Note de la fic :
Publié le 18/06/2010 à 18:11:22 par faces-of-truth
Carla et Hayes rentrèrent dans leur cabine. La jeune femme se jeta sur un des sièges et continua à verser des larmes. L'autre la regardait, se demandant apparemment comment réussir à la calmer. Il consulta sa montre et constata qu'il restait trois minutes avant la fin du délai. Après le futur wagon, il n'en resterait plus qu'un avant que ce soit le leur qui soit menacé. Il préféra cependant ne pas faire part à sa voisine de ses pensées, supposant que cela aggraverait son cas.
-On l'a laissé faire..., pleurait-elle.
-On ne pouvait intervenir, il nous aurait tuer comme cette pauvre fille, et vous ne seriez plus là pour nous sauver...
-Comment pourrais-je sauver un train, alors que je ne suis même pas foutue de sauver une seule personne...?
-Ça ne sert à rien de se mépriser soi-même, ça n'a d'autre effet que de nous rendre plus faible...
-Pourquoi vous m'avez empêcher de la libérer ?
-Parce qu'il vous aurait abattue, comme elle... Je nous ai sauvé la vie à tous les deux...
Elle baissa sa tête, ne voulant pas être vue en train de pleurer.
-Je suis une stupide fille, miaula-t-elle, une ado peureuse et prétentieuse, qui ne se reconnaît pas dans le rôle de Madame Sauve-le-Monde...
-Pourquoi parlez-vous comme ça ?
-Peut-être parce que je suis folle...
-Pardon ?
Elle se redressa et prit un air triomphal, comme si elle avait tout élucider.
-Mais oui ! J'ai compris ! Tout ça... Ce n'est pas réel... C'est dans ma tête...
-Quoi ?
-Évidemment, fit-elle en s'agitant, tout ce qui se passe, tous ces morts... ça n'existe pas ! Je le rêve !
-Reprenez-vous, voyons...
Mais elle remuait de plus en plus, elle se leva et eut une inhabituelle démarche.
-C'est comme ma famille.
-Quoi, votre famille ?
-J'ai dit qu'elle vivait au Connecticut. C'est pas vrai, c'est dans mon cerveau, mais pas sur Terre.
Un petit filet de bave coulait de sa bouche.
-Je suis sûre que ce Chuck est une pure invention de mon imagination. Je dois mal dormir.
-Carla, je...
Elle le fixa et se mit à sautiller.
-Est-ce que je vous plaîs ?
-Pardon ?
-Quand vous m'avez tenu tout à l'heure, je l'ai vu, vous étiez content...
Elle parlait d’une voix très aigu. Son voisin paraissait interloqué.
-Carla, vous racontez n'importe quoi, ce doit être toutes ces émotions fortes qui vous ont...
Elle frappa alors violemment un plateau amovible, qui se brisa.
-Ma famille est morte ! Leur maison a été bombardée par les avions coréens en 2013, quand j'ai peur, je me réfugie dans mes rêves du passé, durant les « Deux Grandes Glorieuses », dans lesquels le bonheur existe ! Là... c'est un cauchemar... UN CAUCHEMAR !
Hayes se leva d'un bond.
-Carla, connaissez-vous l'épilepsie ?
-Mon médecin ne cesse de m'en parler, pourquoi ?
-Carla, je crois que vous faîtes une crise...
-C'est ça ! Je pique ma crise !
-Calmez-vous...
Il regarda autour de lui.
-Vous avez des médicaments ?
-Non.
-Non ?
-J'en ai pas besoin !
Il la fit s'asseoir et s'agenouilla face à elle.
-Reprenez-vous, Carla ! Carla ! Je suis là, restez avec moi.
-Ah ! Pourquoi ?
-Carla, s'il vous plaît ! Des gens comptent sur vous ici !
-Haaaaa....
Elle recommençait à baver, ses pupilles tournoyaient avec frénésie.
-Carla ? Carla ! Je vais revenir ! Je vais chercher un peu d'eau et une serviette. Restez calme, s'il vous plaît, détendez-vous...
-Eau...
-Oui, de l'eau... Je vais en chercher tout de suite. Ne bougez pas !
Il se releva et alla à la porte.
-Je reviens !
Et il disparut.
