Note de la fic : 
Publié le 27/09/2015 à 22:56:38 par Arni
Chapitre 10 : Réunion
12 février 2051 – Maison Blanche, Washington DC.
L’avion Byzantum 400 se posa sur le sol washingtonien et coupa ses propulseurs lui permettant de se poser et d’atterrir verticalement. Sans cette technologie, il n’aurait pas été possible d’improviser des pistes d’atterrissages un peu partout dans le pays afin d’approvisionner tous les camps en nourriture. Peu de temps après l’atterrissage, tout le petit monde contenu dans le Byzantum depuis Atlanta en sortit. Le frère de Ned fut surpris d’avoir en face de soi une des plus belles brochettes de dirigeants américains : Biccock Obama, le président était accompagné du Directeur de la CIA : David Ayrtès ainsi que du secrétaire à la Défense : Oliver W. Hagel. Ben fut très surpris de cet accueil aussi prestigieux qu’inattendu provoquant en lui une pensée très nette, « Je ne suis pas prêt de revoir Cat », pensa-t-il. L’homme aux longs cheveux noirs s’avança en direction des 3 personnes qu’il avait en face de lui et tira une révérence afin de les saluer. Le président leur demanda de le suivre, c’est ce qu’ils firent. Obama emmena tout ce petit monde dans le bureau le plus célèbre du pays, le Bureau Ovale. Cette pièce était le siège du président au sein de la Maison Blanche depuis un grand nombre d’année. Benjamin et ses camarades posèrent leurs fesses sur les sièges blancs qui entouraient le bureau de Biccock. Le frère de Liana remarqua la présence d’un homme barbu qu’il n’avait jamais vu, assis sur une chaise au fond du bureau.
Le président des USA fut le premier à prendre la parole.
« Pour commencer, ayons tous une pensée pour le récemment disparu et aussitôt regretté John Kingston, décédé pendant une mission pour l’Agence. Dr Rezko, Benjamin, Robert, James, si vous êtes réunis aujourd’hui dans mon bureau, vous devez vous douter qu’il s’agit d’une affaire qui touche à la sécurité nationale. La découverte qui a été faite au CDC, que le virus est un virus créé en laboratoire, change complètement la donne en ce qui concerne l’invasion. Il s’agit donc d’une attaque biologique qui a été dirigée sur le continent américain. Il faut absolument trouver qui est responsable de ce massacre qui a décimé le pays ainsi que les pays autours. Nous ne tenons pas à ébruiter cette nouvelle dans la presse. Nous avons donc besoin de vous pour enquêter sur l’origine du virus. Cette quête va peut-être prendre du temps parce qu’on ne sait pas exactement par où commencer. Je pense que la piste qu’il faut explorer est la piste européenne. Nous ne sommes pas vraiment en bons termes avec eux depuis la fin de la guerre, même si ça me parait capillotracté comme théorie, c’est la piste que vous allez explorer en premier. David Ayrtès nous a parlé d’un endroit nommé Science Recon Biotechnology dont il a trouvé des traces dans d’autres institutions abandonnées par l’EIS après la guerre. Votre première mission sera d’infiltrer cette base abandonnée en Antarctique afin de rechercher d’éventuelles traces de l’élaboration et du test de ce virus. Pour cette mission vous serez rejoints par Jack McBride, il a travaillé sur la mission qui a permis de dégager cette piste. La mission menée avec Ned Anderwoods en janvier. Jack, votre partie de la mission concernera donc la suite de votre première mission. Si vous trouvez des informations par rapport au projet, rapportez-le nous.»
Anderwoods aperçut le signe de la main de l’homme barbu en sa direction. La perspective de devoir effectuer une nouvelle mission n’enchantait pas Benjamin, surtout une mission en Antarctique. Le fils de Frank était pourtant conscient que s’il voulait pouvoir chasser Cathy Marnisson avec l’aide de la CIA, il fallait la remplir cette mission. Travailler avec un inconnu, cela ne lui plaisait pas non plus. Mais ce Jack McBride connaissait Ned et était parti en mission avec lui, la mission pour laquelle ce même Ned avait perdu la vie. Il fallait absolument lui demander de donner les informations qu’il possédait. Sur Ned, sur les européens et sur leur précédente mission.
