Note de la fic :
Publié le 06/09/2015 à 23:22:49 par Arni
Chapitre 5 : Briefing
10 février 2051 – Centre DCDC, Washington DC.
Malgré la fraîcheur, le soleil brillait en ce 10 février 2051. Benjamin attendait avec le reste de l’escouade Nova Six, du moins ceux qui étaient encore en vie. Les amis se tenaient sur la piste d’atterrissage du centre DCDC à Washington DC que l’avion qui était chargé de les ramasser ne daigne apparaitre. Ce dernier apparu à 9h précise et se posa sur la piste prévue à cet effet, ce qui permit à nos amis de monter à son bord. C’était un Jet HadronCol K3000 qui ne fonctionnait pas avec un moteur mais bien avec l’énergie dégagée par la collision de proton dans un mini accélérateur de particules situé sous la carlingue de l’avion. C’était un modèle d’avion très récent qui était encore dans une phase de rodage afin de trouver les réglages les plus adéquats pour l’utilisation que la CIA lui conférait. Cette technologie n’a pas encore été installée sur les avions de ligne et n’était donc actuellement réservée à l’utilisation militaire. L’escouade fut donc secouée lors de son périple entre Washington DC et Langley. L’équipe était attendue à l’Agence afin de recevoir le briefing de mission de la part d’Ayrtès lui-même et partir accomplir cette dernière dans la foulée afin de ne pas devoir effectuer de voyages superflus dans le climat actuel. Benjamin demanda à ses frères de mission de ne pas évoquer le dossier sur Ned. Il fallait que les 4 hommes soient complètement concentré sur la mission afin de la mener à bien, de ne pas vexer Ayrtès et pouvoir concentrer leurs forces le plus rapidement possible sur l’enquête qui leur tenait à cœur. Pendant le vol, Benjamin pu observer des centaines d’infectés qui grouillaient à la surface terrestre, dans les rues, dans les prairies, ils étaient partout.
10 février 2051 – QG de la CIA, Langley.
Le Jet noir mat floqué du drapeau américain se posa sur la piste d’atterrissage de Langley et tous les occupants du vol en descendirent, David les attendait. Les 5 hommes traversèrent ensuite le domaine de l’Agence afin de pénétrer dans le bâtiment principal de la CIA dans le but de rejoindre le bureau de son Directeur, David Ayrtès. Ce dernier qui menait la marche constituée de Benjamin, Robert, James et John. Le petit groupe pénétra ensuite dans la grande pièce couleur bordeaux dont les murs étaient fraichement peints. La douce odeur de la peinture pas encore sèche chatouillait les narines des protagonistes présents dans la pièce. Dave prit place derrière son bureau, invitant les autres personnes à prendre place face à lui, dans les sièges réservés aux invités. Une fois que tout le monde fut installé, David Ayrtès prit la parole afin d’exposer le planning complet de la mission pour laquelle ils ont été conviés par l’Agence.
« Bonjour, messieurs, merci d’être venus. Comme vous le savez déjà, vous êtes ici pour effectuer une mission unique pour la CIA. Celle-ci vous mènera à Atlanta, en Géorgie au Centre du Contrôle des Maladies, le CDC, à la maison mère. Ils bossent activement sur la compréhension du virus et de l’élaboration d’un antidote afin de contrer le fléau et d’éradiquer la menace. Le seul hic c’est qu’on a perdu la communication avec le Centre. Le gouvernement n’est donc plus au courant de l’avancement des recherches. Leur satellite a été détruit par une horde d’Azaners. On ne peut pas approcher le CDC car le centre a été mal conçu et il n’y a pas assez de place pour poser l’appareil, il faudra que vous traversiez Atlanta jusqu’au CDC. Ce ne sera pas une mince affaire de réussir à traverser, la ville est fortement infectée. Il faudra que vous soyez super attentif, une légère baisse de concentration et vous êtes morts. Le travail d’équipe sera primordial pour mener cette partie de la mission a bien. Des questions ?»
« Pourquoi ne pas nous parachuter juste au-dessus du CDC ? Ne serait-il pas plus facile de procéder ainsi ? ». La question fut posée par John Kingston et cette dernière était plutôt pertinente.