Pendant quelques secondes, la policière resta immobile. Puis elle bougea la tête, s'essuya la bouche d'un revers de main et se leva. Son numéro pour faire partir Hayes avait marché, mais il fallait qu'elle fasse vite, car son absence ne serait pas éternelle, il allait bientôt revenir. Elle chercha des yeux la valise de son voisin, et la trouva sous son siège. Elle la tira et voulut l'ouvrir. Un cadenas scellait la mallette. D'un coup de pied, elle le cassa. Elle avait trouvé son comportement étrange depuis quelques temps. On lui avait appris, à l'école de police, comment reconnaître ceux qui lui mentaient. Elle ouvrit la valise. Elle n'y vit que des papiers, et des poches à stylos. Des feuilles et des brouillons étaient mélangés. Cependant, une enveloppe attira en particulier l'attention de Carla. Son rythme cardiaque s'accéléra. En regardant de plus prêt, elle arriva à lire, avec stupéfaction, l'inscription : « SECRET DÉFENSE ». N'en croyant pas ses yeux, elle trouva à l'intérieur une grande lettre sur laquelle était écrit :
Washington,
le 25/02/2016
Monsieur Stanley Steward,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que votre candidature au poste de Ministre de la Défense à la suite de l'assassinat du précédent tenant du titre, Monsieur Desmond Miles, a tout particulièrement attiré notre attention ; les membres du Conseil vous ont donc confié pour tâche d'assurer la direction du Ministère de la Défense du territoire des États-Unis d'Amérique.
Le Président vous fait part de toutes ses félicitations et vous invite à le rencontrer lors d'un dîner avec les membres du sénat pour traiter des avancées de l'Armée Américaine sur le Sol Chinois.
Des recommandations ont cependant été faîtes, et il serait sage et préférable que vous les suiviez. En effet, la nouvelle de votre actuel poste ne doit pas être tenue publique pour le moment, pour causes des récentes et nombreuses menaces terroristes. Le Peuple Américain ne sera informé de votre nomination que le vendredi 07 mars 2016, la veille de votre repas avec le Président. Vous prendrez le train ARGIMUS 901 à San Francisco à neuf heures pour une arrivée à Miami à midi.
Nous tiendrons votre déplacement secret pour qu'il n'y ait aucun incident. Nous songeons bien évidemment à votre sécurité pour vous protéger des « Assassinated Homelands » et de leur meneur, qui se fait appeler Chuck, dont le serment est d'éliminer les hauts fonctionnaires tels que vous.
Nous vous faisons à nouveau part de nos plus sincères félicitations et vous tiendrons informé des prochains évènements par lettre ou par téléphone.
Très cordialement,
La Maison Blanche
Carla n'en revenait pas. Elle continua à fouiller et trouva d'autres lettres gouvernementales. Elle regarda sous les papiers et trouva un revolver. Elle vérifia qu'elle était bien seule en jetant un oeil derrière elle, et découvrit Hayes qui la regardait, immobile, les yeux grands ouverts.
-On l'a laissé faire..., pleurait-elle.
-On ne pouvait intervenir, il nous aurait tuer comme cette pauvre fille, et vous ne seriez plus là pour nous sauver...
-Comment pourrais-je sauver un train, alors que je ne suis même pas foutue de sauver une seule personne...?
-Ça ne sert à rien de se mépriser soi-même, ça n'a d'autre effet que de nous rendre plus faible...
-Pourquoi vous m'avez empêcher de la libérer ?
-Parce qu'il vous aurait abattue, comme elle... Je nous ai sauvé la vie à tous les deux...
Elle baissa sa tête, ne voulant pas être vue en train de pleurer.
-Je suis une stupide fille, miaula-t-elle, une ado peureuse et prétentieuse, qui ne se reconnaît pas dans le rôle de Madame Sauve-le-Monde...
-Pourquoi parlez-vous comme ça ?
-Peut-être parce que je suis folle...
-Pardon ?
Elle se redressa et prit un air triomphal, comme si elle avait tout élucider.
-Mais oui ! J'ai compris ! Tout ça... Ce n'est pas réel... C'est dans ma tête...
-Quoi ?
-Évidemment, fit-elle en s'agitant, tout ce qui se passe, tous ces morts... ça n'existe pas ! Je le rêve !
-Reprenez-vous, voyons...
Mais elle remuait de plus en plus, elle se leva et eut une inhabituelle démarche.
-C'est comme ma famille.
-Quoi, votre famille ?
-J'ai dit qu'elle vivait au Connecticut. C'est pas vrai, c'est dans mon cerveau, mais pas sur Terre.
Un petit filet de bave coulait de sa bouche.
-Je suis sûre que ce Chuck est une pure invention de mon imagination. Je dois mal dormir.
-Carla, je...
Elle le fixa et se mit à sautiller.
-Est-ce que je vous plaîs ?
-Pardon ?
-Quand vous m'avez tenu tout à l'heure, je l'ai vu, vous étiez content...
