Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Les Flammes sacrées


Par : ghost
Genre : Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 3


Publié le 11/01/2010 à 20:56:59 par ghost

Non désolé mais vous vous êtes trompé de personne !
Son air de conspirateur commençait vraiment à me taper sur le système. Et je ne lui laissa pas le temps de protester, j'étais dejà dehors. Je devais retourner voir mon oncle, il n'était pas très apprécié des autres paysans mais il s'en accomodait du mieux qu'il le pouvait. Il m'avait accueilli sous son toit lors de ma quatrième année, je le considère comme mon père et bienfaiteur. Etant barde, je voyage beaucoup mais de temps en temps je retourne le voir pour ne pas qu'il se sente trop seul. Sa barraque se situais justement à 2 heures de marches de la taverne et je sentis que ce bon exercice me ferai du bien. Je chantonna alors :


Je ne suis qu’un maillon de l’invisible chaîne
dont Esus, pour toujours, a soudé les maillons.
Je ne suis qu’une feuille au front du vaste chêne,
Que diadème encore le rameau de Gwyddon.
Tout enfant j’ai suivi les leçons de nos sages,
Écouté les propos et recueilli les chants.
Ma mémoire fidèle a transmis leur message
Des monts calédoniens aux îles du couchant.
Je ne suis qu’un chaînon de la chaîne invisible,
Je ne suis qu’un écho des vieilles vérités.

Ah que ça fait du bien de chanter et de laisser ses paroles s'évanouir dans la nuit ! Ah voilà, je suis arrivé ! J'étais tellement en train de me remémorer les paroles de l'autre fou que je n'ai pas vu le temps passer.
TOC TOC

- Qui est-là ?
Un bruit de lame sortie d'un fourreau se fit entendre mais je savai que se n'était que ça vieille lame qu'il utilisais pour chasser.
- Mon oncle ? C'est Syd ! je viens vous passer le bonjour !
- Syd ? Mais c'est qui ça ? Tu te foutrai pas un peu d'ma geule jeune homme ? :noel: ( Désolé j'ai pas pu m'en empêcher )
Arf c'est vrai, j'avai oublier qu'il devenai un peu sénile..
- Votre fils sacre bleu ! Et j'ouvris la porte avec un coup d'épaule, il me reconnu de suite.
- Salut fiston ! Pourquoi tu ne m'a pas dis que c'était toi ?
- Bon c'est pas grave, je repasserai plus tard !
- Non reste ! Qu'est-ce qui t'arrive ? C'est pas souvent que tu viens me voir ...
- Vous me manquiez .. la maison me manque !
- Tu crois ça ? Je m'ennui à être tout seul et il y a quelques semaines j'ai pris une importante décision !
- O_O Je vous écoute !
- Je pars avec toi ! Je finirai mes jours aux cotés de mon fils et je ne peux pas rêvé meilleur fin !
- Hmm pourquoi pas

Après avoir soupé puis mettre endormi, je parti en compagnie de mon oncle sur un chemin de terre qui se trouvai à l'extérieur de la sécurité du petit village dans lequel nous avions vécu pendant 15 ans. Puis le souvenir du vieille homme en noir me revint et me cloua sur place. Qu'est-ce que je faisais là ? Cet homme m'avai prédis une prophétie ! Ce n'était peut-être qu'un vieux fou mais ses propos m'ont paru emplie de vérité. Je pouvai donc courir un danger ! Mais je ne savai pas lequel .
- Syd ! Reposons nous un instant .. je me sens lasse !
- Oui, allons nous asseoir sur cet arbre fendu par la foudre sur le bord de la route.
- Ca te dirai de me raconter t'es aventures ? Tu a du voir pas mal de chose depuis ces trois années à voyagé !
- Pourquoi pas, je t'ai dis la fois ou ..

Un bruit de chevaux vint jusqu'à mes oreilles, je me demandai alors qui pouvai bien fréquenter une route aussi petite et mal entretenue.
Huit cavaliers vinrent en galopant sur leur monture, ils portaient un blason horné d'une rose et leur heaume était relevé.

- Hooo Que faites-vous sur cette route ? Les pauvres n'ont pas le droit d'utiliser les voies de transport de sa majesté !

Hein ? De sa majesté ? Mais .. Oh non, nous avons pris un chemin qui menait directement sur un fief ! Mais logiquement nous ne risquon rien ! je dis alors :

- Que se passe-t-il messire ? Nous ne faisons rien de mal !
- Comment !! Rien de mal ? Tu souille ton essence cette route qui ne t'appartient pas ! Déguerpissez misérable cloporte !

- Je ne vous permet pas ! Retirez vos paroles sale tête de mule !! Sinon je vous refais le portrait !

OH NON, mon oncle vient d'avoir la berlu, il n'a pas dû se rendre compte qu'il parlait à un cavalier lourdement armé et accompagné de sept soldats .. !

- Comment ose-tu ! Sylvan va lui mettre une bonne raclée ! Insiste bien je veux qu'il s'en souvienne !

Un de soldats descendit de cheval et commença à enlever son heaume. Je me mis instinctivement entre les deux. Mais il me poussa négligeamment, me faisant voler sur un tas de feuilles mortes. Impuissant je vis mon oncle subir 3 soufflets et un coup de pommeau sur la tête. La seule chose que je vis avant l'aggression c'était le regard de mon oncle emplit de fierté et près à rejoindre le royaume de l'au delà. Car oui, il était mort, je le sus dès que son corp toucha la sol. J'accouru vers son cadavre ...

Je sentis alors cet étrange pouvoir que j'avai entraperçu dans la taverne. Il m'enveloppa et je sentis cette même chaleur, tout aussi suffocante ! les huit cavaliers me regardaient d'un drôle d'oeil mais ils ne bougeaient pas. J'étais à genoux, à coté du corp de mon oncle et je vis ma main prendre feu !

- AAAAAAAAAAAHHHHH

Une douleur me traverça des pieds à la tête et je vis très nettement le visage des meurtriers, car oui ils étaient tous coupable ! Dans ma haine éperdu je me releva, certain des cavaliers commençaient déjà à dégainner.

- Vous avez tué mon père, mourrez.

Je me laissa guidé par ce feu ardent et je me mis à faire de drôle de figure. les flammes qui sortaient à présent de mes dix doigts avaient une porté de un mètre mais je sentis qu'elles pouvaient aller bien plus loin. Ma soif de vengeance l'emporta et je me mis à laché des jet de lave incandescents sur les chevaliers. Un vrai massacre ! Je ne savai pas d'ou je sortait ces flammes mais une chose était sûre, il ne restait rien des meutriers et leurs cris s'étaient confondus avec les crépitements de leur chair.

- Mais qu'est-ce que j'ai fais ?

Le retour brutal à la réalité me fit un choc ! Une chose était sûre, je devai quitter cet endroit au plus vite ! Même si mon oncle gisait encore sur la route, il m'aurait dit de fuir aussi loin que possible car il vaut mieux pleuré un mort plutôt que deux ! Quoique ..


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