« John. Vous devez savoir que la plupart des avions fonctionnent encore aujourd’hui au kérosène. Le pétrole est quasiment épuisé. Les voitures roulant sans besoin de pétrole sont maintenant la seule solution sur le marché. Mais pour les avions c’est différent. Les avions à collision de particules tel que celui que vous avez utilisé pour venir ici ne sont pas encore sûrs pour des trajets si longs comme celui que vous allez devoir faire jusqu’à Atlanta. Vous volerez donc dans un avion d’ancienne génération, cette fois. Notre livraison de kérosène aura lieu dans 2 jours et nous devons donc faire avec une quantité réduite de carburant pour le moment. Il est impossible de retarder votre mission jusque-là, la communication doit être rétablie au plus vite. Lors de la dernière communication avec le CDC, son directeur nous a annoncé qu’ils allaient sans doute bientôt faire une avancée importante dans la compréhension du virus, depuis plus aucune nouvelle. Nous comptons sur vous afin d’en apprendre plus sur ce dossier. Quelqu’un d’autre a une question ? C’est le moment de la poser. »
« Et niveau équipement ça donne quoi ? », Benjamin s’interrogeait sur le type d’équipement qu’ils allaient recevoir, car la mission était très périlleuse.
« C’est une bonne question, Benjamin, merci de l’avoir posée. Comme vous avez pu le remarquer pendant mon discours, la partie qui consiste à traverser la ville ne sera pas simple. Pour mener à bien cette mission vous devrez être lourdement équipé. Vous recevrez une tenue complète recouverte d’une couche interne de kevlar afin de bloquer les morsures des créatures que vous rencontrerez. Pour ce qui est de l’armement, tout sera basé sur la chaleur. Vous ne le savez peut-être pas mais les Azaners ne supportent pas très bien la chaleur. Je n’ai pas très bien compris pourquoi parce que je ne suis pas biologiste, mais c’est un fait avéré. Vous serez donc équipés de fusil à rayon laser pour brûler intensément et précisément vos ennemis. Sur le côté du fusil, nous avons installé un lance-flamme qui fonctionne au tert-Butyllithium. Le produit chimique est séparé de l’atmosphère par 2 septums afin de ne pas laisser le produit s’enflammer à l’air, pour réagir rapidement en cas d’attaque surprise. On vous donnera également des chaussures rembourrées à la mousse afin d’amortir les pas et d’éviter que le son ne se propage jusqu’à l’oreille des infectés. Cela vous permettra donc d’être le plus discrets possible. Ne tuez que si c’est absolument nécessaire, si vous pouvez contourner, vous devrez le faire. »
Une question trottait dans la tête de Robert Lavoisier, il ne put se retenir plus longtemps de la poser à David : « A qui doit-on parler et comment doit-on réparer ce satellite ? »
« Une fois sur place, vous devrez vous adresser à John Rezko. C’est lui qui dirige le Centre et qui supervise toute les opérations du CDC en rapport avec le virus. Il est en contact permanent avec l’Organisation Mondiale de la Santé, qui supervise la gestion du virus à l’échelle mondiale. C’est elle qui a décidé de bloquer complètement les changements de continents afin de ne pas contaminer les personnes en Europe, par exemple. Même si personnellement, je ne rêverais que de voir les européens se faire bouffer par ces saloperies. Pour ce qui est de la réparation du satellite, vous devrez vous munir de cet émetteur à Impulsions Electromagnétique (IEM) afin de le placer sur l’appareil pour relancer l’émission. C’est un peu un défibrillateur pour satellite si vous voulez. Je suppose que si la communication a été perdue à cause d’une attaque d’Azaners, c’est certain qu’il devrait en rester quelques-uns autours. Vous devrez donc vous débarrasser des infectés sans pour autant cramer le satellite avec vos armes. N’hésitez pas à utiliser les couteaux préchauffés au rouge par leur étuis qu’on va également vous fournir, j’avais justement oublié de vous parler des couteaux, maintenant c’est chose faite. D’autres questions ? ».
Tous les hommes présents dans le bureau d’Ayrtès répondirent par la négative. Le but de la mission était clair à leurs yeux et ne nécessitait plus aucune explication de la part du Directeur de la CIA. Benjamin et ses camarades quittèrent donc le grand bureau fraichement peint et marchèrent jusqu’à l’entrée du bâtiment de l’Agence. Ils s’échangèrent un sourire, se motivèrent pour la réalisation de la mission et levèrent tous le poing en l’air en prononçant le nom «Ned ». Benjamin ajouta même « Grand frère, cette mission elle est pour toi. On te vengera, c’est promis ! », les 3 autres hommes se contentèrent d’ajouter un « Amen ». David apparu derrière eux et les invita à se diriger vers la piste d’atterrissage où les attendaient l’avion qui allait les emmener vers Atlanta en Géorgie en plusieurs heures. Ils passèrent donc la porte et le soleil brillait toujours autant. Cela aurait été presque agréable de se trouver dehors si cette immonde odeur n’empestait pas l’air ambiant. Nos amis montèrent donc dans l’avion qui était prêt à accueillir ses nouveaux passagers. L’équipement nécessaire à l’accomplissement de la mission, comme les armes par exemple était déjà chargé dans 4 sacs à dos séparés qui étaient posés dans la soute de l’appareil.