Le Président Obama reprit la parole après cette courte pause.
« Cette mission doit être menée à bien le plus vite possible. C’est pourquoi vous partirez dans 2 jours, après avoir pris connaissance du dossier de manière plus approfondie avec David. Nous vous demanderons également de subir un petit entrainement afin que vous soyez prêt pour vous engager dans une mission d’une telle importance. Il est primordial de ne jamais rien communiquer à propos de cette mission, et ce à personne, je dis bien personne. Nous sommes en DEFCON 1, tout le Pentagone et la CIA ont le regard tourné sur vous. Ce que nous allons effectuer est peut-être la mission la plus importante que la CIA ait dû entreprendre depuis sa création. Nous attendons de vous résultat et implication. Espérons que nous ne perdrons pas d’hommes cette fois-ci. »
Les hommes présents dans la pièce se serrèrent la main. Benjamin et ses compagnons quittèrent ensuite le bureau d’Obama afin de reprendre l’avion en direction de Langley, en Virginie pour s‘entretenir avec Ayrtès. Il faisait vraiment très froid en ce 12 février, Anderwoods et ses camarades étaient frigorifiés et tremblaient comme des feuilles mortes. Les agents allaient bien devoir s’habituer à une sensation de froid plus intense lors de leur escapade future en Antarctique. Le petit frère de Ned sentait ses lèvres gercées se craquer progressivement au rythme des mouvements de sa bouche. Les flocons de neige qui tombaient délicatement depuis le ciel se déposaient dans la chevelure noire de Ben. Ce dernier passa sa main dans sa tignasse. Après avoir parcouru la distance séparant l’avion du fameux Bureau Ovale, nos amis montèrent dans ce fameux Jet qui les avaient amenés jusqu’à la maison présidentielle. Benjamin n’aspirait qu’à une chose à cet instant précis : foncer sur ce Jack McBride afin de lui soustraire autant d’information que possible.
12 février 2051 - Avion Militaire Byzantum 400
Benjamin s’approcha donc de cet homme à la barbe foncée et aux cheveux bruns. Comme il avait été correctement éduqué par sa mère, Anderwoods commença évidemment par se présenter afin de gagner sa confiance de Jack. Après 5 minutes de conversation, le frère de Liana sentit que le courant passant bien entre eux et il glissa la question à McBride. Celui-ci lui répondit sans détours.
« Je suis parti en mission avec votre frère Ned et mon compagnon de mission de toujours, Eddy. Malheureusement Eddy est décédé. Nous avons été séparés lors de l’attribution des lieux de quarantaine selon la zone géographique d’habitat. J’avais été placé au cinéma Lockheed Martin IMAX, dont les salles équipées de sièges abaissables étaient des lieux parfaits pour dormir. Ed, lui, a eu moins de chance. Il fut assigné dans le lycée Rochambeau. Les barrières de l’école française ont lâchées, les créatures se sont infiltrées et elles n’ont épargnées personne. Apparemment, les Azaners deviennent de plus en plus intelligents et agissent en meute, non plus de façon isolée et bestiale comme auparavant. Cette saloperie de virus évolue. Mais bon je m’égards, ce qui vous intéresse c’est la mission. Nous sommes partis en janvier pour l’Italie. Le but de la mission était de fouillé des endroits stratégiques là-bas, afin d’y trouver la preuve que les européens avaient des informations sur Metal Gaussian Storm. Il s’agit un projet d’armement militaire de pointe que notre armée développait afin d’avoir un avantage sur l’ennemi. Pendant la mission, Ned a été très professionnel et on a fini par trouver un dossier prouvant que l’EIS savait pour MGS, mais également un document envoyant à une base en Antarctique. C’est pour ça que David m’a imposé, c’est autant la suite de ma mission que la vôtre. »
L’actuel agent de la CIA était content d’avoir appris tant de choses intéressantes. Sur Ned, sur les plans des ennemis et sur cette fameuse mission, tout était enfin clair maintenant. Benjamin Anderwoods se posa dans un coin de l’appareil avec ses écouteurs vissés sur ces oreilles gelées. L’ancien Ranger était vraiment dégouté par ce qu’il venait de vivre. Il s’endormit au rythme endiablé du dernier morceau de power métal d’un groupe suédois peu connu mais pourtant si talentueux.
