Note de la fic : Non notée

Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.


Par : MarianCross
Genre : Action
Statut : En cours, sweet quotidienne



Chapitre 12 : Blackwatch


Publié le 16/07/2016 à 18:41:26 par MarianCross

( Soundtrack :
)

Une bête de foire, voilà ce qu'il avait l'impression d'être. Reyes faisait les cents pas dans cellule, attendant inlassablement que quelqu'un vienne l'en faire sortir. Les gens passaient devant lui, le toisait d'un air tantôt supérieur, parfois effrayé. Certains semblaient éprouver du dégoût.

Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi il avait été placé en détention après sa pseudo prise d'otage sur la petite fille qui se trouvait dans le labo lors de son réveil. Il n'était pas armé, et il n'aurait certainement pas touché à un cheveux de la petite. Il aurait voulu avoir des réponses, mais n'avait pas pu s’empêcher de se montrer arrogant envers son vieil ami.

Quelle surprise ce fût, de voir Jack débarquer ainsi. Reyes ne comprenait déjà pas comment il s'était retrouvé dans ce labo, il comprenait alors encore moins pourquoi Morrison était lui aussi en vie. Il avait passé les premières heures de sa captivité à apostropher les gens, personne ne daignait les répondre, ou même lui accorder un regard. Il était un véritable fantôme, un rébus ignoré de tous, enfermé entre quatre murs, une vulgaire couchette inconfortable comme seul luxe.

Cela faisait désormais deux jours qu'ils se rongeait le frein dans sa prison. Deux jours qu'il apprenait à vivre avec sa nouvelle enveloppe. Il n'avait pas trop compris comment il était parvenu à sortir de cette cuve sous cette forme immatérielle. Néanmoins, en deux jours, il avait largement eu le loisir de s'essayer à cette nouvelle pratique. Il avait alors compris, qu'instinctivement, il pouvait se débarrasser de sa forme physique pour se déplacer. Il aurait évidemment pu s'échapper, mais c'était sans compter la barrière électrique installée avec les barreaux de sa cellule.

Son nouvel accoutrement était également bien particulier. Cette armure noire, surmontée d'un long manteau de la même couleur lui donnait un air sombre, c'était sans compter ce masque étrange qu'il portait et qu'il avait pût admirer dans la glace. Il se risqua également à essayer de le retirer, mais c'était impossible. C'était comme s'ils ne faisaient qu'un, peut-être fallait-il effectivement accepter cette tenue comme faisant partie de lui. Des griffes étaient fixées sur ses avants-bras, un gadget qu'il jugeait bien utile en combat rapproché.

Il avait hâte d'essayer ça.

Le reste du temps, quand il ne s'entraînait pas à maîtriser sa nouvelle forme, il essayait de se souvenir, tentait de se remémorer les circonstances qui le menèrent à la mort. La seule chose qu'il voyait, c'était ce gigantesque Omniac, et Jack étendu dans son propre sang.

Il n'avait aucun autre souvenir de sa vie antérieure. Enfin. Pas tout à fait. Il se souvenait parfaitement de ce que représentait Morrison pour lui, mais c'était bien tout. Quelques bribes concernant sa propre identité se baladaient également dans sa tête. Néanmoins, tout était flou, c'était comme si quelqu'un avait pénétré son esprit pour lui soutirer ses souvenirs et n'en laisser que quelques une, afin qu'il ne devienne pas une coquille vide.

- Ouverture de la cellule, annonça un homme dans les hauts-parleurs tandis qu'un sonnette retentissait. Les barreaux de la cellule de Reyes se retractèrent dans le sol et le champs électrique se coupa. Reculez ! Dans le fond de votre cellule ! Ordonna la voix à l'intention de Reyes, surprit, tandis que deux tourelles similaires à celles du laboratoire se déployèrent dans deux coins son petit chez lui.

L’intéressé ne bougea pas, il sondait son environnement.