10 février 2051 – Centre DCDC, Washington DC.
Malgré la fraîcheur, le soleil brillait en ce 10 février 2051. Benjamin attendait avec le reste de l’escouade Nova Six, du moins ceux qui étaient encore en vie. Les amis se tenaient sur la piste d’atterrissage du centre DCDC à Washington DC que l’avion qui était chargé de les ramasser ne daigne apparaitre. Ce dernier apparu à 9h précise et se posa sur la piste prévue à cet effet, ce qui permit à nos amis de monter à son bord. C’était un Jet HadronCol K3000 qui ne fonctionnait pas avec un moteur mais bien avec l’énergie dégagée par la collision de proton dans un mini accélérateur de particules situé sous la carlingue de l’avion. C’était un modèle d’avion très récent qui était encore dans une phase de rodage afin de trouver les réglages les plus adéquats pour l’utilisation que la CIA lui conférait. Cette technologie n’a pas encore été installée sur les avions de ligne et n’était donc actuellement réservée à l’utilisation militaire. L’escouade fut donc secouée lors de son périple entre Washington DC et Langley. L’équipe était attendue à l’Agence afin de recevoir le briefing de mission de la part d’Ayrtès lui-même et partir accomplir cette dernière dans la foulée afin de ne pas devoir effectuer de voyages superflus dans le climat actuel. Benjamin demanda à ses frères de mission de ne pas évoquer le dossier sur Ned. Il fallait que les 4 hommes soient complètement concentré sur la mission afin de la mener à bien, de ne pas vexer Ayrtès et pouvoir concentrer leurs forces le plus rapidement possible sur l’enquête qui leur tenait à cœur. Pendant le vol, Benjamin pu observer des centaines d’infectés qui grouillaient à la surface terrestre, dans les rues, dans les prairies, ils étaient partout.
10 février 2051 – QG de la CIA, Langley.
Le Jet noir mat floqué du drapeau américain se posa sur la piste d’atterrissage de Langley et tous les occupants du vol en descendirent, David les attendait. Les 5 hommes traversèrent ensuite le domaine de l’Agence afin de pénétrer dans le bâtiment principal de la CIA dans le but de rejoindre le bureau de son Directeur, David Ayrtès. Ce dernier qui menait la marche constituée de Benjamin, Robert, James et John. Le petit groupe pénétra ensuite dans la grande pièce couleur bordeaux dont les murs étaient fraichement peints. La douce odeur de la peinture pas encore sèche chatouillait les narines des protagonistes présents dans la pièce. Dave prit place derrière son bureau, invitant les autres personnes à prendre place face à lui, dans les sièges réservés aux invités. Une fois que tout le monde fut installé, David Ayrtès prit la parole afin d’exposer le planning complet de la mission pour laquelle ils ont été conviés par l’Agence.
« Bonjour, messieurs, merci d’être venus. Comme vous le savez déjà, vous êtes ici pour effectuer une mission unique pour la CIA. Celle-ci vous mènera à Atlanta, en Géorgie au Centre du Contrôle des Maladies, le CDC, à la maison mère. Ils bossent activement sur la compréhension du virus et de l’élaboration d’un antidote afin de contrer le fléau et d’éradiquer la menace. Le seul hic c’est qu’on a perdu la communication avec le Centre. Le gouvernement n’est donc plus au courant de l’avancement des recherches. Leur satellite a été détruit par une horde d’Azaners. On ne peut pas approcher le CDC car le centre a été mal conçu et il n’y a pas assez de place pour poser l’appareil, il faudra que vous traversiez Atlanta jusqu’au CDC. Ce ne sera pas une mince affaire de réussir à traverser, la ville est fortement infectée. Il faudra que vous soyez super attentif, une légère baisse de concentration et vous êtes morts. Le travail d’équipe sera primordial pour mener cette partie de la mission a bien. Des questions ?»
« Pourquoi ne pas nous parachuter juste au-dessus du CDC ? Ne serait-il pas plus facile de procéder ainsi ? ». La question fut posée par John Kingston et cette dernière était plutôt pertinente.