La sieste du bel homme aux cheveux longs noirs fut de courte durée tant la distance séparant la Maison Blanche de Langley était faible lorsqu’elle était parcourue en avion. David installa nos amis dans une petite pièce sombre, une ancienne salle d’interrogatoire de la CIA qui avait été aménagée en « chambre d’ami » depuis l’arrivée du virus. David Ayrtès et ses collègues étaient installés chacun dans leurs bureaux personnels. Des lits y avaient été placés afin que les employés de l’Agence et leurs familles puissent être en sécurité vis-à-vis de la menace que représentaient les infectés. Robert pria ses amis d’aller prendre l’air, ce que refusa Benjamin. « Il fait trop froid, vieux », se contenta-t-il de répondre au meilleur ami du regretté Ned Anderwoods. John Rezko proposa donc de faire une partie de cartes pour passer le temps. Une heure plus tard, Benjamin avait réussi l’exploit de dépouiller tous ses amis de la totalité de l’argent mis en jeu par les anciens Rangers. Ils avaient en réalité compté l’argent via un tableur Excel qui prenait en compte les mises de chacun à tous les tours. L’horloge affichait à présent 22h34, horaire idéal pour aller se coucher avant la dure journée qui attendait les valeureux hommes le jour suivant.
Benjamin était couché dans son lit, il ne parvenait pas à fermer l’œil. Toutes ses pensées étaient tournées vers la magnifique blonde qui était impliquée dans le meurtre de son frère : Cathy Marnison. « Pourquoi ? Comment ? Qui était-elle vraiment ? ». Ces questions n’avaient pas encore trouvé de réponse pour le dernier enfant vivant de Frank. Un profond sentiment de tristesse remplaça sa colère lorsqu’il pensa à son frère et sa sœur disparus. La perte de ses frères laisserait un vide dans son cœur qui ne serait jamais comblé, même s’il retrouvait l’amour. Son ancienne compagne, Stephany, il n’y pensait plus jamais. Ben l’avait bel et bien rayé de sa vie depuis la quarantaine. Il restait néanmoins une femme dans la vie de Benjamin : Catheline Frelly-Anderwoods, sa meilleure amie, la femme de son ainé, aujourd’hui enterré à Washington DC. ‘Cat’ il souhaitait plus que tout la protéger, même s’il ne lui avait toujours pas avoué ce qu’il avait vu. En vérité, il ne lui avouerait sans doute jamais, il était trop tard à présent, Ben savait qu’elle ne lui pardonnerait jamais de lui avoir caché des informations de cet acabit. Il était à présent 4h du matin et Anderwoods composa le numéro de sa belle-sœur. L’ancien Ranger savait bien qu’à cette heure-ci, sa belle-soeur ne décrocherait pas et que laisser un message serait sans doute lâche certes, mais il n’aurait pas à affronter sa réaction en direct.
« Bienvenue sur Voice Mail, veuillez laisser un message après le bip sonore ! ~BIIIP~ »
« Cat, c’est Ben. Je t’appelle juste pour dire que la mission est prolongée de quelques jours. Je te rappelle dès que j’en saurai plus quant à une date de retour. Je me rapproche, je sens que je vais pouvoir soutirer des infos à Ayrtès sur le dossier de Ned. On va se venger Cat, je te le jure. Embrasse Rob et Bran pour moi. Je vous aime, à bientôt. »
Benjamin se sentit à présent plus léger et il trouva le sommeil. Cette fois encore le rêve qui hanta sa nuit fut en rapport avec la mort de Kingston.
