Note de la fic : Non notée
Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.
Par : MarianCross
Genre : Action
Statut : En cours, sweet quotidienne
Chapitre 15 : Sombre cliché
Publié le 29/07/2016 à 12:35:59 par MarianCross
(Soundtrack : )
Quelques heures passèrent depuis la mort du Commandant Amari, une perte considérable, mais surtout, tragique. Non seulement pour Angela, mais également pour les autres. Aujourd'hui, Overwatch avait perdu un membre de valeur et un élément opérationnel exemplaire.
Angela ne voulait pas y croire, c'était un véritable cauchemar et elle n'avait plus la lucidité pour se défaire des images qui hantaient son esprit. D'autant plus que son échec était une terriblement difficile à assumer. Elle se pensait suffisamment forte pour faire revenir Ana, mais la réalité fût tout autre et révéla la véritable faiblesse d'Angela, sa force d'esprit. Elle n'avait pas réussi à surmonter la douleur, aussi atroce soit-elle. Elle n'avait pas eu le courage de faire don de sa vie pour en sauver une autre. A partir de ce constat, était-elle réellement digne de porter le titre de Docteur ? Était-elle digne d'arborer cette croix rouge sur l'épaule de sa tunique. Était-elle seulement digne du don biotique qui lui a été conféré ?
Rare étaient les médecins sélectionnés pour devenir biotiques. Et encore plus rares étaient ceux qui parvenaient à achever leur longue formation pour la maîtrise de ce don. Les biotiques sont des spécialistes de la médecine expérimentale, de véritables faiseurs de miracles habités d'un fabuleux flux d'énergie curateur. Les biotiques étaient la réponse aux limites de la médecine conventionnelle, de véritables avant-gardes.
Malgré la tragédie survenue plus tôt, Angela sût faire preuve de professionnalisme et préféra se focaliser sur les entretiens prévus avec Reyes et McCree dans le cadre de leur évaluation psychologique. Ce n'était pas la peine de songer au cas de Morrison, jamais il ne lui répondrait. Le Docteur Ziegler avait donc délégué cette tâche à un collègue.
Alors qu'elle s'installa dans la petite pièce destinée aux auditions de patient, Angela remarqua les deux gardes derrière Reyes. D'un geste de la main, elle congédia ces derniers qui s'en allèrent sans discuter, puis, la mine sombre, elle s'installa en face de son équipier, une table les séparait. La pièce était baignée d'une vive lumière, un peu trop au goût du Commandant Ziegler.
- Bonjour Gabriel, lança t'elle calmement, sans même lui adresser un regard. De toute manière, il portait un masque, tout comme Jack, cela en devenait presque vexant cette habitude de masquer son visage.
- Vous êtes bien familière, Doc, répondît Reyes avec une voix narquoise. Angela n'était pas d'humeur à jouer encore une fois à ce petite jeu du chat et la souris.
- Pour une fois, je vous demanderais de bien vouloir rester concentré sur l'objet de la séance.
- De l'interrogatoire, vous voulez dire, corrigea Reaper en relevant ses poignets menottés. Je me demande bien à quoi serviront ces entraves si jamais je m'envole en fumée, ricana t-il grassement.
- Elles sont électrifiées, expliqua Angela. Je doute que vous puissiez aller où que ce soit, continua t'elle en tournant les pages du dossier de Reyes. ce dernier grogna en laissant lourdement retomber ses poignets sur la table.
Elle le connaissait très bien, l'avait même côtoyé pendant des années. Mais il n'était plus le même, elle en était persuadée. De plus, il était déjà suffisamment instable de son vivant pour qu'elle s'en méfie deux fois plus une fois revenu d'entre les morts. Il était nécessaire de suivre l'évolution de l'état psychologique des sujets du projet REAPER, il y avait toujours un risque pour que les souvenirs leur revienne, et cette possibilité provoquerait un choc psychologique des plus intenses, difficilement supportable.
- Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? demanda Angela en relevant la tête vers Reaper.