Un homme s'approcha, épaulé de trois gardes armés, un homme en blouse blanche approcha. Il arborait un sourire satisfait. L'homme entra sans gêne dans la cellule de Reyes :

- Charmant endroit, plaisanta l'homme en tâtant son bouc blond tandis que Gabriel le suivait du regard. Vous pouvez nous laisser, dit-il à l'attention des militaires qui l'accompagnaient. Refermez-la cellule, ordonna t-il à la grande surprise de Reyes qui s'approcha des barreaux pendant qu'ils bouclaient la pièce. Il les saisit, puis fût électrisé lorsque le champs se réactiva. Reaper lâcha prise, puis se retourna vers l'inconnu.
- Qu'est ce que tu veux ? siffla Reyes avec méfiance, sa voix était fantomatique. Il aimait ce nouveau timbre.
- Vérifier que mon argent a été correctement investi, annonça t-il en écartant les bras, affublé d'un large sourire. Reyes ne répondît pas, sceptique. Comment ça se passe ici ? Cette cellule est petite, pas très confortable. Il se tût un instant. Sale, constata t-il en passant un doigt sur le lavabo avant de s'essuyer contre sa blouse avec dégoût. On peut certainement trouver un arrangement, tu ne crois pas ?
- T'es qui ? demanda Reyes en relevant le menton, fier dans son malheur. Les bras croisés.
- J'en oublierai presque la politesse la plus élémentaire. Gérard Lacroix, ton nouveau boss, répondît le Directeur Général d'Overwatch en tendant sa main vers Reaper. Ce dernier fixa la main du regard, derrière son masque. Il n'oscilla pas. Lacroix retira finalement son bras en se raclant la gorge, un peu gêné. Reyes s'approcha lentement du Directeur Général.
- Je passes deux jours dans une cellule après m'être retrouvé dans ce foutu laboratoire sans savoir comment, commença Reaper en s'étirant le cou. On me neutralise comme un vulgaire animal, puis on me jette en cellule deux jours durant, sans que personne n'ose me lancer un regard, ni même m'adresser la parole, continua t-il en faisant craquer les phalanges de ses doigts. Et toi, tu débarques dans MA cellule, en te présentant comme mon "boss", siffla le mexicain en poussant Lacroix contre le mur.
- Attends ...

Gérard n'eût pas le temps de dire quoique ce soit que Reyes l'empoigna à la gorge et le souleva contre le mur.

- T'as du cran, concéda Reyes en relâchant Lacroix tandis que les gardes lui hurlait de le lâcher. Ce dernier tomba à genou, tentant de reprendre son souffle alors que Gabriel s'asseyait sur sa couche. J'ai tout un tas de questions sans réponses, tu ferais mieux d'y répondre. Lacroix ricana.
- Tu es peut-être plus fort que moi, Reyes, commença Lacroix en se relevant. Mais tu ferais mieux de te plier à ma volonté. Reaper se releva d'un bond, mais au même moment, Lacroix sorti un détonateur de sa poche, le même que celui que tenait Morrison le jour où il fût neutralisé. Ça te rappelle quelquechose, j'en suis sûr, affirma Lacroix dont le sourire s'était effacé. Maintenant, on se calme.

Reyes grogna, mais daigna se rasseoir, préférant tourner lentement autour du Directeur Général, tel un rapace.

- Tu fais preuve de bien peu de reconnaissance envers celui qui t'as ramené à la vie. Tu me déçois terriblement, regretta Lacroix en suivant son interlocuteur du regard, bougeant désormais en même temps que lui, son regard plongés sur le masque du mexicain.Morrison et toi, en fin de compte, êtes tous deux pareils. Il a eu la même réaction lorsque je suis allé le voir. J'imagine que ton regard, sous ce masque doit être, plein de haine.
- J'ai rien demandé, rétorqua sèchement Reyes.
- Certes, mais je suis sûr que voudrais mettre un terme à cette guerre une bonne fois pour toute. Tu sais, les Omniacs, ces choses qui nous massacrent depuis un peu plus de dix ans. C'est pour ça que je vous ai fait revenir, Jack et toi.

