Note de la fic :
Publié le 29/08/2016 à 16:38:54 par maKharena
En sortant du lycée, l'esprit encore endormi par les dernières heures de cours, il n'y avait plus qu'une chose qui occupait mes pensées : la soirée qui aurait lieu ce soir. Si toute la classe paraissait excitée à l'idée de boire et de danser ensemble, c'était loin d'être mon cas.
J'avais toujours été assez timide et à la plupart des fêtes, je trouvais une excuse bidon pour ne pas venir, sauf que là, j'étais à court d'idées. Ce n'était pas ma première soirée, évidemment, mais c'était la première que je faisais au lycée et j'avais peur que l'ambiance soit un peu plus violente, vu que l'organisateur avait pour réputation de ne pas trop rester dans les clous.
Avant toute chose, il nous fallait nous préparer, c'était pourquoi Gwen et moi marchions en direction de ma maison. Mon amie avait décidé que j'avais besoin de son expérience et elle allait m'en faire profiter. Pour elle, ce n'était qu'une fête parmi tant d'autres.
Autour de nous, les immenses tours grisâtres nous cachaient le soleil et donnaient à ce quartier cette ambiance oppressante que les gens détestaient lorsqu'ils le traversaient. Moi-même, je regrettais de vivre ici, dans la misère la plus totale. Chose étonnante pour un quartier pauvre, il n'y avait aucun SDF ici, je supposai que les quelques uns qui s'étaient risqués là s'étaient fait tabasser par une bande de connards en manque de violence.
Par endroits, nous croisions des groupes de jeunes qui nous regardaient avec envie, surtout Gwen, et je sentais mon cœur commencer à s'accélérer. J'avais l'habitude de faire ce chemin pour rentrer chez moi, mais jamais je ne m'étais habituée à ces mâles qui paraissaient nous violer d'un simple regard.
Mon amie, quant à elle, ne semblait aucunement gênée par ces manifestations d'hormones. C'était pourtant elle qui en était la cause, mais elle réussissait à les ignorer avec une aisance que je lui enviais.
Finalement, nous atteignîmes le trou béant qui servait de porte à mon immeuble. Devant l'entrée, je saluais Joe, un ami de mon père qui fumait une cigarette avec le désespoir dans le regard, puis nous montâmes quatre à quatre les vieilles marches poussiéreuses qui nous menaient à mon appartement.
Là, j'enfonçai la clé dans la porte où était tagué "Clara, j'te bez" puis pénétrai dans mon salon, Gwen sur les talons. Clara, c'était la voisine du dessus, l'artiste avait confondu l'étage et nous n'avions pas eu le courage de gommer son œuvre.
À peine rentrée, je menai Gwen jusque dans ma chambre, fermai la porte derrière moi et me projetai sur lit pour m'y étaler de tout mon long.
-"Déshabille toi, je m'occupe de fouiller ton armoire." Me dit-elle avec l'air d'une petite fille qui va commencer un jeu amusant.
Calmement, j'acquiesçai et ôtai mon t-shirt blanc, mon jean, puis j'en fis une boule que je jetai dans un coin de la pièce. Le bordel était déjà si présent dans l'endroit que, mêlés aux différentes affaires sales, je ne réussis même pas à voir où ils avaient atterri.
-"Plutôt sexy ou chic ?" Me demanda Gwen après plusieurs minutes.
-"Toi tu vas faire quoi ?
-"C'est une vrai question ? On est dans une soirée d'ados, pas à un gala. Mais je sais que t'as quelques problèmes au niveau de l'assumation du fait que tu es une fille alors je...
-Bon, si tu veux, sexy.
-Très bien." S'exclama-t-elle, satisfaite.
Elle se mît alors à fouiller de plus belle dans mon armoire pour en sortir un short en jean et haut noir qui laissait mon dos nu, en plus de m'arriver au niveau du nombril.
-"Ça te va ?
-Tu te rends compte que je porte ça à la plage ? On est en mai là !
-Tu mettras un manteau, je suppose que l'appart' de Jérémy est chauffé.
-Je vais me faire violer dans la rue avec ça, meuf.
-Mais nan, je porte ça tout le temps, ça m'est jamais arrivé, et Dieu sait que je suis mille fois plus belle que toi.
-Répète ça pour voir ?
-Dieu sait que je...
-Tu l'auras voulu !"
D'un bond, je me jetai sur elle et la fis s'écrouler au sol, là je maintins ses poignets en place avant de lui lancer un sourire arrogant.