12 février 2051 – Maison Blanche, Washington DC.
L’avion Byzantum 400 se posa sur le sol washingtonien et coupa ses propulseurs lui permettant de se poser et d’atterrir verticalement. Sans cette technologie, il n’aurait pas été possible d’improviser des pistes d’atterrissages un peu partout dans le pays afin d’approvisionner tous les camps en nourriture. Peu de temps après l’atterrissage, tout le petit monde contenu dans le Byzantum depuis Atlanta en sortit. Le frère de Ned fut surpris d’avoir en face de soi une des plus belles brochettes de dirigeants américains : Biccock Obama, le président était accompagné du Directeur de la CIA : David Ayrtès ainsi que du secrétaire à la Défense : Oliver W. Hagel. Ben fut très surpris de cet accueil aussi prestigieux qu’inattendu provoquant en lui une pensée très nette, « Je ne suis pas prêt de revoir Cat », pensa-t-il. L’homme aux longs cheveux noirs s’avança en direction des 3 personnes qu’il avait en face de lui et tira une révérence afin de les saluer. Le président leur demanda de le suivre, c’est ce qu’ils firent. Obama emmena tout ce petit monde dans le bureau le plus célèbre du pays, le Bureau Ovale. Cette pièce était le siège du président au sein de la Maison Blanche depuis un grand nombre d’année. Benjamin et ses camarades posèrent leurs fesses sur les sièges blancs qui entouraient le bureau de Biccock. Le frère de Liana remarqua la présence d’un homme barbu qu’il n’avait jamais vu, assis sur une chaise au fond du bureau.
Le président des USA fut le premier à prendre la parole.
« Pour commencer, ayons tous une pensée pour le récemment disparu et aussitôt regretté John Kingston, décédé pendant une mission pour l’Agence. Dr Rezko, Benjamin, Robert, James, si vous êtes réunis aujourd’hui dans mon bureau, vous devez vous douter qu’il s’agit d’une affaire qui touche à la sécurité nationale. La découverte qui a été faite au CDC, que le virus est un virus créé en laboratoire, change complètement la donne en ce qui concerne l’invasion. Il s’agit donc d’une attaque biologique qui a été dirigée sur le continent américain. Il faut absolument trouver qui est responsable de ce massacre qui a décimé le pays ainsi que les pays autours. Nous ne tenons pas à ébruiter cette nouvelle dans la presse. Nous avons donc besoin de vous pour enquêter sur l’origine du virus. Cette quête va peut-être prendre du temps parce qu’on ne sait pas exactement par où commencer. Je pense que la piste qu’il faut explorer est la piste européenne. Nous ne sommes pas vraiment en bons termes avec eux depuis la fin de la guerre, même si ça me parait capillotracté comme théorie, c’est la piste que vous allez explorer en premier. David Ayrtès nous a parlé d’un endroit nommé Science Recon Biotechnology dont il a trouvé des traces dans d’autres institutions abandonnées par l’EIS après la guerre. Votre première mission sera d’infiltrer cette base abandonnée en Antarctique afin de rechercher d’éventuelles traces de l’élaboration et du test de ce virus. Pour cette mission vous serez rejoints par Jack McBride, il a travaillé sur la mission qui a permis de dégager cette piste. La mission menée avec Ned Anderwoods en janvier. Jack, votre partie de la mission concernera donc la suite de votre première mission. Si vous trouvez des informations par rapport au projet, rapportez-le nous.»
Anderwoods aperçut le signe de la main de l’homme barbu en sa direction. La perspective de devoir effectuer une nouvelle mission n’enchantait pas Benjamin, surtout une mission en Antarctique. Le fils de Frank était pourtant conscient que s’il voulait pouvoir chasser Cathy Marnisson avec l’aide de la CIA, il fallait la remplir cette mission. Travailler avec un inconnu, cela ne lui plaisait pas non plus. Mais ce Jack McBride connaissait Ned et était parti en mission avec lui, la mission pour laquelle ce même Ned avait perdu la vie. Il fallait absolument lui demander de donner les informations qu’il possédait. Sur Ned, sur les européens et sur leur précédente mission.
