Note de la fic : 
Publié le 13/09/2015 à 16:59:50 par Arni
Chapitre 7 : Traversée
11 février 2051 – Chattahoochee National Forest, Atlanta.
Après cette séance de souvenirs, nos amis choisirent de se reposer avant de mener leur mission à bien, le lendemain. Lorsqu’ils se réveillèrent à 9h du matin, l’avion était déjà posé sur le sol d’Atlanta, dans la célèbre forêt nationale de Chattahoochee en périphérie de la ville. Ils avaient dû s’y poser car il était impossible de poser un engin si imposant plus près du centre de contrôle et de prévention des maladies, plus connu sous l’acronyme CDC. Nos amis allaient donc devoir traverser la ville pour se rendre au CDC. Cela n’allait pas être une mince affaire tant la ville semblait infectée par le virus et remplie d’Azaners tous aussi féroces les uns que les autres. Après avoir dégusté un café et avalé un croissant qui trainait dans le garde-manger de l’avion, les collègues se souhaitèrent bonne chance. Les hommes franchirent la porte de l’appareil le ventre plein et se retrouvèrent le pied à terre. Il faisait froid mais le soleil brillait au loin dans le ciel. L’air est presque irrespirable à cause de la forte concentration en ammoniac qui se trouvait dans l’air, signe de la présence des Azaners. Ben, Robert, James et John activèrent le système de communication par ondes radio ainsi que la fonction GPS de la tablette numérique qui était scindée à leur uniforme anti-morsure.
La première étape du périple de l’escouade était de sortir de la forêt afin de pénétrer dans la ville et se diriger vers le CDC qui se trouvait au beau milieu d’Atlanta. Benjamin était aux aguets et pointait son arme devant lui afin de ne pas se faire surprendre par une créature. La tablette, en plus de donner la position GPS de toute l’escouade, affichait également certains ennemis. Cependant, le système n’était pas encore considéré comme parfait et il fallait rester concentré à tout instant pour éviter la morsure au niveau des faiblesses de la combinaison. L’équipe avançait tout doucement vers le Sud-Ouest tout en restant très attentif à leur radar et à l’environnement. Au moment où ils s’y attendaient le moins, un infecté sauta sur James qui lui perça la tête avec la lame accrochée à son moignon. Via un mouvement reflexe, Benjamin pressa la détente de son fusil laser afin de pointer le rayon au niveau de la tempe de l’infecté. C’est la première fois que l’ancien Ranger utilisait son arme sur un ennemi. Le laser décomposait littéralement tout tissu organique se trouvant sur son passage, si bien que le rayon ressortait par l’autre face du visage du monstre. L’escouade continua son chemin jusqu’à sortir définitivement de la forêt. Atlanta se trouvait devant nos amis, prête à être investie par Benjamin et ses frères d’arme.
La prochaine étape du périple était de rejoindre la Dawson Forest afin de s’y reposer un peu. Les Azaners évitaient les forêts à cause de la plus grande proportion d’oxygène dans l’air à proximités des plantes. Ces dernières produisent de l’oxygène à partir de dioxyde de carbone par le procédé de transformation spécifique aux plantes que l’on nomme Photosynthèse. Le trajet jusque-là se fit sans aucunes embuches. Uniquement quelques infectés à contourner mais aucuns monstres ne repérèrent l’escouade qui avançait le plus lentement possible afin de ne pas attirer l’attention de ces bêtes affamées. Affamés, nos 4 amis l’étaient également et ils profitèrent de ce petit arrêt en forêt pour avaler un sandwiche jambon-fromage avec mayo et crudités qui avait été préparé avec amour par la femme de David. Elisabeth Ayrtès avait concocté de bons petits repas pour Benjamin et ses compagnons. Les hommes burent ensuite une canette de Coca qu’ils avaient préalablement refroidie grâce à de l’azote liquide en spray qui se trouvait, comme le reste, dans les 4 sacs à dos présents dans l’avion avant le décollage. Après s’être bien ravitaillés, il était temps de repartir à l’assaut d’Atlanta afin de rejoindre le CDC et réparer ce foutu satellite.
