Note de la fic :
Publié le 20/09/2015 à 17:40:44 par Arni
Chapitre 8 : CDC
11 février 2051 – Centre pour le contrôle et la prévention des maladies, Atlanta.
Benjamin et ses amis suivirent John Rezko à l’intérieur du CDC, celui-ci les amena dans le hall d’entrée et leur proposa d’attendre ici le temps qu’il revienne. Cela laissa le temps à Benjamin pour observer la salle qui se trouvait autour de lui. Elle était vaste et les murs noirs mats étaient si propres qu’on pouvait presque apercevoir son propre reflet dedans. Les sièges étaient, eux, en velours rouge brodés de fins fils dorés, c’était d’un très bel effet. Ben se disait justement que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été si bien assis. Le directeur du CDC revint 5 minutes plus tard et les invitèrent à rejoindre son bureau, ils parcoururent le Centre jusqu’à atteindre ce dernier. La pièce était grande et d’un blanc immaculé qui rappelait la couleur utilisée dans les laboratoires. Rezko pria ses invités de s’assoir et il leur tendit un plat rempli de croissants et autres viennoiseries afin de calmer leurs faims qui, dans le chef de Benjamin tout du moins, commençait à se faire furieusement ressentir. Après avoir rassasiés leurs estomacs, nos 3 amis demandèrent à John s’il était possible de faire le tour du propriétaire et d’avoir des informations sur l’avancée des recherches qui étaient menées afin de contrer le Mind Gone Syndrome.
« Vous savez, le recherches piétinent pour le moment. En effet, nous n’avons pas encore été en mesure de déterminer de quel type de virus provenait cette mutation particulièrement agressive. Inutile d’ajouter que nos recherches pour trouver un antidote sont donc actuellement au point mort. Nos meilleurs scientifiques sont sur le coup et nous ne désespérons pas de pouvoir comprendre rapidement le mode de fonctionnement de ce virus et la façon dont il prend le contrôle de son hôte.
-Vous avez pu au moins déterminer la façon dont il était transmissible ?
-Bonne question, Monsieur, quel est votre nom déjà ?
-Benjamin Anderwoods
-Ah oui c’est ça. Benjamin pour répondre à votre question, nous avons en effet pu démontrer que le virus ne transmettait pas par voie aérienne. Tout ce que rejettent ces créatures est de l’ammoniac, c’est de là que vient cette affreuse odeur qui règne dans l’air depuis leur arrivée sur le continent. Si vous voulez avoir plus d’informations à ce sujet je vous conseille d’aller parler au Docteur Francis Kandless, c’est le responsable des recherches sur ce virus. Vous voulez que je vous conduise à lui ?
-Bonne idée, on vous suit, Docteur. »
L’escouade déposa ses affaires dans le casier du bureau de Rezko et se mit à suivre ce dernier qui les amenait en direction des laboratoires afin d’y rencontrer un certain Francis qui semblait en savoir beaucoup sur le virus. Ce périple à travers le CDC permit à Benjamin de mieux découvrir les lieux et ses couloirs. Le CDC était vraiment immense, plus qu’il ne l’imaginait. Il y’avait des laboratoires à n’en plus finir où travaillaient des scientifiques dont tous les regards étaient tournés vers la compréhension du virus Mind Gone Syndrome. Plus Ben avançait dans ses couloirs, plus il se rappelait des bons moments qu’il avait vécu en tant que généticien avant de partir à la guerre pour tenter de comprendre le décès soudain de sa petite sœur, Liana Anderwoods. Un objectif qu’il n’avait toujours pas perdu de vue et qui figurait sur sa liste juste après Cathy Marnison. Cette dernière devait payer la mort de son mentor de grand frère, Ned Anderwoods. Le seul des enfants de Frank et Monica encore en vie, c’était lui, et il vivait très mal cette histoire qui se répétait, cet acharnement du destin sur sa personne, démolissant tout ce qu’il aimait au goutte à goutte. Cela faisait plus de 6 ans que Benjamin Anderwoods n’avait pas été réellement heureux. Toute la petite troupe finit par arriver au laboratoire principal du CDC, celui où officiait le Dr Kandless.
« Francis, ces hommes sont de la CIA, ils ont rétabli la communication avec Langley. Ils aimeraient bien être courant des dernières avancées sur le Dossier, pourriez-vous nous effectuer un petit topo de la situation ?
