Petit à petit je sens ce stress qui dévient de plus en plus saisissant, je viens de sonner, la porte viens de s'ouvrir, j'aperçois quelqu'un, c'est Coralie, mon coeur s'emballe, j'ai l'impression que ça fait des mois que je n'ai pas pu la voir, elle me regarde et reste immobile, c'est sur qu'elle ne devais pas s'y attendre.
Pendant presque une minute, on reste immobile, on se fixe, sans rien dire, je la dévisage, j'observe les moindres détails, de ses lèvres fines à ses yeux clairs, rien ne m'échappe. Je finis par avancé doucement, j'ouvre le petit portail, puis je marche en sa direction, elle ne sait pas quoi faire elle me regarde, j'arrive à quelques mètres d'elle, elle se jette dans mes bras.

-Damien putain.. mais quesque tu fais la..

Elle est toute surprise, plein de sanglot, ça me fait fondre, je sais que si je parle, à ce moment précis, je vais craquer, alors je me contente de la serré fort, le plus fort possible, comme si ma propre vie en dépendais, je respire son parfum je me blottis contre elle, je la sens contre moi, je sens mon coeur battre au rythme du sien, je sens que je regagne mon énergie, je me sens mieux, je renais enfin.
Je n'arrive pas à m'en détaché, pas même pour la regarder, je me sens tellement bien dans ses bras, rien ne pourra jamais remplacer cette chaleur humaine qu'elle est la seule à pouvoir m'apporter.

-Fiou j'y crois pas pourquoi t'es revenu..

Je fait un effort pour prononcer quelques mots.

-Coralie.. je pouvais pas te laisser partir comme ça.. tu comprend putain je t'aime.. et ta lettre m'a complètement déchiré.. je pouvais pas..

Je retiens mes larmes en repensant à tout ce que j'ai lu il y à un jour à peine, je continue de la serré contre moi.

-Oh.. je suis vraiment désolé.. ça me fait tellement plaisir que tu sois la tellement.. tu es revenu juste pour moi..
-Je pouvais pas c'était dure..

On se met enfin face à face, je la regarde, j'ai les yeux brillant déjà, et elle aussi, putain chaud on dirai qu'on s'est pas vu depuis un an quoi.
elle prend ma main puis m'embrasse, et sans dire un mot elle me fait signe de la suivre, je me retourne et je crie à Anthony de revenir.

-Ah tu es venu avec lui ?
-Oui, il à voulu venir avec moi pour pas me laisser seul.
-Entrez.

Anthony arrive, on entre. A peine entré, je me sens mal, je vois des cartons, de partout, dans chaque pièce des cartons, dans chaque pièce ce vide horrible qui annonce leur départ.. putain.
On arrive dans sa chambre, enfin ce qu'il en reste, plus aucun poster, plus vraiment de meubles, il reste juste une petite armoire un bureau et son lit. Je m'assois sur son lit tandis que Anthony se met prêt de la fenêtre, Coralie s'avance prêt de moi et reviens se mettre tant mes bras.

-ça me fait tellement plaisir de te revoir si tu savais..
-Moi aussi.. je tenais plus la bas, il fallait que je te revois..
-Je suis désolé..
-Mais pourquoi tu ne m'a rien dit avant, on aurai pu profité encore plus..
-Je sais je te demande pardon, mais j'arrivais pas à le dire, on commençait juste à être ensemble je n'avais pas envie de tout casser tu comprends..
-Ouai..

Anthony regarde en direction de Coralie et se met à prendre la parole.

-Au fait, il parait que tu avais une bonne nouvelle ?

Ah oui, j'avais oublié encore ça..

-Ah oui c'est vrai.. Leslie à dit à Anthony hier que quelque chose me ferai plaisir.
-J'ai quelque chose à te dire oui.
-Va sy..
-Hier soir , j'ai beaucoup parlé avec Leslie, et elle m'a dit que tu étais dans un état pas possible, que tu ne parlais plus que tu avais toujours les larmes enfin que tu étais complètement abattue quoi.
-Hmm.. ouai et ?
-Et donc j'ai beaucoup parlé avec mes parents, et j'ai trouvé une solution.
-Une solution de ?
-Je t'explique, on est en vacance, donc pour le moment sa presse pas, mon père voulais y aller le plus tôt possible pour pouvoir commencer à défaire les cartons monter les meubles enfin tout ça.
-.. oui d'accord.
-Et donc j'ai parlé avec ma mère, elle à compris, alors ce qu'on va faire, c'est que mon père va monté sur Paris demain, avec un amis à lui, et moi je viens avec ma mère vous rejoindre au camping.
- T'es sérieuse la ?
-Bien sur que je suis sérieuse.
-Mais ton père se tape tout le trajet seul ?
-Non avec son pote, mais rassure toi hein Paris c'est du vite fait, De vence jusqu'à Paris en avion on met une heure hein.
-Ah d'accord je pensais que c'était beaucoup plus long moi.
-Eh non
-Mais tu viens vraiment ? Avec nous ? La tout à l'heure ?
-La tout à l'heure oui.
-Mais je comprend pas tu avais déjà prévu la voiture ?
-Non, Leslie m'a dit que Anthony venait me chercher avec les parents de Nicolas, mais je savais pas que tu étais la par contre, parce que moi aussi je voulais te faire une surprise.
-Putain de bordel, ça veux dire que toi la connard t'étais au courant de tout ça ?

Anthony commence à rigolé.

-PUTAIN !
-J'ai envie de dire, tel est prit qui croyais prendre, hein mec ?
-Chaud le truc j'halucine, putain et tu m'a rien dit toi enfoiré !
-Bah c'était le principe, je me suis dit qu'en te disant de venir, ça ferai une double surprise tu vois.
-Ah ouai ok, genre t'a trop réfléchi la pour la première fois de ta vie
-Ro ta gueule t'es content nan !
-Mais j'capte pas comment vous avez pu prévoir tout ça alors que j'étais avec vous quand vous avez demander aux parents.
-Quand Leslie et moi on à apporté la lettre, on savais très bien que tu allais pété un câble hein, donc quand on ta dit qu'on repartait au campement, c'était pour prévoir tout ça.
-Bordel mais tout le monde était au courant même les parents, sauf MOI ?
-C'est ça.
-Vous êtes vraiment tous des chiens j'me vengerai putain.
-ça sert à ça les amies tu vois, à te soutenir et à être la pour toi dans les moments les plus difficiles.

Je dois dire que la, j'suis séché, franchement avoir des amies en or comme ça, même moi je pensais en être loin, mon moral viens d'en prendre un coup la, autant dire qu'il est devenue vraiment bon, mais je crois qu'il me faut quelques minutes avant de réaliser tout ce que je viens d'entendre la.
Je regarde Anthony et Coralie, ils se mettent à rire.

-Franchement.. je sais pas quoi dire quoi, putain merci.

Quand je pense, que j'ai été assez con pour me fermer à tout ces gens, alors qu'ils sont vraiment exceptionnel.

-C'est flambant hein ?
-Putain mais grave !

Je fais un sourire, puis regarde Coralie, je me rapproche d'elle et l'embrasse, je me sens de nouveau moi même.