-"C'est qui la plus belle maintenant ?" Demandai-je.
Et là, contre toute attente, elle releva la tête et déposa un baiser sur mes lèvres. D'un coup, je relâchai la pression et reculai de quelques pas en arrière, ce qui la fit éclater de rire et lui permis de se relever.
-"C'est moi." Répondit-elle gaiement. "Maintenant enfile ta tenue, et puis mets moi un soutif plus push-up, là c'est n'importe quoi.
-Tu t'es prise pour Cordula ?
-Ouaip. Allez, estime toi heureuse que je te demande pas de le rembourrer."
Un regard malicieux sur le visage, elle me tendit ma tenue ainsi qu'un soutien gorge choisi par ses soins dans la garde robe. Ensuite, elle sortit sa propre tenue de son sac et commença à se déshabiller pendant que je libérai ma poitrine.
Quelques minutes après, nous fûmes toutes deux parées de nos plus beaux atouts. Moi qui avais l'intime conviction que j'allais mourir de froid, je me ravisais en voyant le costume de Gwen. Il s'agissait d'une robe sans manche qui lui laissait comme moi le dos nu, mais qui en plus ne couvrait pas toute la partie entre son cou et son nombril dans une ligne verticale. Ainsi, elle ne portait aucun soutien gorge et l'espace séparant ses deux seins était à la vue de tous. De plus, sa robe s'arrêtait quelques millimètres au dessous de ses fesses et j'étais sûre que sa culotte allait apparaître à un moment de la soirée.
-"Tu vas vraiment sortir comme ça ?
-Bah ouais ? C'est chic et sexy, pas de compromis avec moi.
-Tu te rends compte que t'es une ado de seize ans, pas une pute de vingt-cinq ans ?
-Écoute, ma grosse, dans la vie il y a les filles et les garçons. Et il se trouve que moins on met de tissu, plus on est belle aux yeux de ces garçons, c'est pas moi qui vais me plaindre de ne pas devoir être engoncée dans trois tonnes de vêtements.
-T'as envie de te faire violer par trois gars ce soir ?
-Ce serait un bon début." Répondit-elle en souriant. "On va se maquiller ?"
Nous quittâmes alors ma chambre pour nous rendre dans la salle de bain. Sur le chemin, je croisai ma mère qui regardait la télé dans son canapé. Lorsqu'elle nous vit dans nos tenues respectives, ses yeux s'agrandirent et je compris qu'elle s'apprêtait à nous faire une crise.
-"Je peux savoir où tu crois aller comme ça ?
-En soirée.
-Dans cette tenue ? Et que vont penser les garçons ?
-Que je suis belle. Autre chose ?
-Ils vont penser que tu es une fille facile ! C'est ce que tu veux ma chérie ? Tu veux qu'on te prenne pour une fille facile ?
-Écoutez madame" riposta Gwen. "Léa a peut être envie de pouvoir choisir son mec pour ne pas tomber sur le premier connard venu, et même si vous vous êtes satisfaite de peu, ce n'est pas le cas de tout le monde. Le choix c'est bien, mais pour l'avoir, il faut être attractive."
Ma mère ne sut plus quoi répondre, son visage se décomposa et nous en profitâmes pour rentrer dans la salle de bain et éclater de rire. Je n'avais jamais aimé ma mère, elle avait raté sa vie, épousé un idiot et n'avait pas su se trouver de travail, elle méritait les insultes de Gwen et la voir ainsi réagir était hilarant.
Après une séance de maquillage qui dura presque une demi-heure, suite aux nombreux affrontements physiques qui l'entrecoupèrent, je passais quelques secondes à m'observer dans le miroir.
Mes cheveux bruns tombaient jusque dans le milieu de mon dos, cachant en partie sa nudité, tandis que mes sourcils donnaient un air malicieux à mon regard bleuté. Mes cils, agrandis pour l'occasion à force de subterfuges, me donnaient l'air d'une séductrice tandis que mes lèvres légèrement rosées attiraient inéluctablement le regard, en contraste avec mon visage bronzé.
Dans son décolleté, ma poitrine n'était pas simplement à la vue de tous, elle demandait à ce qu'on la regarde et, avec le push-up que Gwen m'avait choisi, je devais avouer qu'elle me rendait assez fière.
Je me retournai un instant pour observer mon dos et la façon dont le short me moulait les fesses. Je n'avais jamais eu beaucoup de formes et, face à Gwen, c'était ridicule, mais je restais assez heureuse des bosses qui se formaient visiblement sous le jean.
