Note de la fic :
Publié le 11/10/2010 à 20:15:10 par Games
Evoquer une véritable vénération pour un objet. Evoquez votre relation à l'objet avec passion et du respect voir de la considération.
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Un passage dans un jardin me permettra sans doute de me rappeler ô combien un arbre est porteur de sens. Il éveille les nôtres et nous montre sa douceur et son extrême vitalité. Cet être sympathique se dévoile sous tous ses angles lorsque nous y prêtons attention. Il nous parle à voix basse par le frétillement de ses feuilles et le craquement houleux de ses branches. Il nous appelle et nous interpelle en se penchant à notre oreille.
Je pourrais me souvenir précisément de mon oncle qui, à l’aide d’une bonne scie, se préparait à couper un vieux chêne centenaire. Il le contemplait des racines à la cime, un coup de vent balaya son visage et fit crier les feuilles. Mon oncle, s’arrêtant d’une dizaine de pas de la masse verdoyante, baissa la tête d’un air consterné et jurant de ne plus toucher d’être feuillus.
Je m’approche souvent de l’un de ces géants, trouvant en eux une écoute inégalée et d’un même côté, un silence hors du commun. Le changement de leurs vêtements à chaque saison fait de leur existence une surprise continue. Dès que le temps me le permet, je cours voir ces amis auxquels j’accrois de l’importance, m’accrochant et grimpant ça et là à leurs membres tentaculaires et contemplant leurs camarades du sommet de leur tête.
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Un passage dans un jardin me permettra sans doute de me rappeler ô combien un arbre est porteur de sens. Il éveille les nôtres et nous montre sa douceur et son extrême vitalité. Cet être sympathique se dévoile sous tous ses angles lorsque nous y prêtons attention. Il nous parle à voix basse par le frétillement de ses feuilles et le craquement houleux de ses branches. Il nous appelle et nous interpelle en se penchant à notre oreille.
Je pourrais me souvenir précisément de mon oncle qui, à l’aide d’une bonne scie, se préparait à couper un vieux chêne centenaire. Il le contemplait des racines à la cime, un coup de vent balaya son visage et fit crier les feuilles. Mon oncle, s’arrêtant d’une dizaine de pas de la masse verdoyante, baissa la tête d’un air consterné et jurant de ne plus toucher d’être feuillus.
Je m’approche souvent de l’un de ces géants, trouvant en eux une écoute inégalée et d’un même côté, un silence hors du commun. Le changement de leurs vêtements à chaque saison fait de leur existence une surprise continue. Dès que le temps me le permet, je cours voir ces amis auxquels j’accrois de l’importance, m’accrochant et grimpant ça et là à leurs membres tentaculaires et contemplant leurs camarades du sommet de leur tête.