« John. Vous devez savoir que la plupart des avions fonctionnent encore aujourd’hui au kérosène. Le pétrole est quasiment épuisé. Les voitures roulant sans besoin de pétrole sont maintenant la seule solution sur le marché. Mais pour les avions c’est différent. Les avions à collision de particules tel que celui que vous avez utilisé pour venir ici ne sont pas encore sûrs pour des trajets si longs comme celui que vous allez devoir faire jusqu’à Atlanta. Vous volerez donc dans un avion d’ancienne génération, cette fois. Notre livraison de kérosène aura lieu dans 2 jours et nous devons donc faire avec une quantité réduite de carburant pour le moment. Il est impossible de retarder votre mission jusque-là, la communication doit être rétablie au plus vite. Lors de la dernière communication avec le CDC, son directeur nous a annoncé qu’ils allaient sans doute bientôt faire une avancée importante dans la compréhension du virus, depuis plus aucune nouvelle. Nous comptons sur vous afin d’en apprendre plus sur ce dossier. Quelqu’un d’autre a une question ? C’est le moment de la poser. »
« Et niveau équipement ça donne quoi ? », Benjamin s’interrogeait sur le type d’équipement qu’ils allaient recevoir, car la mission était très périlleuse.
« C’est une bonne question, Benjamin, merci de l’avoir posée. Comme vous avez pu le remarquer pendant mon discours, la partie qui consiste à traverser la ville ne sera pas simple. Pour mener à bien cette mission vous devrez être lourdement équipé. Vous recevrez une tenue complète recouverte d’une couche interne de kevlar afin de bloquer les morsures des créatures que vous rencontrerez. Pour ce qui est de l’armement, tout sera basé sur la chaleur. Vous ne le savez peut-être pas mais les Azaners ne supportent pas très bien la chaleur. Je n’ai pas très bien compris pourquoi parce que je ne suis pas biologiste, mais c’est un fait avéré. Vous serez donc équipés de fusil à rayon laser pour brûler intensément et précisément vos ennemis. Sur le côté du fusil, nous avons installé un lance-flamme qui fonctionne au tert-Butyllithium. Le produit chimique est séparé de l’atmosphère par 2 septums afin de ne pas laisser le produit s’enflammer à l’air, pour réagir rapidement en cas d’attaque surprise. On vous donnera également des chaussures rembourrées à la mousse afin d’amortir les pas et d’éviter que le son ne se propage jusqu’à l’oreille des infectés. Cela vous permettra donc d’être le plus discrets possible. Ne tuez que si c’est absolument nécessaire, si vous pouvez contourner, vous devrez le faire. »
Une question trottait dans la tête de Robert Lavoisier, il ne put se retenir plus longtemps de la poser à David : « A qui doit-on parler et comment doit-on réparer ce satellite ? »
« Une fois sur place, vous devrez vous adresser à John Rezko. C’est lui qui dirige le Centre et qui supervise toute les opérations du CDC en rapport avec le virus. Il est en contact permanent avec l’Organisation Mondiale de la Santé, qui supervise la gestion du virus à l’échelle mondiale. C’est elle qui a décidé de bloquer complètement les changements de continents afin de ne pas contaminer les personnes en Europe, par exemple. Même si personnellement, je ne rêverais que de voir les européens se faire bouffer par ces saloperies. Pour ce qui est de la réparation du satellite, vous devrez vous munir de cet émetteur à Impulsions Electromagnétique (IEM) afin de le placer sur l’appareil pour relancer l’émission. C’est un peu un défibrillateur pour satellite si vous voulez. Je suppose que si la communication a été perdue à cause d’une attaque d’Azaners, c’est certain qu’il devrait en rester quelques-uns autours. Vous devrez donc vous débarrasser des infectés sans pour autant cramer le satellite avec vos armes. N’hésitez pas à utiliser les couteaux préchauffés au rouge par leur étuis qu’on va également vous fournir, j’avais justement oublié de vous parler des couteaux, maintenant c’est chose faite. D’autres questions ? ».
Tous les hommes présents dans le bureau d’Ayrtès répondirent par la négative. Le but de la mission était clair à leurs yeux et ne nécessitait plus aucune explication de la part du Directeur de la CIA. Benjamin et ses camarades quittèrent donc le grand bureau fraichement peint et marchèrent jusqu’à l’entrée du bâtiment de l’Agence. Ils s’échangèrent un sourire, se motivèrent pour la réalisation de la mission et levèrent tous le poing en l’air en prononçant le nom «Ned ». Benjamin ajouta même « Grand frère, cette mission elle est pour toi. On te vengera, c’est promis ! », les 3 autres hommes se contentèrent d’ajouter un « Amen ». David apparu derrière eux et les invita à se diriger vers la piste d’atterrissage où les attendaient l’avion qui allait les emmener vers Atlanta en Géorgie en plusieurs heures. Ils passèrent donc la porte et le soleil brillait toujours autant. Cela aurait été presque agréable de se trouver dehors si cette immonde odeur n’empestait pas l’air ambiant. Nos amis montèrent donc dans l’avion qui était prêt à accueillir ses nouveaux passagers. L’équipement nécessaire à l’accomplissement de la mission, comme les armes par exemple était déjà chargé dans 4 sacs à dos séparés qui étaient posés dans la soute de l’appareil.