-Bien sûr John, ce sera avec plaisir. Je ne sais pas ce que vous a raconté John sur ce sujet mais laissez-moi reprendre depuis le début. Nous avons réussi à étudier le mode de propagation du virus en prélevant du sang d’un contaminé, que nous avons ensuite tué, afin de l’injecter à un rat qui se trouvait dans la même caisse qu’un rat « sain ». Nous avons compris que l’infecté vomit un infecte liquide noir dans la bouche de sa victime, cet épais liquide visqueux pénètre ensuite dans la circulation sanguine et dérègle complétement le cerveau de la personne atteinte. Ce virus fonctionne comme tout virus, il prend possession des cellules de son hôte afin d’utiliser ses organites dans le but de produire ses propres protéines en injectant une séquence d’ADN dans la cellule. Il faut savoir que la température de ces créatures n’est pas de 37°C, comme les humains, mais bien plus basse, aux environs des 15°C, ce qui dérègle les enzymes de son hôte qui ne sont plus à la bonne température de travail. Les enzymes produites par le virus peuvent donc fonctionner sans concurrence. D’ailleurs, ces saloperies respirent, non pas de l’oxygène comme nous, mais de l’azote qui est transformé par le corps en ammoniac, ce qui provoque cette immonde odeur qui plane dans l’air depuis 2 semaines. Par contre toujours pas d’indication sur l’origine du virus, ni aucune piste pour trouver un remède. Nous venons de lancer une cartographie du génome du virus mais on suppose que ça ne va pas nous apporter grand-chose. »
La discussion fut interrompue par l’arrivée d’un scientifique qui débaroula dans le bureau de Kandless, une pipette automatique en main avec le tips jaune encore présent sur la pointe. Ce scientifique se nommait Steven Butchom, comme l’indiquait son badge. Il était encore vêtu de sa blouse de laboratoire et ses cheveux blonds bouclés étaient attachés. Le laborantin levait les deux bras en l’air et se mit à gueuler « Francis ! John ! Venez-voir ! On vient de faire une découverte immense ! Il faut que tout le monde sache ça ! ». Benjamin et ses amis se mirent à courir derrière Francis afin de rejoindre la pièce d’à côté où semblait s’être faite une découverte considérable.
« Tout le monde est là ? Bon ! Comme vous le savez tous nous venons de lancer une cartographie du génome du virus, les résultats viennent de tomber ! Le génome est presque entièrement constitué de protéines qui ne sont pas dans les banques de données du Centre, ni dans les protéines humaines, virales ou bactériennes. Ce qui signifie donc que … »
Benjamin coupa la parole à Steven.
« Que c’est un virus créé par la main de l’homme …
-Exactement ! Bien vu … Juste comme ça, qui êtes-vous ?
-Je viens de Langley. Je suis venu rétablir la communication entre le CDC et Langley avec mes collègues. Nous avons réussi cette tâche à l’instant et le docteur Rezko nous a offert l’hospitalité avant notre retour en Virginie.
-Intéressant. »
Cette nouvelle inattendue plongea tout le laboratoire dans une euphorie monstrueuse, ils venaient de faire un pas de géant dans la compréhension de l’origine du virus. Le centre savait maintenant que ce dernier était artificiel, qu’il avait été créé par la main de l’homme. La prochaine préoccupation du laboratoire allait être de savoir qui avait bien pu créer ce virus et dans quel but. Benjamin avait hâte d’annoncer ça au Directeur de la CIA, David Ayrtès. Le directeur de la CIA allait sûrement être content d’apprendre que le CDC avançait enfin sur le dossier. Benjamin traversa le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies afin se rendre dans la salle de communication dans laquelle se trouvaient une demi-douzaine de moniteurs. Le but du petit frère de Ned était d’avertir tout de suite Ayrtès. Ben passa donc un appel vidéo via une version militaire de Skype qui a été développée par Microsoft à la fin des années 2030, à Langley et attendait impatiemment la réponse de Dave. Après 5 sonneries, le directeur décrocha, ce dernier se trouvait dans son bureau et avait hâte de savoir ce que Benjamin allait lui annoncer.
