Note de la fic :
Publié le 10/08/2010 à 21:20:50 par Khamsou
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Je me réveillais en sursaut. L'odeur épouvantable de transpiration atteignit mes narines et me rappelant immédiatement la situation. Rapidement confirmée par le ronronnement du van ainsi que les plaines vertes et le ciel gris clair que je pouvais apercevoir à travers la fenêtre, si caractéristiques de l'Angleterre. Diva était endormie sur le siège passager, à côté de celui de Tank, qui conduisait, une canette de Red Bull à la main. Starla était quant à elle enlacé dans mes bras.
On avait fini par le sortir ce fichu album. À notre grande joie, il fut un véritable succès critique. Les différentes chroniques de notre CD étaient toutes élogieuses et déclaraient que nous étions la nouvelle pépite du rock indépendant français. Les ventes suivirent et Looking for Starla devint un hit, passant en boucle sur les radios plus ou moins rock. On avait même du tourner un clip. L'expérience était plutôt amusante même si jouer en playback est une expérience absolument inconfortable. En gros il racontait l'histoire d'un garçon qui dansait et embrassait une fille avant de se rendre compte qu'il était seul. Ca suivait les paroles de la chanson quoi. Après quelques concerts dans des salles de parfois 2000 personnes, Woots Rusty, le manager que Mill Records nous avait dégoté entretemps, nous lança sur une tournée en Angleterre, la terre du Rock, un royaume qui avait vu passer les Beatles, Black Sabbath, Led Zeppelin, Pink Floyd ou encore Joy Division.
Et c'est d'ailleurs vers Manchester, la ville où s'est formé Joy Division, que nous nous dirigions. Mais avant d'aller à notre salle de concert, nous étions censés aller voir les parents de Starla, juste elle et moi. Elle voulait me présenter à eux et l'idée ne me confortait pas. Mais malgré tout, quelques heures plus tard, Tank nous amenait jusqu'à leur maison. Après nous avois déposé, il nous rappela de ne pas trop tarder et partit rejoindre Diva pour les préparatifs du concert.
Ils vivaient dans une maison assez caractéristique de l'Angleterre, coincé entre deux autres maisons identiques. L'habitation sur deux étages était peinte en blanc. Starla s'approcha de la porte et sonna. D'un coup de tête elle me fit signe d'avancer. La porte s'ouvrit et laissa apparaître une femme ayant tout au plus 40 ans. Elle partageait avec mon amoureuse ses longs cheveux noirs et je compris rapidement que c'était sa mère. Son visage se fendit d'un sourire et elles se prirent dans leurs bras. La scène me fit un petit pincement au coeur à l'idée que je ne vivrais sûrement plus jamais ça avec mes parents, puis sa mère m'aperçut.
"You must be Vincent, Starla's boyfriend !
- Euh... Yes I am.
- Oh, désolé j'avais oublié que tu étais français ! Mais entrez donc !"
Nous franchîmes le seuil de la porte. Un couloir étroit nous amena dans un salon dans lequel on trouvait deux canapés en cuir rembourrés disposés afin de garantir la meilleure vue possible sur la télévision et la baie vitrée donnant sur un jardin à l'arrière de la maison. La mère nous invita à nous asseoir et nous amena du jus de fruit sur la table basse. D'une forte voix elle appela son mari et à mon grand étonnement, un petit garçon qui se cacha derrière les jambes de sa mère dès qu'il me vit. Son père lui était grand et fier et avec un imparable sourire british il me serra la main. Son petit frère préféra rester cacher.
Starla expliqua en anglais à ses parents notre rencontre, que nous vivions ensemble, le succès de Cherub Rock et la tournée actuelle. À ma grande surprise ils furent ravis de tous ce qu'elle leur racontait. Ca ne semblait pas les déranger qu'un gars vivent avec leur fille, pourtant à peine majeure. Ils posèrent même la question fatidique de la date de notre mariage, question que je démentais immédiatement.
Aux coups de 17 heures, nous partîmes à pied pour le concert. Mais étrangement, nos humeurs semblaient avoir été inversées. Alors que j'étais rassuré et confiant grâce au positif de la famille de Starla, celle-ci semblait mal à l'aise et peu confiante. Et lorsque je lui demandais ce qui se passait, elle me rétorquait que tout allait bien et qu'elle m'aimait. C'était les seuls mots que je pus obtenir d'elle de tout le trajet.
