Note de la fic :
Publié le 18/06/2010 à 16:27:12 par faces-of-truth
Les freins hurlèrent sur le métal des roues et le train, qui ralentissait déjà depuis une centaine de mètres, finit par s'immobiliser tout à fait. On était en rase campagne.
-C'est pas vrai ! râla un passager, son mobile à la main. Je vais rater ma correspondance à Larena.
-C'est juste un contrôle, dit sa voisine en rajustant une sorte d’insigne sur le col de sa veste. Il faut bien, avec tous ces voyous qui veulent renverser notre gouvernement !
Le train resta sans bouger pendant une dizaine de minutes. L'homme commença à gigoter d'un air nerveux, son portable toujours à la main.
-Qu'est-ce qu'ils font ? s'énerva-t-il en martelant le sol de son pied.
-Gardez votre calme, s'il vous plaît, insista la jeune femme qui partageait sa cabine.
Elle paraissait jeune, peut-être une vingtaine d'années, et avait un visage fin avec des cheveux bruns mi-longs. L'individu l'inspecta de ses yeux, et les posa sur le badge attaché au côté droit de son vêtement.
-Vous êtes de la police..., Carla ? demanda-t-il en lisant le nom sur la plaque dorée.
-Oui, de Farmington, répondit-t-elle d'un ton neutre.
-Ah ! Los Angeles ! Belle ville, je dois dire. Mais... comment avez-vous dit ?
-Farmington. Et ça, c'est pas beau.
-C'est un quartier difficile ?
L'autre souffla en prenant un air déprimé.
-Ingérable. Le taux de criminalité ne cesse d'augmenter : les rackets, les meurtres, les viols... La moitié de nos officiers sont corrompus, la direction a trop peur des représailles des gangsters et n'ose pas utiliser les méthodes les plus radicales...
-Il faut dire que depuis les attentats de l'année dernière et les menaces que ces fous furieux ne cessent de nous envoyer, les milieux perturbateurs profitent de la surcharge de travail des autorités pour se défouler.
-Oui, avoua-t-elle, 2015 aura été une année terrible pour le continent américain...
-Et les autres aussi, ajouta l'homme en composant un message sur le clavier de son téléphone, vous avez vu ce que l'Europe a subi le mois dernier ?
-Oui.
-Cinq cents morts tout de même !
Le train redémarra enfin et les paysages déserts de la campagne commencèrent à défiler de plus en plus vite par la vitre du compartiment.
-Vous allez à Larena ? demanda Carla, qui avait pris goût à la conversation.
-J'ai une correspondance à Larena...
-Ah.
-Mais ce n'est pas ce que vous pensez...
Il y eut un bruit sourd venant des hauts-parleurs, comme si quelqu'un s'apprêtait à s'adresser aux passagers. Après une minute de silence, une voix masculine résonna dans le train :
-Bonjour, mesdames et messieurs...
Carla leva la tête vers le petit boîtier noir, suspendu au plafond, d'où provenait le bruit.
-Je demande toute votre attention s'il vous plaît, merci. Je me présente, je m'appelle Chuck. Je fais parti du groupuscule secret des « Assassinated Homelands ». Mes hommes et moi-même venons de détourner ce train de sa destination d'origine. Oui, vous avez bien entendu, vous êtes nos otages.
« Je vous prie de ne pas nous considérer comme de vulgaires bandits qui attaquent un train, ou pour des terroristes avides de sang qui n'aspirent qu'à la mort et à la détresse dans le monde. Au contraire, nous ne souhaitons que rétablir l'ordre sur cette terre corrompue et puérile, dirigée par un président lâche et incompétent qui n'a de cesse de faire de mauvais choix aux dépens de son peuple en plus de détournements financiers qui ont des répercussions négatives et dévastatrices pour les États en déficience économique ou démographie excessive.