Benjamin commençait à stresser au fur et à mesure qu’il approchait du CDC avec ses amis. Le frère de Liana commençait à se poser des questions du genre « Est-ce que les gens du Centre sont encore vivants ? Va-t-on se retrouver au milieu de la ville entourés d’infectés ? ». Toutes ses pensées s’envolèrent d’un coup sec quand il fut pris par surprise par une de ces créatures répugnantes qu’il n’avait pas vue sur son radar antebrachial. Le dispositif lui indiquait pourtant la présence proche d’un Azaner depuis 5 secondes. Ce fut l’occasion rêvée de tester le lance-flamme de son arme sur une cible ennemie. Ben s’exécuta donc et brûla son adversaire à vif, une forte odeur de chair brulée mélangée à un doux arôme d’ammoniac embaumait les lieux. A présent, Benjamin et ses amis pouvaient apercevoir le Centre vers lequel ils se dirigeaient depuis le début de la journée. Ils en étaient proches, il allait falloir redoubler de prudence. L’escouade franchit les 2 pâtés de maisons qui les séparaient encore de leur cible, sentant une odeur désagréable et entendant les hurlements abominables des monstres. Ces derniers étaient en effet entrain de déguster un lapin qu’ils avaient réussi à attraper dans le centre-ville d’Atlanta. Les frères d’arme se cachèrent derrière les débris de voitures qui ornaient les rues dévastées et vides dans lesquelles ils marchaient.
La porte du centre était maintenant à portée de regard pour Benjamin, un misérable Azaner tentait désespérément d’ouvrir la porte d’entrée du CDC. Ben approcha très délicatement du monstre et lui rentra son couteau dans l’arrière du crâne, la tête de la créature morte explosa littéralement, projetant des bouts de cervelle putride sur les murs aux alentours. Le second fils Anderwoods était également touché par les projections. Alors que Ben était en train de se débarrasser des morceaux qui ornaient sa tenue anti morsure, un nouveau monstre se jeta sur lui, le frère de Liana le repoussa. Ben troua le crâne de l’Azaner. Ce dernier s’effondra sur le sol, poussant un dernier hurlement strident. Attirés par le cri, d’autres créatures approchèrent. Elles se jetèrent sur Benjamin, Robert, James et John. Chacun se défendait comme il pouvait et tuait son lot de créatures diaboliques. Le fils de Monica découpa l’abdomen d’un Azaner, une projection de ce liquide noir visqueux fut projetée et les entrailles de la créature touchaient le sol. Ben avait tué les monstres venant à lui, il prit sa respiration. Le frère de Ned regarda ensuite en direction de John Kingston qui devait se débrouiller avec une horde de 5 Azaners sur lui. Avant que quelqu’un puisse venir l’aider, John se fit mettre à terre par les monstres qui semblaient plus organisés qu’auparavant. Les Azaners trouvèrent le point faible de sa combinaison, au niveau du cou, et arrachèrent la moitié du visage de John. Les monstres arrachèrent la peau du pauvre homme et le sang coulait à flot sur le sol. « NOOOOOOON ! » cria Benjamin. Enragé, il fonça sur les créatures et activa sur lance-flamme afin de les réduire toutes en un tas de cendres à l’odeur insoutenable.
Le corps de John gisait, devant eux, la tête arrachée. Benjamin regardait cet horrible spectacle, il était sous le choc et il n’arrivait pas à prononcer un mot. Même s’il le connaissait au final assez peu, le frère de Liana s’était attaché à cet homme. James s’avança en direction du frère de Ned et lui dit :
« C’est fini ! J’arrête ! Je ne veux plus risquer ma vie. Ned n’était pas mon frère, je ne veux pas finir comme John pour une affaire qui ne me concerne pas !
-James, arrêtes tu es sous le choc tu ne le pen…
-Si Ben, je le pense ! J’ai fait une grosse connerie en rejoignant cette putain d’armée et maintenant je continue de perdre mes seuls amis. Je vais avec vous au CDC, ensuite je remballe tout !
-Tu veux nous laisser tomber, après tout ce qu’on a vécu ? Tu as décidément perdu la tête ! Tu crois que nous cela nous touche pas ! J’ai envie de tuer quelqu’un là. Moi aussi John était mon ami, tu crois que ça ne me fait rien de le voir dans cet état. Il n’y a pas que Ned et Cathy qui m’intéresse !
-Ma décision est prise, Benjamin Anderwoods, tu ne pourras rien y faire. Maintenant, il faut récupérer ces affaires et l’enterrer.
-Tu as vu ce qu’il rôde par ici ? On est si proche du centre. Il vaut mieux le rôtir et laisser un festin pour les corbeaux. »
Benjamin commença à récupérer les affaires sur la dépouille de John, ses armes et accessoires. Pendant ce temps des larmes salées coulaient le long de ses joues. C’était un véritable cauchemar, depuis le jour où Liana avait retrouvée morte, l’ancien Ranger n’avait plus jamais été heureux une seule seconde. La vie s’acharnait sur lui et continuait de rire de son sort. Le monde partait en sucette. Cette épidémie était un véritable fléau. Après avoir chacun prononcé leur adieux à Kingston, ou du moins ce qu’il en restait, Benjamin et ses compagnons se dirigèrent vers la porte d’entrée du Centre. Robert, qui avait l’air visiblement touché par l’atrocité de la scène, activa la sonnette d’urgence du CDC. 1 minute plus tard, la porte s’ouvrit, un grand jeune homme blanc aux cheveux noirs en pétard habillé d’une blouse de laboratoire les fixait à travers ses lunettes de protection. Le scientifique se demandait très certainement qui pouvaient bien être les hommes à la mine triste qui venaient sonner à la porte du CDC.
