Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

L'inconnue de la vie


Par : Fhurai
Genre : Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 18


Publié le 24/02/2010 à 10:41:26 par Fhurai

Voyant Désirée approcher après avoir fini avec la policière, Mickaël tapota l'épaule de Brice.

Mickaël : _ On doit faire notre déposition, tu viens ?
Brice : _ Allez, on y va !!

Les deux amis se dirigèrent vers la policière quand Désirée adressa la parole à Nicolas.

Désirée : _ Il semble que je t'ai causé bien des problèmes...
Nicolas : _ C'était un plaisir. Et maintenant, il y a une raison valable qu'on parle de moi !

Il montra son plâtre.

Nicolas : _ Sinon, tu as parlé de ce que tu savais ?
Désirée : _ Je leur ai tout dit. Mes parents ont décidé de porter plainte. Et avec ce qui s'est passé ici, on a assez de preuves pour aller au tribunal.
Nicolas : _ J'espère que tu vas gagner !

Elle sourit faiblement puis partit avec ses parents. Une demie-heure plus tard, toute la famille de Nicolas était arrivée ; grand-parents, oncles, tantes, cousins, aidaient à déblayer les débris et souhaitaient ardemment que Nicolas leur raconte tout. A la fin de son récit, tous le considéraient comme un héros mais il n'en faisait rien. Le lendemain, vendredi, Nicolas retourna en cours. Des son arrivée au lycée, il fut porté en héros. Désirée avait mis l'information sur Facebook et celle-ci avait tourné dans tout le lycée. Même les professeurs étaient au courant ! Sachant pourquoi son bras était dans le plâtre, ils donnaient très peu de devoirs à Nicolas. Pourtant il ne fut pas heureux très longtemps, Désirée partait pour pour Paris. La première chose que vérifia Nicolas, c'était pourquoi.

Désirée : _ Il se trouve que d'autres victimes m'ont contacté de partout en France. On a décidé de monter un collectif pour un procès au niveau national.
Nicolas : _ Tu es vraiment obligée ?
Désirée : _ Pour que ce procès prenne de la valeur, il faut qu'il soit médiatisé et pour qu'il le soit, il faut qu'il amène le maximum de victimes. Et toutes les victimes ont décidé de se rendre à Paris.
Nicolas : _ Tu m'envoie des messages ?
Désirée : _ Promis, cette fois, je n'aurais rien pour m'en empêcher.

Nicolas sourit quand elle s'en alla. Il recommençait à déprimer, une semaine après qu'elle soit partie, qu'il reçut une nouvelle : il venait d'être convoqué au Tribunal pour l'affaire de Désirée. La joie de la retrouver, le submergea de joie. Il allait la revoir plus vite que prévu ! Tellement qu'il ne vit pas passer les deux jours qui le séparèrent de son départ. Le voyage ne fut point long, en effet la musique avait passé le temps, surtout « We still kill the old Way » de Lostprophets. A son arrivée, il contempla la Tour Eiffel depuis la place du Trocadéro. Le soleil brillait haut dans le ciel. En fixant un tel spectacle, Nicolas sourit. Il allait revoir la fille de ses rêves et rien que ça mettait son cœur en joie. La journée passa vite et Désirée donna rendez-vous à Nicolas dans un restaurant. « Un rendez-vous galant ? », non, ce ne pouvait être ça ?! Il s'habilla classe ( une chemise à la place du tee-shirt et une veste au dessus ). Il attendit contre la porte, pensant à ce qu'il devrait dire au tribunal. Il n'eut pas longtemps à attendre. Désirée arriva vite mais accompagné de deux garçons et de quatre filles. Nicolas s'en étonna.

Nicolas : _ Bonjour.
Désirée : _ Bonsoir, plutôt non ?

Elle le dit en souriant. Nicolas lui rendit son sourire.

Nicolas : _ Oui, en effet. Bonsoir.
Désirée : _ J'ai emmené avec moi quelques amis que j'ai rencontré ici.
Nicolas : _ Alors ce sont...
Désirée : _ Des jeunes qui ont échappé à l'organisation, oui. Je te présente Fabrice, Xavier, Rachel, Ophélie, Charlotte et Sabrina.
Nicolas : _ Eh bah... Bonsoir.
Tous : _ Salut.
Ophélie : _ Plutôt mignon...
Rachel : _ C'est qui ?
Désirée : _ Je vous présente Nicolas, l'ami qui m'a sorti de l'enfer.
Xavier : _ C'est donc toi, le fameux ami qui l'a sorti de son lycée. Eh bien... Tu es doué.
Nicolas :_ Merci. Mais tu sais, je n'ai fait que répondre à son appel, c'est tout.
Désirée : _ Sois pas modeste. Tu as fait beaucoup.
Fabrice : _ Bon, on va manger ?


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