- C'est bizarre Doc, commença Reyes, reprenant son sérieux. Je me sens ... Gabriel hésita longuement et Angela redoubla d'effort pour focaliser son attention sur ce qu'il allait dire. Mort, déclara t'il alors en gloussant. Mais, ce doit être normal, n'est-ce pas Doc ? fît-il mine de demander avec un ton soudain menaçant. Pourquoi vous m'avez fait revenir ! s'écria t-il enfin en tentant de se relever, bloqué par les menottes.
- Il me semble que le Directeur Général ai déjà répondu a cette question, Gabriel, répondît Angela qui avait visionnée les vidéos de la visite de Lacroix dans la cellule du patient, quelques jours plus tôt. Elle n'avait pas vraiment apprécié l'idée qu'il puisse être contrôlé à l'aide d'une simple petite télécommande, mais si c'était là l'assurance de leur sécurité à tous, pourquoi pas.
- Les Omniacs, pesta Reyes, vous ne pensez tout de même pas que deux hommes tels que Jack et moi allons renverser le cours de la guerre ?
- Vos états de service sont impressionnants, vos capacités hors norme, et désormais décuplées depuis votre retour à la vie, constata Angela. Je suis persuadée qu'au contraire, vous serez tous deux de réels atouts dans cette guerre, conclut-elle alors avec conviction.
- Je n'en serais pas si convaincue à votre place Doc, ricana Reaper, Jack est en train de perdre les pédales, et bientôt, il se pourrait qu'il fasse une connerie, Reyes marqua une pause pour se délecter de l'effroi qu'il provoqua chez Angela. C'est qu'il devient complètement marteau ce bon vieux Jack. Angela ne répondît pas, elle cherchait un moyen de détourner la conversation. A cause de vous, termina alors Reaper, achevant littéralement le Docteur qui fût prise de vertige. Hé ouais, le bon vieux Docteur n'a pas su sauver sa chère épouse, c'est qu'il est en train d'en faire une affaire personnelle...
- Ça suffit ! grogna Angela qui ne pouvait accepter d'entendre un mot de plus sortir de sa bouche.
- Qu'est ce qu'il se passe Doc' ? On assume pas ses actes ? Enfin ... Vous n'avez rien fait pour la sauver, rétorqua Reaper en insistant sur la dernière phrase. Angela se leva d'un bond et le gifla avec une telle puissant qu'elle emporta la tête de Reyes dans son mouvement. Ce dernier s'enragea et souleva la table mais il fût bien vite maté par une intense décharge électrique qui le tétanisa, ne pouvant même pas émettre le moindre cri.
- Tu sais quoi Doc, commença t-il une fois le cycle terminé,reprenant son calme, quand j'en aurai l'occasion je te buterai, toi la première. Je te tirerai pas dessus, ce serait bien trop rapide, expliqua t-il. Non. Je vais te tailler en pièce, en petits morceaux. Je vais te faire souffrir, siffla t-il.
- Garde, hurla Angela pour que l'on vienne la chercher, tentant de faire abstraction à ce que Reaper déblatérait.
- Ensuite, je vais me faire le Cowboy pour m'avoir troué aux States, ce sale enfoiré. Je lui tordrai le coup.
- Garde ! insista Angela, terrifiée.
- Puis enfin, ce sera au tour de cet abruti aux airs condescendant. Lacroix. Je lui réserve quelquechose de spécial à celui-là. Ca va pas lui plaire, ni lui, ni à sa femme d'ailleurs. Reyes laissa échapper un rire gras et terriblement glauque tandis que les gardes ouvraient la porte pour permettre à Angela de sortir de la pièce. Il croit qu'il peut me contrôler, mais je vais lui montrer, termina t-il. Vous vous prenez pour qui ! hurla t-il alors, persuadé qu'elle l'entendait derrière la porte. En effet, Angela s'était arrêtée derrière la vitre sans tain, le chef de la sécurité était à côté d'elle. Vous ne pourrez pas nous contraindre à vous obéir, vociféra Reyes, hors de lui. Vous n'avez pas le droit !
- Laissez-le à l'isolement, ordonna froidement Angela, je reviens d'ici quelques minutes, assurez-vous que McCree soit là quand je reviens.