Je me réveillais en sursaut. L'odeur épouvantable de transpiration atteignit mes narines et me rappelant immédiatement la situation. Rapidement confirmée par le ronronnement du van ainsi que les plaines vertes et le ciel gris clair que je pouvais apercevoir à travers la fenêtre, si caractéristiques de l'Angleterre. Diva était endormie sur le siège passager, à côté de celui de Tank, qui conduisait, une canette de Red Bull à la main. Starla était quant à elle enlacé dans mes bras.
On avait fini par le sortir ce fichu album. À notre grande joie, il fut un véritable succès critique. Les différentes chroniques de notre CD étaient toutes élogieuses et déclaraient que nous étions la nouvelle pépite du rock indépendant français. Les ventes suivirent et Looking for Starla devint un hit, passant en boucle sur les radios plus ou moins rock. On avait même du tourner un clip. L'expérience était plutôt amusante même si jouer en playback est une expérience absolument inconfortable. En gros il racontait l'histoire d'un garçon qui dansait et embrassait une fille avant de se rendre compte qu'il était seul. Ca suivait les paroles de la chanson quoi. Après quelques concerts dans des salles de parfois 2000 personnes, Woots Rusty, le manager que Mill Records nous avait dégoté entretemps, nous lança sur une tournée en Angleterre, la terre du Rock, un royaume qui avait vu passer les Beatles, Black Sabbath, Led Zeppelin, Pink Floyd ou encore Joy Division.
Et c'est d'ailleurs vers Manchester, la ville où s'est formé Joy Division, que nous nous dirigions. Mais avant d'aller à notre salle de concert, nous étions censés aller voir les parents de Starla, juste elle et moi. Elle voulait me présenter à eux et l'idée ne me confortait pas. Mais malgré tout, quelques heures plus tard, Tank nous amenait jusqu'à leur maison. Après nous avois déposé, il nous rappela de ne pas trop tarder et partit rejoindre Diva pour les préparatifs du concert.
Ils vivaient dans une maison assez caractéristique de l'Angleterre, coincé entre deux autres maisons identiques. L'habitation sur deux étages était peinte en blanc. Starla s'approcha de la porte et sonna. D'un coup de tête elle me fit signe d'avancer. La porte s'ouvrit et laissa apparaître une femme ayant tout au plus 40 ans. Elle partageait avec mon amoureuse ses longs cheveux noirs et je compris rapidement que c'était sa mère. Son visage se fendit d'un sourire et elles se prirent dans leurs bras. La scène me fit un petit pincement au coeur à l'idée que je ne vivrais sûrement plus jamais ça avec mes parents, puis sa mère m'aperçut.
"You must be Vincent, Starla's boyfriend !
- Euh... Yes I am.
- Oh, désolé j'avais oublié que tu étais français ! Mais entrez donc !"
Nous franchîmes le seuil de la porte. Un couloir étroit nous amena dans un salon dans lequel on trouvait deux canapés en cuir rembourrés disposés afin de garantir la meilleure vue possible sur la télévision et la baie vitrée donnant sur un jardin à l'arrière de la maison. La mère nous invita à nous asseoir et nous amena du jus de fruit sur la table basse. D'une forte voix elle appela son mari et à mon grand étonnement, un petit garçon qui se cacha derrière les jambes de sa mère dès qu'il me vit. Son père lui était grand et fier et avec un imparable sourire british il me serra la main. Son petit frère préféra rester cacher.
Starla expliqua en anglais à ses parents notre rencontre, que nous vivions ensemble, le succès de Cherub Rock et la tournée actuelle. À ma grande surprise ils furent ravis de tous ce qu'elle leur racontait. Ca ne semblait pas les déranger qu'un gars vivent avec leur fille, pourtant à peine majeure. Ils posèrent même la question fatidique de la date de notre mariage, question que je démentais immédiatement.
Aux coups de 17 heures, nous partîmes à pied pour le concert. Mais étrangement, nos humeurs semblaient avoir été inversées. Alors que j'étais rassuré et confiant grâce au positif de la famille de Starla, celle-ci semblait mal à l'aise et peu confiante. Et lorsque je lui demandais ce qui se passait, elle me rétorquait que tout allait bien et qu'elle m'aimait. C'était les seuls mots que je pus obtenir d'elle de tout le trajet.
Commentaires
- hui
11/08/2010 à 19:07:31
Sweet