Le Président Obama reprit la parole après cette courte pause.
« Cette mission doit être menée à bien le plus vite possible. C’est pourquoi vous partirez dans 2 jours, après avoir pris connaissance du dossier de manière plus approfondie avec David. Nous vous demanderons également de subir un petit entrainement afin que vous soyez prêt pour vous engager dans une mission d’une telle importance. Il est primordial de ne jamais rien communiquer à propos de cette mission, et ce à personne, je dis bien personne. Nous sommes en DEFCON 1, tout le Pentagone et la CIA ont le regard tourné sur vous. Ce que nous allons effectuer est peut-être la mission la plus importante que la CIA ait dû entreprendre depuis sa création. Nous attendons de vous résultat et implication. Espérons que nous ne perdrons pas d’hommes cette fois-ci. »
Les hommes présents dans la pièce se serrèrent la main. Benjamin et ses compagnons quittèrent ensuite le bureau d’Obama afin de reprendre l’avion en direction de Langley, en Virginie pour s‘entretenir avec Ayrtès. Il faisait vraiment très froid en ce 12 février, Anderwoods et ses camarades étaient frigorifiés et tremblaient comme des feuilles mortes. Les agents allaient bien devoir s’habituer à une sensation de froid plus intense lors de leur escapade future en Antarctique. Le petit frère de Ned sentait ses lèvres gercées se craquer progressivement au rythme des mouvements de sa bouche. Les flocons de neige qui tombaient délicatement depuis le ciel se déposaient dans la chevelure noire de Ben. Ce dernier passa sa main dans sa tignasse. Après avoir parcouru la distance séparant l’avion du fameux Bureau Ovale, nos amis montèrent dans ce fameux Jet qui les avaient amenés jusqu’à la maison présidentielle. Benjamin n’aspirait qu’à une chose à cet instant précis : foncer sur ce Jack McBride afin de lui soustraire autant d’information que possible.
12 février 2051 - Avion Militaire Byzantum 400
Benjamin s’approcha donc de cet homme à la barbe foncée et aux cheveux bruns. Comme il avait été correctement éduqué par sa mère, Anderwoods commença évidemment par se présenter afin de gagner sa confiance de Jack. Après 5 minutes de conversation, le frère de Liana sentit que le courant passant bien entre eux et il glissa la question à McBride. Celui-ci lui répondit sans détours.
« Je suis parti en mission avec votre frère Ned et mon compagnon de mission de toujours, Eddy. Malheureusement Eddy est décédé. Nous avons été séparés lors de l’attribution des lieux de quarantaine selon la zone géographique d’habitat. J’avais été placé au cinéma Lockheed Martin IMAX, dont les salles équipées de sièges abaissables étaient des lieux parfaits pour dormir. Ed, lui, a eu moins de chance. Il fut assigné dans le lycée Rochambeau. Les barrières de l’école française ont lâchées, les créatures se sont infiltrées et elles n’ont épargnées personne. Apparemment, les Azaners deviennent de plus en plus intelligents et agissent en meute, non plus de façon isolée et bestiale comme auparavant. Cette saloperie de virus évolue. Mais bon je m’égards, ce qui vous intéresse c’est la mission. Nous sommes partis en janvier pour l’Italie. Le but de la mission était de fouillé des endroits stratégiques là-bas, afin d’y trouver la preuve que les européens avaient des informations sur Metal Gaussian Storm. Il s’agit un projet d’armement militaire de pointe que notre armée développait afin d’avoir un avantage sur l’ennemi. Pendant la mission, Ned a été très professionnel et on a fini par trouver un dossier prouvant que l’EIS savait pour MGS, mais également un document envoyant à une base en Antarctique. C’est pour ça que David m’a imposé, c’est autant la suite de ma mission que la vôtre. »
L’actuel agent de la CIA était content d’avoir appris tant de choses intéressantes. Sur Ned, sur les plans des ennemis et sur cette fameuse mission, tout était enfin clair maintenant. Benjamin Anderwoods se posa dans un coin de l’appareil avec ses écouteurs vissés sur ces oreilles gelées. L’ancien Ranger était vraiment dégouté par ce qu’il venait de vivre. Il s’endormit au rythme endiablé du dernier morceau de power métal d’un groupe suédois peu connu mais pourtant si talentueux.