« David c’est Benjamin, on vient de faire une découverte capitale ici au CDC ! Il faut que je vous raconte ça ! »
11 février 2051 – Centre pour le contrôle et la prévention des maladies, Atlanta.
Benjamin et ses amis suivirent John Rezko à l’intérieur du CDC, celui-ci les amena dans le hall d’entrée et leur proposa d’attendre ici le temps qu’il revienne. Cela laissa le temps à Benjamin pour observer la salle qui se trouvait autour de lui. Elle était vaste et les murs noirs mats étaient si propres qu’on pouvait presque apercevoir son propre reflet dedans. Les sièges étaient, eux, en velours rouge brodés de fins fils dorés, c’était d’un très bel effet. Ben se disait justement que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été si bien assis. Le directeur du CDC revint 5 minutes plus tard et les invitèrent à rejoindre son bureau, ils parcoururent le Centre jusqu’à atteindre ce dernier. La pièce était grande et d’un blanc immaculé qui rappelait la couleur utilisée dans les laboratoires. Rezko pria ses invités de s’assoir et il leur tendit un plat rempli de croissants et autres viennoiseries afin de calmer leurs faims qui, dans le chef de Benjamin tout du moins, commençait à se faire furieusement ressentir. Après avoir rassasiés leurs estomacs, nos 3 amis demandèrent à John s’il était possible de faire le tour du propriétaire et d’avoir des informations sur l’avancée des recherches qui étaient menées afin de contrer le Mind Gone Syndrome.
« Vous savez, le recherches piétinent pour le moment. En effet, nous n’avons pas encore été en mesure de déterminer de quel type de virus provenait cette mutation particulièrement agressive. Inutile d’ajouter que nos recherches pour trouver un antidote sont donc actuellement au point mort. Nos meilleurs scientifiques sont sur le coup et nous ne désespérons pas de pouvoir comprendre rapidement le mode de fonctionnement de ce virus et la façon dont il prend le contrôle de son hôte.
-Vous avez pu au moins déterminer la façon dont il était transmissible ?
-Bonne question, Monsieur, quel est votre nom déjà ?
-Benjamin Anderwoods
-Ah oui c’est ça. Benjamin pour répondre à votre question, nous avons en effet pu démontrer que le virus ne transmettait pas par voie aérienne. Tout ce que rejettent ces créatures est de l’ammoniac, c’est de là que vient cette affreuse odeur qui règne dans l’air depuis leur arrivée sur le continent. Si vous voulez avoir plus d’informations à ce sujet je vous conseille d’aller parler au Docteur Francis Kandless, c’est le responsable des recherches sur ce virus. Vous voulez que je vous conduise à lui ?
-Bonne idée, on vous suit, Docteur. »
L’escouade déposa ses affaires dans le casier du bureau de Rezko et se mit à suivre ce dernier qui les amenait en direction des laboratoires afin d’y rencontrer un certain Francis qui semblait en savoir beaucoup sur le virus. Ce périple à travers le CDC permit à Benjamin de mieux découvrir les lieux et ses couloirs. Le CDC était vraiment immense, plus qu’il ne l’imaginait. Il y’avait des laboratoires à n’en plus finir où travaillaient des scientifiques dont tous les regards étaient tournés vers la compréhension du virus Mind Gone Syndrome. Plus Ben avançait dans ses couloirs, plus il se rappelait des bons moments qu’il avait vécu en tant que généticien avant de partir à la guerre pour tenter de comprendre le décès soudain de sa petite sœur, Liana Anderwoods. Un objectif qu’il n’avait toujours pas perdu de vue et qui figurait sur sa liste juste après Cathy Marnison. Cette dernière devait payer la mort de son mentor de grand frère, Ned Anderwoods. Le seul des enfants de Frank et Monica encore en vie, c’était lui, et il vivait très mal cette histoire qui se répétait, cet acharnement du destin sur sa personne, démolissant tout ce qu’il aimait au goutte à goutte. Cela faisait plus de 6 ans que Benjamin Anderwoods n’avait pas été réellement heureux. Toute la petite troupe finit par arriver au laboratoire principal du CDC, celui où officiait le Dr Kandless.
« Francis, ces hommes sont de la CIA, ils ont rétabli la communication avec Langley. Ils aimeraient bien être courant des dernières avancées sur le Dossier, pourriez-vous nous effectuer un petit topo de la situation ?