Angela s'en alla, direction son laboratoire, le son mélodieux de la porte ne suffit pas à l'apaiser, elle balaya d'un geste du bras les objets présents sur une petite commode, se coupant involontairement avec un scalpel, elle n'avait même pas mal. Elle hurla puis balaya puis frappa le meuble à plusieurs reprises, manquant de se briser le canal carpien.Elle cessa subitement, essoufflée, puis se laissa retomber le long de la commode. Athéna, qui avait assistée à la scène, lança "Sonate au clair de lune" de sa propre initiative. Angela n'apprécia guère.
- Je ne t'ai rien demandé ! s'écria t'elle en direction de la caméra du laboratoire. Coupe moi ça ! ordonna Angela en pointant son doigts vers le système de surveillance. La musique cessa aussitôt. Laisse moi tranquille Athéna !
L'intelligence artificielle ne répondît pas, Angela soupira une nouvelle fois tandis que les lumières se coupèrent dans le laboratoire. Surprise, elle tâtonna à la recherche de l'interrupteur, c'est alors que son ordinateur s'alluma de lui-même, un visage déformé par les interférence apparût à l'écran.
- Enfin, je vous trouve, se réjouit une voix également déformée. Commandant Ziegler.
- Qui êtes-vous ? Comment me ... Angela fût aussitôt coupée.
- Le temps presse, nous ne pouvons nous introduire dans votre système que quelques secondes. Nous vous demanderons juste de faire attention aux personnes qui vous entourent. Certaines, ne sont pas celles qu'elles prétendent être.
(soundtrack : )
Angela s'apprêta à répondre mais les lumières se rallumèrent et le visage disparu subitement. Soudain, une image apparu sur le moniteur, les cheveux d'Angela semblèrent se dresser sur sa tête lorsqu'horrifiée, elle vît que c'était un cliché d'Ana et Lacroix, aux côté des hommes en armure noire qui les avaient attaqués en Allemagne.
Une annotation en rouge barrait l'image : "Menteurs". Angela paniqua, elle avait le souffle coupé. Elle tituba puis se rattrapa à la table d'opération, les yeux fixés sur cette image. Elle ne pouvait pas y croire, ne comprenait pas.
(End theme : )
Quelques heures passèrent depuis la mort du Commandant Amari, une perte considérable, mais surtout, tragique. Non seulement pour Angela, mais également pour les autres. Aujourd'hui, Overwatch avait perdu un membre de valeur et un élément opérationnel exemplaire.
Angela ne voulait pas y croire, c'était un véritable cauchemar et elle n'avait plus la lucidité pour se défaire des images qui hantaient son esprit. D'autant plus que son échec était une terriblement difficile à assumer. Elle se pensait suffisamment forte pour faire revenir Ana, mais la réalité fût tout autre et révéla la véritable faiblesse d'Angela, sa force d'esprit. Elle n'avait pas réussi à surmonter la douleur, aussi atroce soit-elle. Elle n'avait pas eu le courage de faire don de sa vie pour en sauver une autre. A partir de ce constat, était-elle réellement digne de porter le titre de Docteur ? Était-elle digne d'arborer cette croix rouge sur l'épaule de sa tunique. Était-elle seulement digne du don biotique qui lui a été conféré ?
Rare étaient les médecins sélectionnés pour devenir biotiques. Et encore plus rares étaient ceux qui parvenaient à achever leur longue formation pour la maîtrise de ce don. Les biotiques sont des spécialistes de la médecine expérimentale, de véritables faiseurs de miracles habités d'un fabuleux flux d'énergie curateur. Les biotiques étaient la réponse aux limites de la médecine conventionnelle, de véritables avant-gardes.
Malgré la tragédie survenue plus tôt, Angela sût faire preuve de professionnalisme et préféra se focaliser sur les entretiens prévus avec Reyes et McCree dans le cadre de leur évaluation psychologique. Ce n'était pas la peine de songer au cas de Morrison, jamais il ne lui répondrait. Le Docteur Ziegler avait donc délégué cette tâche à un collègue.