La sieste du bel homme aux cheveux longs noirs fut de courte durée tant la distance séparant la Maison Blanche de Langley était faible lorsqu’elle était parcourue en avion. David installa nos amis dans une petite pièce sombre, une ancienne salle d’interrogatoire de la CIA qui avait été aménagée en « chambre d’ami » depuis l’arrivée du virus. David Ayrtès et ses collègues étaient installés chacun dans leurs bureaux personnels. Des lits y avaient été placés afin que les employés de l’Agence et leurs familles puissent être en sécurité vis-à-vis de la menace que représentaient les infectés. Robert pria ses amis d’aller prendre l’air, ce que refusa Benjamin. « Il fait trop froid, vieux », se contenta-t-il de répondre au meilleur ami du regretté Ned Anderwoods. John Rezko proposa donc de faire une partie de cartes pour passer le temps. Une heure plus tard, Benjamin avait réussi l’exploit de dépouiller tous ses amis de la totalité de l’argent mis en jeu par les anciens Rangers. Ils avaient en réalité compté l’argent via un tableur Excel qui prenait en compte les mises de chacun à tous les tours. L’horloge affichait à présent 22h34, horaire idéal pour aller se coucher avant la dure journée qui attendait les valeureux hommes le jour suivant.
Benjamin était couché dans son lit, il ne parvenait pas à fermer l’œil. Toutes ses pensées étaient tournées vers la magnifique blonde qui était impliquée dans le meurtre de son frère : Cathy Marnison. « Pourquoi ? Comment ? Qui était-elle vraiment ? ». Ces questions n’avaient pas encore trouvé de réponse pour le dernier enfant vivant de Frank. Un profond sentiment de tristesse remplaça sa colère lorsqu’il pensa à son frère et sa sœur disparus. La perte de ses frères laisserait un vide dans son cœur qui ne serait jamais comblé, même s’il retrouvait l’amour. Son ancienne compagne, Stephany, il n’y pensait plus jamais. Ben l’avait bel et bien rayé de sa vie depuis la quarantaine. Il restait néanmoins une femme dans la vie de Benjamin : Catheline Frelly-Anderwoods, sa meilleure amie, la femme de son ainé, aujourd’hui enterré à Washington DC. ‘Cat’ il souhaitait plus que tout la protéger, même s’il ne lui avait toujours pas avoué ce qu’il avait vu. En vérité, il ne lui avouerait sans doute jamais, il était trop tard à présent, Ben savait qu’elle ne lui pardonnerait jamais de lui avoir caché des informations de cet acabit. Il était à présent 4h du matin et Anderwoods composa le numéro de sa belle-sœur. L’ancien Ranger savait bien qu’à cette heure-ci, sa belle-soeur ne décrocherait pas et que laisser un message serait sans doute lâche certes, mais il n’aurait pas à affronter sa réaction en direct.
« Bienvenue sur Voice Mail, veuillez laisser un message après le bip sonore ! ~BIIIP~ »
« Cat, c’est Ben. Je t’appelle juste pour dire que la mission est prolongée de quelques jours. Je te rappelle dès que j’en saurai plus quant à une date de retour. Je me rapproche, je sens que je vais pouvoir soutirer des infos à Ayrtès sur le dossier de Ned. On va se venger Cat, je te le jure. Embrasse Rob et Bran pour moi. Je vous aime, à bientôt. »
Benjamin se sentit à présent plus léger et il trouva le sommeil. Cette fois encore le rêve qui hanta sa nuit fut en rapport avec la mort de Kingston.