Si avec ça je ne me faisais pas draguer par tous les garçons de la soirée, c'était à n'y rien comprendre.
Nous étions prêtes à partir et mon cœur était sur le point d'exploser, l'instant de vérité était proche...
J'avais toujours été assez timide et à la plupart des fêtes, je trouvais une excuse bidon pour ne pas venir, sauf que là, j'étais à court d'idées. Ce n'était pas ma première soirée, évidemment, mais c'était la première que je faisais au lycée et j'avais peur que l'ambiance soit un peu plus violente, vu que l'organisateur avait pour réputation de ne pas trop rester dans les clous.
Avant toute chose, il nous fallait nous préparer, c'était pourquoi Gwen et moi marchions en direction de ma maison. Mon amie avait décidé que j'avais besoin de son expérience et elle allait m'en faire profiter. Pour elle, ce n'était qu'une fête parmi tant d'autres.
Autour de nous, les immenses tours grisâtres nous cachaient le soleil et donnaient à ce quartier cette ambiance oppressante que les gens détestaient lorsqu'ils le traversaient. Moi-même, je regrettais de vivre ici, dans la misère la plus totale. Chose étonnante pour un quartier pauvre, il n'y avait aucun SDF ici, je supposai que les quelques uns qui s'étaient risqués là s'étaient fait tabasser par une bande de connards en manque de violence.
Par endroits, nous croisions des groupes de jeunes qui nous regardaient avec envie, surtout Gwen, et je sentais mon cœur commencer à s'accélérer. J'avais l'habitude de faire ce chemin pour rentrer chez moi, mais jamais je ne m'étais habituée à ces mâles qui paraissaient nous violer d'un simple regard.
Mon amie, quant à elle, ne semblait aucunement gênée par ces manifestations d'hormones. C'était pourtant elle qui en était la cause, mais elle réussissait à les ignorer avec une aisance que je lui enviais.
Finalement, nous atteignîmes le trou béant qui servait de porte à mon immeuble. Devant l'entrée, je saluais Joe, un ami de mon père qui fumait une cigarette avec le désespoir dans le regard, puis nous montâmes quatre à quatre les vieilles marches poussiéreuses qui nous menaient à mon appartement.
Là, j'enfonçai la clé dans la porte où était tagué "Clara, j'te bez" puis pénétrai dans mon salon, Gwen sur les talons. Clara, c'était la voisine du dessus, l'artiste avait confondu l'étage et nous n'avions pas eu le courage de gommer son œuvre.
À peine rentrée, je menai Gwen jusque dans ma chambre, fermai la porte derrière moi et me projetai sur lit pour m'y étaler de tout mon long.
-"Déshabille toi, je m'occupe de fouiller ton armoire." Me dit-elle avec l'air d'une petite fille qui va commencer un jeu amusant.
Calmement, j'acquiesçai et ôtai mon t-shirt blanc, mon jean, puis j'en fis une boule que je jetai dans un coin de la pièce. Le bordel était déjà si présent dans l'endroit que, mêlés aux différentes affaires sales, je ne réussis même pas à voir où ils avaient atterri.
-"Plutôt sexy ou chic ?" Me demanda Gwen après plusieurs minutes.
-"Toi tu vas faire quoi ?
-"C'est une vrai question ? On est dans une soirée d'ados, pas à un gala. Mais je sais que t'as quelques problèmes au niveau de l'assumation du fait que tu es une fille alors je...
-Bon, si tu veux, sexy.
-Très bien." S'exclama-t-elle, satisfaite.
Elle se mît alors à fouiller de plus belle dans mon armoire pour en sortir un short en jean et haut noir qui laissait mon dos nu, en plus de m'arriver au niveau du nombril.
-"Ça te va ?
-Tu te rends compte que je porte ça à la plage ? On est en mai là !
-Tu mettras un manteau, je suppose que l'appart' de Jérémy est chauffé.
-Je vais me faire violer dans la rue avec ça, meuf.
-Mais nan, je porte ça tout le temps, ça m'est jamais arrivé, et Dieu sait que je suis mille fois plus belle que toi.
-Répète ça pour voir ?
-Dieu sait que je...
-Tu l'auras voulu !"
D'un bond, je me jetai sur elle et la fis s'écrouler au sol, là je maintins ses poignets en place avant de lui lancer un sourire arrogant.
-"C'est qui la plus belle maintenant ?" Demandai-je.
Et là, contre toute attente, elle releva la tête et déposa un baiser sur mes lèvres. D'un coup, je relâchai la pression et reculai de quelques pas en arrière, ce qui la fit éclater de rire et lui permis de se relever.