Ces mots eurent l'effet d'une bombe.

- Sydney ... murmura l'ancien soldat, intrigué alors qu'il se remémorait ses nombreux combats contre les machines.
- Tu as une revanche à prendre, annonça Lacroix en rangeant le détonateur dans sa blouse. Ou devrais-je dire, l'Humanité, a une revanche à prendre.
- C'est pour ça que je suis ici, commença Reyes en se regardant dans la glace. Pour mettre un terme à tout ça, déclara t-il, sûr de lui. Comme si ce qu'il disait était imprimé dans son cerveau, profondèment ancré dans son subconscient. Il n'avait même pas l'impression de contrôler ce qu'il disait.
- Précisèment, répondît Lacroix avec un énième sourire satisfait en coin. Tu fais désormais partie de Blackwatch, continua t-il alors que les barreaux se rétractaient et que le champs électrique cessait. Demain, dès l'aube, tu prendras attache avec le Commandant Ziegler, vous vous connaissez déjà, continua Lacroix en se retourna vers Reyes qui était perdu dans un tourbillon de souvenirs. Tu feras ce que je te dirais de faire, car n'oublie pas ...

A ce moment là, Reyes se retrouva paralysé et terrassé par une terrible douleur. Son corps tout entier le brûlait. Il tomba au sol, hurlant sa souffrance, con corps entier était contracté.

- J'ai le contrôle, murmura Lacroix en quittant la pièce, affichant un sourire inquiétant tandis que les cris de Reyes résonnaient.
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Le lendemain, Route 66, Colorado, Amérique du Nord.


McCree poussa violemment la porte du bar, surprenant le monde qui s'y trouvait. Il s'arrêta net sur le pas de la porte, tirant vulgairement sur son cigare.

- Dégagez, ordonna t-il calmement tandis que tout le monde l'observait. Les clients ne se firent pas prier, et tous sortirent de l'établissement. Jesse cracha son cigare puis s'avança vers le comptoir par dessus lequel passa un homme. Pas toi, siffla Jesse en le repoussant violemment vers le bar. Il le retourna, attrapa sa tête et l'écrasa violemment contre le bois du comptoir :

-Vous me faites mal ! hurla tant bien que mal l'employé.
- Et ? demanda Jesse en enfonçant un peu plus la tête du type. Tu sais pourquoi je suis ici. Je te donne une chance de me dire où il est. Une seule, gamin, expliqua McCree en dégainant et armant le marteau de son Pacificateur, le revolver qu'il chérissait depuis tant d'années.

Il régnait un silence inquiétant dans l'établissement de débit de boisson. Seul le bruit des ventilateurs abîmés, fixés au plafond était perceptible. L'employé leva lentement le bras et pointa son doigt en direction des cuisines, derrière le comptoir.

- Tire-toi, ordonna Jesse en lâchant prise. Le jeune homme tomba en s'en allant, il avait un énorme hématome sur le visage.

(Soundtrack NE PAS RELANCER :
)

Les bottes de McCree résonnèrent sur le carrelage sale tandis qu'il poussait la porte des cuisines. Il traversa la pièce, étrangement vide. Les employés avaient quittés précipitamment les lieux. Le plongeur n'avait même pas coupé l'eau, elle débordait du lavabo, brûlante. Il s'approcha d'une porte qui donna sur un couloir peu éclairé. Au bout, une porte sur laquelle était apposé une plaque "Personnel uniquement", il la poussa et trouva finalement la personne qu'il cherchait, ligotée à un siège et ballonnée. Morte.

Le sang de Jesse ne fît qu'un tour tandis qu'il esquivait le poing qui s'abattait sur lui depuis son dos. Le cowboy roula au sol et vida le barillet de son arme sur son assaillant qui disparu dans une sombre fumée. Un rire fantomatique retentit.

- C'est quoi cette histoire encore ? demanda McCree en ramassant son chapeau, à l'affût du moindre mouvement.