« J'en appelle à votre culture, chers passagers, pour vous permettre de bien comprendre nos motivations. Pensez aux guerres religieuses, pensez aux croisades. Ces affrontements aussi violents qu'inutiles opposant deux peuples, commandés par des hommes qui voyaient en ces temps de sièges, un moyen de s'enrichir ou de gouverner des lieux qu'ils n'auraient pas pu approcher en période de paix. Un groupuscule secret, semblable au nôtre, avait en tête de rétablir le calme en Terre Sainte. Comment ? En commettant des meurtres. En exécutant en public, après s'être mélanger dans la foule, des personnages qui se servaient de la guerre comme d'un moyen pour s'enrichir ou pour satisfaire leur soif de pouvoir. Leur nom : les Nizârites, les Hashashins... les Assassins. Pour nous définir, vous pouvez nous voir comme des Assassins modernes, avec les mêmes motivations, le même genre de cible... mais pas le même credo. En effet, les Hashashins ne tuaient jamais le peuple innocent. Nous, nous n'hésiterons pas à le faire pour parvenir à nos fins.
« Je vais vous exposer la situation : hier, un nouveau Ministre de la Défense a été nommé, dans le plus grand secret. L'annonce de son nouveau poste doit être donnée ce-soir à la télévision ; nous allons nous arranger pour que cela ne soit plus nécessaire. La personne dont je viens de parler a dû se reconnaître. En effet, le nouveau Ministre de la Défense se trouve ici, dans ce même train, mais j'ignore qui il est et à quoi il ressemble. Je connais seulement sa positon actuelle grâce à une source sûre. Je vais donc demander à ce cher monsieur de se rendre au premier wagon, l'endroit d'où je vous parle. Si vous n'êtes pas en face de moi avec de quoi vous identifier d'ici dix minutes, mes hommes exécuteront tous les passagers du premier wagon, puis je laisserai encore dix minutes et ce sera dans le deuxième wagon qu'un massacre aura lieu, puis encore dix minutes, et ainsi de suite. Personne ne sera épargné, et donc si vous ne vous rendez jamais, vous mourrez parmi les autres. Et pour que vous n'ayez pas plus de conscience dans la vie que dans la mort, je me servirai de ce train pour commettre un attentat sur une gare qui fera un grand nombre de victimes. Au contraire, si vous vous rendez dans les temps, la tuerie cessera, le train ne fera l'objet d'aucun attentat et vous pourrez au moins vous dire que votre mandat aura servi à quelque chose. Le chrono est activé.
-C'est pas vrai ! râla un passager, son mobile à la main. Je vais rater ma correspondance à Larena.
-C'est juste un contrôle, dit sa voisine en rajustant une sorte d’insigne sur le col de sa veste. Il faut bien, avec tous ces voyous qui veulent renverser notre gouvernement !
Le train resta sans bouger pendant une dizaine de minutes. L'homme commença à gigoter d'un air nerveux, son portable toujours à la main.
-Qu'est-ce qu'ils font ? s'énerva-t-il en martelant le sol de son pied.
-Gardez votre calme, s'il vous plaît, insista la jeune femme qui partageait sa cabine.
Elle paraissait jeune, peut-être une vingtaine d'années, et avait un visage fin avec des cheveux bruns mi-longs. L'individu l'inspecta de ses yeux, et les posa sur le badge attaché au côté droit de son vêtement.
-Vous êtes de la police..., Carla ? demanda-t-il en lisant le nom sur la plaque dorée.
-Oui, de Farmington, répondit-t-elle d'un ton neutre.
-Ah ! Los Angeles ! Belle ville, je dois dire. Mais... comment avez-vous dit ?
-Farmington. Et ça, c'est pas beau.
-C'est un quartier difficile ?
L'autre souffla en prenant un air déprimé.
-Ingérable. Le taux de criminalité ne cesse d'augmenter : les rackets, les meurtres, les viols... La moitié de nos officiers sont corrompus, la direction a trop peur des représailles des gangsters et n'ose pas utiliser les méthodes les plus radicales...
-Il faut dire que depuis les attentats de l'année dernière et les menaces que ces fous furieux ne cessent de nous envoyer, les milieux perturbateurs profitent de la surcharge de travail des autorités pour se défouler.
-Oui, avoua-t-elle, 2015 aura été une année terrible pour le continent américain...
-Et les autres aussi, ajouta l'homme en composant un message sur le clavier de son téléphone, vous avez vu ce que l'Europe a subi le mois dernier ?
-Oui.
-Cinq cents morts tout de même !
Le train redémarra enfin et les paysages déserts de la campagne commencèrent à défiler de plus en plus vite par la vitre du compartiment.
-Vous allez à Larena ? demanda Carla, qui avait pris goût à la conversation.