Alors qu'elle s'installa dans la petite pièce destinée aux auditions de patient, Angela remarqua les deux gardes derrière Reyes. D'un geste de la main, elle congédia ces derniers qui s'en allèrent sans discuter, puis, la mine sombre, elle s'installa en face de son équipier, une table les séparait. La pièce était baignée d'une vive lumière, un peu trop au goût du Commandant Ziegler.
- Bonjour Gabriel, lança t'elle calmement, sans même lui adresser un regard. De toute manière, il portait un masque, tout comme Jack, cela en devenait presque vexant cette habitude de masquer son visage.
- Vous êtes bien familière, Doc, répondît Reyes avec une voix narquoise. Angela n'était pas d'humeur à jouer encore une fois à ce petite jeu du chat et la souris.
- Pour une fois, je vous demanderais de bien vouloir rester concentré sur l'objet de la séance.
- De l'interrogatoire, vous voulez dire, corrigea Reaper en relevant ses poignets menottés. Je me demande bien à quoi serviront ces entraves si jamais je m'envole en fumée, ricana t-il grassement.
- Elles sont électrifiées, expliqua Angela. Je doute que vous puissiez aller où que ce soit, continua t'elle en tournant les pages du dossier de Reyes. ce dernier grogna en laissant lourdement retomber ses poignets sur la table.
Elle le connaissait très bien, l'avait même côtoyé pendant des années. Mais il n'était plus le même, elle en était persuadée. De plus, il était déjà suffisamment instable de son vivant pour qu'elle s'en méfie deux fois plus une fois revenu d'entre les morts. Il était nécessaire de suivre l'évolution de l'état psychologique des sujets du projet REAPER, il y avait toujours un risque pour que les souvenirs leur revienne, et cette possibilité provoquerait un choc psychologique des plus intenses, difficilement supportable.
- Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? demanda Angela en relevant la tête vers Reaper.
- C'est bizarre Doc, commença Reyes, reprenant son sérieux. Je me sens ... Gabriel hésita longuement et Angela redoubla d'effort pour focaliser son attention sur ce qu'il allait dire. Mort, déclara t'il alors en gloussant. Mais, ce doit être normal, n'est-ce pas Doc ? fît-il mine de demander avec un ton soudain menaçant. Pourquoi vous m'avez fait revenir ! s'écria t-il enfin en tentant de se relever, bloqué par les menottes.
- Il me semble que le Directeur Général ai déjà répondu a cette question, Gabriel, répondît Angela qui avait visionnée les vidéos de la visite de Lacroix dans la cellule du patient, quelques jours plus tôt. Elle n'avait pas vraiment apprécié l'idée qu'il puisse être contrôlé à l'aide d'une simple petite télécommande, mais si c'était là l'assurance de leur sécurité à tous, pourquoi pas.
- Les Omniacs, pesta Reyes, vous ne pensez tout de même pas que deux hommes tels que Jack et moi allons renverser le cours de la guerre ?
- Vos états de service sont impressionnants, vos capacités hors norme, et désormais décuplées depuis votre retour à la vie, constata Angela. Je suis persuadée qu'au contraire, vous serez tous deux de réels atouts dans cette guerre, conclut-elle alors avec conviction.
- Je n'en serais pas si convaincue à votre place Doc, ricana Reaper, Jack est en train de perdre les pédales, et bientôt, il se pourrait qu'il fasse une connerie, Reyes marqua une pause pour se délecter de l'effroi qu'il provoqua chez Angela. C'est qu'il devient complètement marteau ce bon vieux Jack. Angela ne répondît pas, elle cherchait un moyen de détourner la conversation. A cause de vous, termina alors Reaper, achevant littéralement le Docteur qui fût prise de vertige. Hé ouais, le bon vieux Docteur n'a pas su sauver sa chère épouse, c'est qu'il est en train d'en faire une affaire personnelle...
- Ça suffit ! grogna Angela qui ne pouvait accepter d'entendre un mot de plus sortir de sa bouche.