« Je peux vous aider ?
-Bonjour monsieur. Nous avons été envoyés par Mr Ayrtès pour réparer le satellite afin de rétablir la communication entre le Centre et la CIA. Je m’appelle Benjamin Anderwoods et voici mes partenaires.
-Je suis John Rezko, directeur du CDC. La CIA a fait vite pour se manifester dites-moi, je m’y attendais pas vraiment. Vous avez ce qu’il faut pour réparer le satellite ?
-Affirmatif, nous sommes équipés de balises à impulsions électromagnétiques pour relancer le satellite.
-Veuillez me suivre, allons réparer cette foutue machine. »
John Rezko prenait la direction de l’arrière du bâtiment du Centre de contrôle et prévention des maladies. La machine à réparer se trouvait dans une zone accessible aux Azaners. Un attroupement de créatures était positionné juste devant le satellite, l’escouade brûla tous les monstres à l’aide de leurs lance-flammes au t-BuLi dont étaient équipés leurs fusils. Le cri strident des créatures qui souffraient en brûlant donna un certain plaisir à Benjamin. « Souffrez, saloperies ! », pensa-t-il. James sortit les 4 balises à impulsions électromagnétiques qui étaient censées remettre le satellite en route. Celui-ci n’avait pas été totalement mordu, c’était juste un problème d’électronique. Les balises étaient des sortes de défibrillateurs pour machine. James connecta les 4 appareils à une batterie centrale qui était chargée d’alimenter les balises en électricité pour produire un champ magnétique suffisant pour rétablir la communication entre Langley et Atlanta. Après plus de 5 minutes d’impulsions électromagnétiques, le satellite était de nouveau opérationnel. Rezko remercia l’escouade pour son intervention et proposa aux hommes de rentrer dans le CDC afin de se restaurer avant leur retour à Langley, qui se profilait à l’horizon.
11 février 2051 – Chattahoochee National Forest, Atlanta.
Après cette séance de souvenirs, nos amis choisirent de se reposer avant de mener leur mission à bien, le lendemain. Lorsqu’ils se réveillèrent à 9h du matin, l’avion était déjà posé sur le sol d’Atlanta, dans la célèbre forêt nationale de Chattahoochee en périphérie de la ville. Ils avaient dû s’y poser car il était impossible de poser un engin si imposant plus près du centre de contrôle et de prévention des maladies, plus connu sous l’acronyme CDC. Nos amis allaient donc devoir traverser la ville pour se rendre au CDC. Cela n’allait pas être une mince affaire tant la ville semblait infectée par le virus et remplie d’Azaners tous aussi féroces les uns que les autres. Après avoir dégusté un café et avalé un croissant qui trainait dans le garde-manger de l’avion, les collègues se souhaitèrent bonne chance. Les hommes franchirent la porte de l’appareil le ventre plein et se retrouvèrent le pied à terre. Il faisait froid mais le soleil brillait au loin dans le ciel. L’air est presque irrespirable à cause de la forte concentration en ammoniac qui se trouvait dans l’air, signe de la présence des Azaners. Ben, Robert, James et John activèrent le système de communication par ondes radio ainsi que la fonction GPS de la tablette numérique qui était scindée à leur uniforme anti-morsure.
La première étape du périple de l’escouade était de sortir de la forêt afin de pénétrer dans la ville et se diriger vers le CDC qui se trouvait au beau milieu d’Atlanta. Benjamin était aux aguets et pointait son arme devant lui afin de ne pas se faire surprendre par une créature. La tablette, en plus de donner la position GPS de toute l’escouade, affichait également certains ennemis. Cependant, le système n’était pas encore considéré comme parfait et il fallait rester concentré à tout instant pour éviter la morsure au niveau des faiblesses de la combinaison. L’équipe avançait tout doucement vers le Sud-Ouest tout en restant très attentif à leur radar et à l’environnement. Au moment où ils s’y attendaient le moins, un infecté sauta sur James qui lui perça la tête avec la lame accrochée à son moignon. Via un mouvement reflexe, Benjamin pressa la détente de son fusil laser afin de pointer le rayon au niveau de la tempe de l’infecté. C’est la première fois que l’ancien Ranger utilisait son arme sur un ennemi. Le laser décomposait littéralement tout tissu organique se trouvant sur son passage, si bien que le rayon ressortait par l’autre face du visage du monstre. L’escouade continua son chemin jusqu’à sortir définitivement de la forêt. Atlanta se trouvait devant nos amis, prête à être investie par Benjamin et ses frères d’arme.
