Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

le cauchemar d'un prêtre


Par : thorkell
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 9


Publié le 10/01/2010 à 20:50:11 par thorkell

bonne lecture ! et sheyne tu me fais le coup à chaque fic que je fais... pourtant j'ai pas changé de pseudo.bonne lecture !
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Je me trouvais dans ma bibliothèque. Je prenais des livres dont j’aurais peut être besoin. Un crissement sur ma gauche m’avertis. Je tournais la tête.

« - Xena. J’ai pris des livres dans la bibliothèque. J’aurai besoin de consulter ceux-là. Je sais que tout ceci est assez encombrant alors pourras-tu…
- je les laisserai tels qui sont. Je ne jetterai rien. Aucun objet faisant partie de cette bibliothèque.
- Xena… comme ce fut le cas il y a neuf ans, les choses n’ont toujours pas changé. Les contraindre nous obligent à faire des choses et je n’ai pas la force de lutter contre elles. Mais plus que tout la voie que j’ai choisie, je suis convaincu que c’est la bonne. Je suis désolé » dis-je.

Je sortais en passant près de Xena je ne pouvais plus la regarder en face.

« - Pourquoi vous ne me donnez pas la moindre chance ? »

Je ne pus répondre je restais immobile dans le couloir.

« - êtes-vous prêt à tout abandonner pour la foi ? Même l’amour ? C’est de l’hypocrisie.
- je suis désolé Xena… »

Je descendais les escaliers. Xena se précipita en haut de ce dernier.

« - je vous attendrai ! Quoi qu’il advienne. Le temps qu’il faudra pour que vous arrêtiez de vous mentir à vous-même. Même toute la vie s’il le faut ! Ivan m’entendez vous ? Je… je... Vous attendrai… » Finit-elle en pleurant toutes les larmes de son corps.

Je ne pouvais me retournais. Je sortais de la maison en me demandant de quoi j’avais peur ?

« - je viens de finir de charger ce que vous aviez demandé. Que dois-je faire des autres affaires.
- laissez. Je n’en aurai pas besoin.
- bon la route est longue. Nous devons partir. »

Je montais donc dans la carriole. Je regardais la fenêtre de mon bureau, Xena me regardait partir. Est-ce la sensation que j’ai toujours eu depuis mon enfance, que le bonheur m’était impossible qui m’a aveuglé au moment de prendre la décision finale ?

« - Une foi sans épreuve… ni angoisse… a autant d’intérêt que de boire de l’eau lorsque l’on n’a pas soif.
- pardon ?
- je ne sais pas si je puis me permettre mais j’ai comme l’impression que vous êtes pris par des tourments. Ce n’est pas parce que vous suivez la voie du seigneur qu’il faut penser atteindre tout d’un coup la perfection dans la foi.
- si ces angoisses font parties des épreuves pour atteindre la foi, qu’il en soit ainsi. » Dis-je enfin.


Cette voie que j’avais choisie était peut-être la meilleure pour un homme à l’avenir aussi incertain. En tout cas, cela semblait être le refuge le plus sûr.

Pourrais-je un jour, fuir cette vie maudite ? Si seulement, ce jour-là, j’avais accepté son amour…


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