Un mouvement d'air près de lui le fît tilter tandis qu'un poing se dessinait pour le frapper. Jesse s'en saisit, cette fois-ci, il distingua clairement l'homme qui s'en prenait à lui, affublé d'un long manteau noir et d'un masque de mort blanc. Encapuchonné. McCree tenta de réaliser une clé de bras à l'individu qui lui administra un violent coup de genou, avant d’enchaîner avec un crochet du droit. Déstabilisé, McCree lança une grenade sur son agresseur, cette dernière explosa et l'aveugla. Jesse en profita pour recharger tandis que l'homme disparaissait encore une fois.

- Bon sang, t'es qui ? hurla McCree en se plaquant contre un mur. L'inconnu rigola encore une fois.
- La mort incarnée, répondît t-il en lui rentrant dedans de plein fouet, l'explosant contre le mur.

McCree hurla de douleur tandis que l'individu le faisait basculer au sol. McCree attrapa la tête de son adversaire et la fracasse contre la sienne, fissurant son horrible masque, il le fît ensuite basculer par dessus lui et récupéra son arme au passage. Il tira une balle, que l'homme esquiva dans un voile sombre, une deuxième, qui sembla également le traverser tandis qu'il exécutait des mouvements épileptiques accompagnés de fumée noire. Cette fois-ci, Jesse déchargea le barillet dans son adversaire qui disparu une énième fois.

Reaper sortit de la pièce, il devait récupérer. Il s'assura de ne pas être blessé puis s'en alla. Il fallait trouver un autre moins de l'arrêter.
De son côté, Jesse patienta plusieurs minutes dans la pièce, s'assurant que son adversaire ne reviendrait pas. Il essuya le sang qu'il avait sur le visage d'un revers de la main puis décida finalement de s'approcher du cadavre de l'homme qu'il cherchait, troué de partout. Ses vêtements étaient tâchés de sang, et le plancher en était également recouvert.

En sueur, Jesse pris le chemin de la sortie, prudent, à l'affût du moindre mouvement. Un rire résonna encore une fois dans l'enceinte du bâtiment. Jesse ne pouvait pas localiser sa provenance, mais une chose était sûre, il ne devait pas traîner ici. Un porte fût pulvérisée à l'autre bout du couloir, tandis que l'homme au long manteau courait vers lui, laissant de la fumée noire dans son sillage. McCree tira une balle, deux balles, trois balles, toutes passèrent au travers de l'individu, il décida finalement de lui jeter une autre grenade aveuglante qui le fît disparaître.

Jesse arriva finalement dans la salle de restauration, un homme et une femme barrait la porte de sortie. Angela tira avec son arme électromagnétique. Lacroix la lui avait fourni pour neutraliser McCree, mais également Morrison ou Reyes si ces derniers venaient à échapper à son contrôle. L'arme fonctionne encore mieux lorsque la cible est considérée comme mi-organique, mi-synthétique, ce qui est leur cas à tous les trois.

En effet, les rapports sur McCree indiquaient que ce dernier avait perdu son bras gauche dans un accident et qu'il avait été remplacé par un membre mécanique. Pour ce qui est de Morrison et Reyes, c'est un peu plus sombre, car pour les faire revenir à la vie, certaines parties de leur corps avaient étés remplacées par des implants artificiel.

C'est grâce à ces implants, qu'Overwatch peut les garder sous contrôle. C'est là tout l’intérêt de Blackwatch, Angela le savait car elle avait reçu plus tôt des rapports qu'elle n'avait jamais vu sur son ordinateur. L'expéditeur était inconnu.

McCree s'écroula au sol, en hurlant tandis que son corps était ravagé par les volts. Il convulsa un moment avant de s'arrêter, inerte. Reaper les rejoignit alors. Il donna un coup de pieds pour dégager le revolver et souleva Jesse d'une main en l’agrippant par le col. Il le traîna jusque l'extérieur où Lena faisait atterrir le vaisseaux dans lequel ils étaient arrivés. Sur le chemin, il manqua de percuter Angela en grognant.

