Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

le cauchemar d'un prêtre


Par : thorkell
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 09/01/2010 à 21:36:05 par thorkell

j'espère que je n'ai pas fait de connerie comme des cheveux roux qui avait une teinte de saphir au soleil^^ merci encore droran pour le rubis et merci à pokémon.
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Quelques jours après cet après-midi.

- « pourquoi, père ? » demandais-je.

Père était face à la fenêtre de sa chambre, je me trouvais derrière lui.

- « il s’agit là d’une université prestigieuse de longue tradition. Dans ces lieux, tu pourras te consacrer pleinement à l’étude de la religion »
- « mais… je ne me suis pas encore décidé… »

Un silence se fit. Je décidais donc de reprendre la parole.

- « il y a donc une autre raison ? Est-ce à cause de Xena ? »
- « Ivan ! Arrête de dire des bétises ! Xena est ta sœur ! L’aurais tu oublié ?! » Criait-il.
- « c’est vrai. Xena est ma sœur. Pendant un instant… j’ai oublié quelle était ma place dans cette maison ! » Je fis une pause avant de continuer. « Je suis ici pour que Xena ne se sente plus seule. Rien d’autre… et je ne dois en vouloir plus. »

Père me gifla.

- « insolent ! Comment oses-tu me parler sur ce ton. J’en ai assez dit. Je me suis déjà occupé de la part administrative. Tu pars dès demain. » Dit père en me congédiant.

Je ne pus affronter Xena. Je restais enfermé dans mon bureau toute la soirée. J’en profitais pour faire ma valise. Je ne pus dormir ce soir. Je n’allais plus voir Xena pendant une longue période. En empruntant la voie de l’église, je ne pourrais surement plus exprimer cet amour impossible.

Le lendemain, je me levais tôt. Père avait tout prévu. Je ne pris pas la peine de prendre un petit déjeuner. Je sortis de la maison. Je pris la route de l’entrée de la propriété. Je marchais pendant un moment remémorant mes souvenirs d’enfance. On jouait souvent moi et Xena, même si on avait des caractères complètement différents.

Je la vis. Elle était devant l’entrée de la propriété. J’étais immobile puis je repris ma marche et passais à côté d’elle.

- « trouillard…. Tant que tu ne seras pas revenu… je ne pourrai pas être heureuse. » Me dit-elle.

J’étais dos à elle et continuais à marcher. Je sentis son regard chaud se poser sur mon dos. Je ne me retournais pas.

Je rentrais dans la carriole que père avait fait venir pour m’amener dans mon université. Je regardais par la fenêtre et vis la montagne où le chef indien avait emprisonné un démon. Je me remémorais dans ma tête ma venue dans cette maison.

Une larme silencieuse, une seule coula sur mon visage.


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