-"C'est moi." Répondit-elle gaiement. "Maintenant enfile ta tenue, et puis mets moi un soutif plus push-up, là c'est n'importe quoi.
-Tu t'es prise pour Cordula ?
-Ouaip. Allez, estime toi heureuse que je te demande pas de le rembourrer."
Un regard malicieux sur le visage, elle me tendit ma tenue ainsi qu'un soutien gorge choisi par ses soins dans la garde robe. Ensuite, elle sortit sa propre tenue de son sac et commença à se déshabiller pendant que je libérai ma poitrine.
Quelques minutes après, nous fûmes toutes deux parées de nos plus beaux atouts. Moi qui avais l'intime conviction que j'allais mourir de froid, je me ravisais en voyant le costume de Gwen. Il s'agissait d'une robe sans manche qui lui laissait comme moi le dos nu, mais qui en plus ne couvrait pas toute la partie entre son cou et son nombril dans une ligne verticale. Ainsi, elle ne portait aucun soutien gorge et l'espace séparant ses deux seins était à la vue de tous. De plus, sa robe s'arrêtait quelques millimètres au dessous de ses fesses et j'étais sûre que sa culotte allait apparaître à un moment de la soirée.
-"Tu vas vraiment sortir comme ça ?
-Bah ouais ? C'est chic et sexy, pas de compromis avec moi.
-Tu te rends compte que t'es une ado de seize ans, pas une pute de vingt-cinq ans ?
-Écoute, ma grosse, dans la vie il y a les filles et les garçons. Et il se trouve que moins on met de tissu, plus on est belle aux yeux de ces garçons, c'est pas moi qui vais me plaindre de ne pas devoir être engoncée dans trois tonnes de vêtements.
-T'as envie de te faire violer par trois gars ce soir ?
-Ce serait un bon début." Répondit-elle en souriant. "On va se maquiller ?"
Nous quittâmes alors ma chambre pour nous rendre dans la salle de bain. Sur le chemin, je croisai ma mère qui regardait la télé dans son canapé. Lorsqu'elle nous vit dans nos tenues respectives, ses yeux s'agrandirent et je compris qu'elle s'apprêtait à nous faire une crise.
-"Je peux savoir où tu crois aller comme ça ?
-En soirée.
-Dans cette tenue ? Et que vont penser les garçons ?
-Que je suis belle. Autre chose ?
-Ils vont penser que tu es une fille facile ! C'est ce que tu veux ma chérie ? Tu veux qu'on te prenne pour une fille facile ?
-Écoutez madame" riposta Gwen. "Léa a peut être envie de pouvoir choisir son mec pour ne pas tomber sur le premier connard venu, et même si vous vous êtes satisfaite de peu, ce n'est pas le cas de tout le monde. Le choix c'est bien, mais pour l'avoir, il faut être attractive."
Ma mère ne sut plus quoi répondre, son visage se décomposa et nous en profitâmes pour rentrer dans la salle de bain et éclater de rire. Je n'avais jamais aimé ma mère, elle avait raté sa vie, épousé un idiot et n'avait pas su se trouver de travail, elle méritait les insultes de Gwen et la voir ainsi réagir était hilarant.
Après une séance de maquillage qui dura presque une demi-heure, suite aux nombreux affrontements physiques qui l'entrecoupèrent, je passais quelques secondes à m'observer dans le miroir.
Mes cheveux bruns tombaient jusque dans le milieu de mon dos, cachant en partie sa nudité, tandis que mes sourcils donnaient un air malicieux à mon regard bleuté. Mes cils, agrandis pour l'occasion à force de subterfuges, me donnaient l'air d'une séductrice tandis que mes lèvres légèrement rosées attiraient inéluctablement le regard, en contraste avec mon visage bronzé.
Dans son décolleté, ma poitrine n'était pas simplement à la vue de tous, elle demandait à ce qu'on la regarde et, avec le push-up que Gwen m'avait choisi, je devais avouer qu'elle me rendait assez fière.
Je me retournai un instant pour observer mon dos et la façon dont le short me moulait les fesses. Je n'avais jamais eu beaucoup de formes et, face à Gwen, c'était ridicule, mais je restais assez heureuse des bosses qui se formaient visiblement sous le jean.
Si avec ça je ne me faisais pas draguer par tous les garçons de la soirée, c'était à n'y rien comprendre.
Nous étions prêtes à partir et mon cœur était sur le point d'exploser, l'instant de vérité était proche...