Angela resta un moment dans le bar, elle remettait de plus en plus en cause les intentions de Lacroix, malgré le discours qu'il lui avait tenu l'autre jour dans son bureau. Les rapports qu'elle avait reçus lui signifièrent clairement qu'elle n'avait effectuée qu'une toute petite partie du travail consistant à réparer les dégâts corporels. le reste du projet REAPER faisait état de manipulation et d'endoctrinement. Le but était évident, faire de ces hommes des machines de guerre. Mais cette guerre valait-il qu'ils sacrifient leur humanité ? Angela n'en était pas si sûre et s'en voulait d'avoir participé à ce projet.

( Soundtrack RELANCER SI NECESSAIRE :
)

Plus que jamais, elle se sentait seule, c'est alors qu'elle senti une main se poser sur son épaule. Elle tourna la tête et se retrouva face à la visière rouge de Morrison.

- Tu vas bien ? demanda ce dernier, sans qu'Angela ne puisse lire l'expression de son visage qui était recouvert.
- C'est juste que ... Jepenses savoir ce que Lacroix va faire de lui ... admit Angela en baissant la tête. Elle s'éloigna pour marcher un pas, baladant ses doigts gantés le long du bar. Comment te sens-tu, toi ? Jack sembla surpris par la question.
- Très bien, pourquoi ? répondît-il en passant par dessus le bar pour regarder les bouteilles d'alcool.
- C'est très délicat à expliquer, et je ne voudrais pas te vexer, commença Angela en se retrouvant face à un tableau sur lequel plusieurs photos du canyon du Colorado étaient accrochées. Ce n'est peut-être pas le bon moment.
- Nous n'avons pas vraiment eu le temps de discuter depuis que j'ai neutralisé Reyes dans ce laboratoire, déclara Morrison en débouchant une bouteille de Scotch. Alors je t'écoute, dis moi tout. Lena et Reyes attendront bien un peu, dit-il en remplissant un verre d'alcool. Il s'attabla au bar et posa son fusil dessus. Très charmante cette petite anglaise d'ailleurs. Quel âge elle a déjà ?
- 17 ans, répondît Angela, mais c'est certainement le meilleur pilote des Nations-Unies. Jack se tût. De quoi tu te souviens ? demanda subitement Angela en se rapprochant de lui, de l'autre côté du comptoir. Jack sembla s'assombrir, mais elle n'en était pas sûre.
- Je vois ma mort dans mes rêves. Souvent, répondît t-il en sifflant son verre d'un trait. Un cauchemar que je n'oublierai jamais, continua l'ancien Commandant en reposant son verre. Il tendit la bouteille à Angela qui refusa d'un hochement de tête.
- Et ... C'est tout ? demanda t-elle en s'asseyant tandis que le regard de Jack semblait se perdre dans le fond de son verre.
- Non ... Bien sûr que non, répondît t-il en se servant un deuxième verre. Parfois, dit-il en reposant la bouteille. Je vois son visage. Il me hante, Angela, admit Morrison en buvant le contenu de son verre %^--sec.
- Ana ... murmura Angela, attristée.
- Elle me manque.
- Je fais tout ce que je peux Jack. Je te l'assure, elle sera bientôt rétablie, coupa t-elle en prenant ses mains dans les siennes. Il releva la tête. Il était étrange de ne pouvoir voir ses yeux. Elle aurait voulu savoir ce qu'il se cachait en dessous. Mais si elle revient Jack, personne ne peut savoir comment elle encaissera le fait de te savoir vivant.

Morrison lâcha ses mains et se releva brusquement. Il semblait bouillir. Assez pour aujourd'hui, Commandant. Il attrapa son arme et sorti du bâtiment. Angela resta seule au bar. Ce projet avait impliqué tellement de choses auxquelles personne n'avait pensé.

Elle était néanmoins satisfaite de constater que contrairement à ce qu'avait assuré Lacroix, Morrison avait gardé la plupart de ces souvenirs intacts.

(Ending :
)


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