- Qu'est ce qu'il se passe Doc' ? On assume pas ses actes ? Enfin ... Vous n'avez rien fait pour la sauver, rétorqua Reaper en insistant sur la dernière phrase. Angela se leva d'un bond et le gifla avec une telle puissant qu'elle emporta la tête de Reyes dans son mouvement. Ce dernier s'enragea et souleva la table mais il fût bien vite maté par une intense décharge électrique qui le tétanisa, ne pouvant même pas émettre le moindre cri.
- Tu sais quoi Doc, commença t-il une fois le cycle terminé,reprenant son calme, quand j'en aurai l'occasion je te buterai, toi la première. Je te tirerai pas dessus, ce serait bien trop rapide, expliqua t-il. Non. Je vais te tailler en pièce, en petits morceaux. Je vais te faire souffrir, siffla t-il.
- Garde, hurla Angela pour que l'on vienne la chercher, tentant de faire abstraction à ce que Reaper déblatérait.
- Ensuite, je vais me faire le Cowboy pour m'avoir troué aux States, ce sale enfoiré. Je lui tordrai le coup.
- Garde ! insista Angela, terrifiée.
- Puis enfin, ce sera au tour de cet abruti aux airs condescendant. Lacroix. Je lui réserve quelquechose de spécial à celui-là. Ca va pas lui plaire, ni lui, ni à sa femme d'ailleurs. Reyes laissa échapper un rire gras et terriblement glauque tandis que les gardes ouvraient la porte pour permettre à Angela de sortir de la pièce. Il croit qu'il peut me contrôler, mais je vais lui montrer, termina t-il. Vous vous prenez pour qui ! hurla t-il alors, persuadé qu'elle l'entendait derrière la porte. En effet, Angela s'était arrêtée derrière la vitre sans tain, le chef de la sécurité était à côté d'elle. Vous ne pourrez pas nous contraindre à vous obéir, vociféra Reyes, hors de lui. Vous n'avez pas le droit !
- Laissez-le à l'isolement, ordonna froidement Angela, je reviens d'ici quelques minutes, assurez-vous que McCree soit là quand je reviens.
Angela s'en alla, direction son laboratoire, le son mélodieux de la porte ne suffit pas à l'apaiser, elle balaya d'un geste du bras les objets présents sur une petite commode, se coupant involontairement avec un scalpel, elle n'avait même pas mal. Elle hurla puis balaya puis frappa le meuble à plusieurs reprises, manquant de se briser le canal carpien.Elle cessa subitement, essoufflée, puis se laissa retomber le long de la commode. Athéna, qui avait assistée à la scène, lança "Sonate au clair de lune" de sa propre initiative. Angela n'apprécia guère.
- Je ne t'ai rien demandé ! s'écria t'elle en direction de la caméra du laboratoire. Coupe moi ça ! ordonna Angela en pointant son doigts vers le système de surveillance. La musique cessa aussitôt. Laisse moi tranquille Athéna !
L'intelligence artificielle ne répondît pas, Angela soupira une nouvelle fois tandis que les lumières se coupèrent dans le laboratoire. Surprise, elle tâtonna à la recherche de l'interrupteur, c'est alors que son ordinateur s'alluma de lui-même, un visage déformé par les interférence apparût à l'écran.
- Enfin, je vous trouve, se réjouit une voix également déformée. Commandant Ziegler.
- Qui êtes-vous ? Comment me ... Angela fût aussitôt coupée.
- Le temps presse, nous ne pouvons nous introduire dans votre système que quelques secondes. Nous vous demanderons juste de faire attention aux personnes qui vous entourent. Certaines, ne sont pas celles qu'elles prétendent être.
(soundtrack : )
Angela s'apprêta à répondre mais les lumières se rallumèrent et le visage disparu subitement. Soudain, une image apparu sur le moniteur, les cheveux d'Angela semblèrent se dresser sur sa tête lorsqu'horrifiée, elle vît que c'était un cliché d'Ana et Lacroix, aux côté des hommes en armure noire qui les avaient attaqués en Allemagne.
Une annotation en rouge barrait l'image : "Menteurs". Angela paniqua, elle avait le souffle coupé. Elle tituba puis se rattrapa à la table d'opération, les yeux fixés sur cette image. Elle ne pouvait pas y croire, ne comprenait pas.
(End theme : )