Elle parlait d’une voix très aigu. Son voisin paraissait interloqué.
-Carla, vous racontez n'importe quoi, ce doit être toutes ces émotions fortes qui vous ont...
Elle frappa alors violemment un plateau amovible, qui se brisa.
-Ma famille est morte ! Leur maison a été bombardée par les avions coréens en 2013, quand j'ai peur, je me réfugie dans mes rêves du passé, durant les « Deux Grandes Glorieuses », dans lesquels le bonheur existe ! Là... c'est un cauchemar... UN CAUCHEMAR !
Hayes se leva d'un bond.
-Carla, connaissez-vous l'épilepsie ?
-Mon médecin ne cesse de m'en parler, pourquoi ?
-Carla, je crois que vous faîtes une crise...
-C'est ça ! Je pique ma crise !
-Calmez-vous...
Il regarda autour de lui.
-Vous avez des médicaments ?
-Non.
-Non ?
-J'en ai pas besoin !
Il la fit s'asseoir et s'agenouilla face à elle.
-Reprenez-vous, Carla ! Carla ! Je suis là, restez avec moi.
-Ah ! Pourquoi ?
-Carla, s'il vous plaît ! Des gens comptent sur vous ici !
-Haaaaa....
Elle recommençait à baver, ses pupilles tournoyaient avec frénésie.
-Carla ? Carla ! Je vais revenir ! Je vais chercher un peu d'eau et une serviette. Restez calme, s'il vous plaît, détendez-vous...
-Eau...
-Oui, de l'eau... Je vais en chercher tout de suite. Ne bougez pas !
Il se releva et alla à la porte.
-Je reviens !
Et il disparut.
Pendant quelques secondes, la policière resta immobile. Puis elle bougea la tête, s'essuya la bouche d'un revers de main et se leva. Son numéro pour faire partir Hayes avait marché, mais il fallait qu'elle fasse vite, car son absence ne serait pas éternelle, il allait bientôt revenir. Elle chercha des yeux la valise de son voisin, et la trouva sous son siège. Elle la tira et voulut l'ouvrir. Un cadenas scellait la mallette. D'un coup de pied, elle le cassa. Elle avait trouvé son comportement étrange depuis quelques temps. On lui avait appris, à l'école de police, comment reconnaître ceux qui lui mentaient. Elle ouvrit la valise. Elle n'y vit que des papiers, et des poches à stylos. Des feuilles et des brouillons étaient mélangés. Cependant, une enveloppe attira en particulier l'attention de Carla. Son rythme cardiaque s'accéléra. En regardant de plus prêt, elle arriva à lire, avec stupéfaction, l'inscription : « SECRET DÉFENSE ». N'en croyant pas ses yeux, elle trouva à l'intérieur une grande lettre sur laquelle était écrit :
Washington,
le 25/02/2016
Monsieur Stanley Steward,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que votre candidature au poste de Ministre de la Défense à la suite de l'assassinat du précédent tenant du titre, Monsieur Desmond Miles, a tout particulièrement attiré notre attention ; les membres du Conseil vous ont donc confié pour tâche d'assurer la direction du Ministère de la Défense du territoire des États-Unis d'Amérique.
Le Président vous fait part de toutes ses félicitations et vous invite à le rencontrer lors d'un dîner avec les membres du sénat pour traiter des avancées de l'Armée Américaine sur le Sol Chinois.
Des recommandations ont cependant été faîtes, et il serait sage et préférable que vous les suiviez. En effet, la nouvelle de votre actuel poste ne doit pas être tenue publique pour le moment, pour causes des récentes et nombreuses menaces terroristes. Le Peuple Américain ne sera informé de votre nomination que le vendredi 07 mars 2016, la veille de votre repas avec le Président. Vous prendrez le train ARGIMUS 901 à San Francisco à neuf heures pour une arrivée à Miami à midi.
Nous tiendrons votre déplacement secret pour qu'il n'y ait aucun incident. Nous songeons bien évidemment à votre sécurité pour vous protéger des « Assassinated Homelands » et de leur meneur, qui se fait appeler Chuck, dont le serment est d'éliminer les hauts fonctionnaires tels que vous.
Nous vous faisons à nouveau part de nos plus sincères félicitations et vous tiendrons informé des prochains évènements par lettre ou par téléphone.
Très cordialement,
La Maison Blanche
Carla n'en revenait pas. Elle continua à fouiller et trouva d'autres lettres gouvernementales. Elle regarda sous les papiers et trouva un revolver. Elle vérifia qu'elle était bien seule en jetant un oeil derrière elle, et découvrit Hayes qui la regardait, immobile, les yeux grands ouverts.