-J'ai une correspondance à Larena...
-Ah.
-Mais ce n'est pas ce que vous pensez...
Il y eut un bruit sourd venant des hauts-parleurs, comme si quelqu'un s'apprêtait à s'adresser aux passagers. Après une minute de silence, une voix masculine résonna dans le train :
-Bonjour, mesdames et messieurs...
Carla leva la tête vers le petit boîtier noir, suspendu au plafond, d'où provenait le bruit.
-Je demande toute votre attention s'il vous plaît, merci. Je me présente, je m'appelle Chuck. Je fais parti du groupuscule secret des « Assassinated Homelands ». Mes hommes et moi-même venons de détourner ce train de sa destination d'origine. Oui, vous avez bien entendu, vous êtes nos otages.
« Je vous prie de ne pas nous considérer comme de vulgaires bandits qui attaquent un train, ou pour des terroristes avides de sang qui n'aspirent qu'à la mort et à la détresse dans le monde. Au contraire, nous ne souhaitons que rétablir l'ordre sur cette terre corrompue et puérile, dirigée par un président lâche et incompétent qui n'a de cesse de faire de mauvais choix aux dépens de son peuple en plus de détournements financiers qui ont des répercussions négatives et dévastatrices pour les États en déficience économique ou démographie excessive.
« J'en appelle à votre culture, chers passagers, pour vous permettre de bien comprendre nos motivations. Pensez aux guerres religieuses, pensez aux croisades. Ces affrontements aussi violents qu'inutiles opposant deux peuples, commandés par des hommes qui voyaient en ces temps de sièges, un moyen de s'enrichir ou de gouverner des lieux qu'ils n'auraient pas pu approcher en période de paix. Un groupuscule secret, semblable au nôtre, avait en tête de rétablir le calme en Terre Sainte. Comment ? En commettant des meurtres. En exécutant en public, après s'être mélanger dans la foule, des personnages qui se servaient de la guerre comme d'un moyen pour s'enrichir ou pour satisfaire leur soif de pouvoir. Leur nom : les Nizârites, les Hashashins... les Assassins. Pour nous définir, vous pouvez nous voir comme des Assassins modernes, avec les mêmes motivations, le même genre de cible... mais pas le même credo. En effet, les Hashashins ne tuaient jamais le peuple innocent. Nous, nous n'hésiterons pas à le faire pour parvenir à nos fins.
« Je vais vous exposer la situation : hier, un nouveau Ministre de la Défense a été nommé, dans le plus grand secret. L'annonce de son nouveau poste doit être donnée ce-soir à la télévision ; nous allons nous arranger pour que cela ne soit plus nécessaire. La personne dont je viens de parler a dû se reconnaître. En effet, le nouveau Ministre de la Défense se trouve ici, dans ce même train, mais j'ignore qui il est et à quoi il ressemble. Je connais seulement sa positon actuelle grâce à une source sûre. Je vais donc demander à ce cher monsieur de se rendre au premier wagon, l'endroit d'où je vous parle. Si vous n'êtes pas en face de moi avec de quoi vous identifier d'ici dix minutes, mes hommes exécuteront tous les passagers du premier wagon, puis je laisserai encore dix minutes et ce sera dans le deuxième wagon qu'un massacre aura lieu, puis encore dix minutes, et ainsi de suite. Personne ne sera épargné, et donc si vous ne vous rendez jamais, vous mourrez parmi les autres. Et pour que vous n'ayez pas plus de conscience dans la vie que dans la mort, je me servirai de ce train pour commettre un attentat sur une gare qui fera un grand nombre de victimes. Au contraire, si vous vous rendez dans les temps, la tuerie cessera, le train ne fera l'objet d'aucun attentat et vous pourrez au moins vous dire que votre mandat aura servi à quelque chose. Le chrono est activé.
Commentaires
- faces-of-truth
20/06/2010 à 19:29:36
oui Chuck est une série TV super marrante d'ailleurs ! ^^
- jonyfic
18/06/2010 à 19:11:40
c'est pas le nom d'une série ça, Chuck ? C'est peut être dit, may jay pay lou
- KirKill
18/06/2010 à 16:46:05
Ça m'a pas l'air très nawak tout ça, je crois que tu t'es trompé de genre
Mais j'aime bien