-Bien sûr John, ce sera avec plaisir. Je ne sais pas ce que vous a raconté John sur ce sujet mais laissez-moi reprendre depuis le début. Nous avons réussi à étudier le mode de propagation du virus en prélevant du sang d’un contaminé, que nous avons ensuite tué, afin de l’injecter à un rat qui se trouvait dans la même caisse qu’un rat « sain ». Nous avons compris que l’infecté vomit un infecte liquide noir dans la bouche de sa victime, cet épais liquide visqueux pénètre ensuite dans la circulation sanguine et dérègle complétement le cerveau de la personne atteinte. Ce virus fonctionne comme tout virus, il prend possession des cellules de son hôte afin d’utiliser ses organites dans le but de produire ses propres protéines en injectant une séquence d’ADN dans la cellule. Il faut savoir que la température de ces créatures n’est pas de 37°C, comme les humains, mais bien plus basse, aux environs des 15°C, ce qui dérègle les enzymes de son hôte qui ne sont plus à la bonne température de travail. Les enzymes produites par le virus peuvent donc fonctionner sans concurrence. D’ailleurs, ces saloperies respirent, non pas de l’oxygène comme nous, mais de l’azote qui est transformé par le corps en ammoniac, ce qui provoque cette immonde odeur qui plane dans l’air depuis 2 semaines. Par contre toujours pas d’indication sur l’origine du virus, ni aucune piste pour trouver un remède. Nous venons de lancer une cartographie du génome du virus mais on suppose que ça ne va pas nous apporter grand-chose. »
La discussion fut interrompue par l’arrivée d’un scientifique qui débaroula dans le bureau de Kandless, une pipette automatique en main avec le tips jaune encore présent sur la pointe. Ce scientifique se nommait Steven Butchom, comme l’indiquait son badge. Il était encore vêtu de sa blouse de laboratoire et ses cheveux blonds bouclés étaient attachés. Le laborantin levait les deux bras en l’air et se mit à gueuler « Francis ! John ! Venez-voir ! On vient de faire une découverte immense ! Il faut que tout le monde sache ça ! ». Benjamin et ses amis se mirent à courir derrière Francis afin de rejoindre la pièce d’à côté où semblait s’être faite une découverte considérable.
« Tout le monde est là ? Bon ! Comme vous le savez tous nous venons de lancer une cartographie du génome du virus, les résultats viennent de tomber ! Le génome est presque entièrement constitué de protéines qui ne sont pas dans les banques de données du Centre, ni dans les protéines humaines, virales ou bactériennes. Ce qui signifie donc que … »
Benjamin coupa la parole à Steven.
« Que c’est un virus créé par la main de l’homme …
-Exactement ! Bien vu … Juste comme ça, qui êtes-vous ?
-Je viens de Langley. Je suis venu rétablir la communication entre le CDC et Langley avec mes collègues. Nous avons réussi cette tâche à l’instant et le docteur Rezko nous a offert l’hospitalité avant notre retour en Virginie.
-Intéressant. »
Cette nouvelle inattendue plongea tout le laboratoire dans une euphorie monstrueuse, ils venaient de faire un pas de géant dans la compréhension de l’origine du virus. Le centre savait maintenant que ce dernier était artificiel, qu’il avait été créé par la main de l’homme. La prochaine préoccupation du laboratoire allait être de savoir qui avait bien pu créer ce virus et dans quel but. Benjamin avait hâte d’annoncer ça au Directeur de la CIA, David Ayrtès. Le directeur de la CIA allait sûrement être content d’apprendre que le CDC avançait enfin sur le dossier. Benjamin traversa le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies afin se rendre dans la salle de communication dans laquelle se trouvaient une demi-douzaine de moniteurs. Le but du petit frère de Ned était d’avertir tout de suite Ayrtès. Ben passa donc un appel vidéo via une version militaire de Skype qui a été développée par Microsoft à la fin des années 2030, à Langley et attendait impatiemment la réponse de Dave. Après 5 sonneries, le directeur décrocha, ce dernier se trouvait dans son bureau et avait hâte de savoir ce que Benjamin allait lui annoncer.
« David c’est Benjamin, on vient de faire une découverte capitale ici au CDC ! Il faut que je vous raconte ça ! »