La prochaine étape du périple était de rejoindre la Dawson Forest afin de s’y reposer un peu. Les Azaners évitaient les forêts à cause de la plus grande proportion d’oxygène dans l’air à proximités des plantes. Ces dernières produisent de l’oxygène à partir de dioxyde de carbone par le procédé de transformation spécifique aux plantes que l’on nomme Photosynthèse. Le trajet jusque-là se fit sans aucunes embuches. Uniquement quelques infectés à contourner mais aucuns monstres ne repérèrent l’escouade qui avançait le plus lentement possible afin de ne pas attirer l’attention de ces bêtes affamées. Affamés, nos 4 amis l’étaient également et ils profitèrent de ce petit arrêt en forêt pour avaler un sandwiche jambon-fromage avec mayo et crudités qui avait été préparé avec amour par la femme de David. Elisabeth Ayrtès avait concocté de bons petits repas pour Benjamin et ses compagnons. Les hommes burent ensuite une canette de Coca qu’ils avaient préalablement refroidie grâce à de l’azote liquide en spray qui se trouvait, comme le reste, dans les 4 sacs à dos présents dans l’avion avant le décollage. Après s’être bien ravitaillés, il était temps de repartir à l’assaut d’Atlanta afin de rejoindre le CDC et réparer ce foutu satellite.
Benjamin commençait à stresser au fur et à mesure qu’il approchait du CDC avec ses amis. Le frère de Liana commençait à se poser des questions du genre « Est-ce que les gens du Centre sont encore vivants ? Va-t-on se retrouver au milieu de la ville entourés d’infectés ? ». Toutes ses pensées s’envolèrent d’un coup sec quand il fut pris par surprise par une de ces créatures répugnantes qu’il n’avait pas vue sur son radar antebrachial. Le dispositif lui indiquait pourtant la présence proche d’un Azaner depuis 5 secondes. Ce fut l’occasion rêvée de tester le lance-flamme de son arme sur une cible ennemie. Ben s’exécuta donc et brûla son adversaire à vif, une forte odeur de chair brulée mélangée à un doux arôme d’ammoniac embaumait les lieux. A présent, Benjamin et ses amis pouvaient apercevoir le Centre vers lequel ils se dirigeaient depuis le début de la journée. Ils en étaient proches, il allait falloir redoubler de prudence. L’escouade franchit les 2 pâtés de maisons qui les séparaient encore de leur cible, sentant une odeur désagréable et entendant les hurlements abominables des monstres. Ces derniers étaient en effet entrain de déguster un lapin qu’ils avaient réussi à attraper dans le centre-ville d’Atlanta. Les frères d’arme se cachèrent derrière les débris de voitures qui ornaient les rues dévastées et vides dans lesquelles ils marchaient.
La porte du centre était maintenant à portée de regard pour Benjamin, un misérable Azaner tentait désespérément d’ouvrir la porte d’entrée du CDC. Ben approcha très délicatement du monstre et lui rentra son couteau dans l’arrière du crâne, la tête de la créature morte explosa littéralement, projetant des bouts de cervelle putride sur les murs aux alentours. Le second fils Anderwoods était également touché par les projections. Alors que Ben était en train de se débarrasser des morceaux qui ornaient sa tenue anti morsure, un nouveau monstre se jeta sur lui, le frère de Liana le repoussa. Ben troua le crâne de l’Azaner. Ce dernier s’effondra sur le sol, poussant un dernier hurlement strident. Attirés par le cri, d’autres créatures approchèrent. Elles se jetèrent sur Benjamin, Robert, James et John. Chacun se défendait comme il pouvait et tuait son lot de créatures diaboliques. Le fils de Monica découpa l’abdomen d’un Azaner, une projection de ce liquide noir visqueux fut projetée et les entrailles de la créature touchaient le sol. Ben avait tué les monstres venant à lui, il prit sa respiration. Le frère de Ned regarda ensuite en direction de John Kingston qui devait se débrouiller avec une horde de 5 Azaners sur lui. Avant que quelqu’un puisse venir l’aider, John se fit mettre à terre par les monstres qui semblaient plus organisés qu’auparavant. Les Azaners trouvèrent le point faible de sa combinaison, au niveau du cou, et arrachèrent la moitié du visage de John. Les monstres arrachèrent la peau du pauvre homme et le sang coulait à flot sur le sol. « NOOOOOOON ! » cria Benjamin. Enragé, il fonça sur les créatures et activa sur lance-flamme afin de les réduire toutes en un tas de cendres à l’odeur insoutenable.
Le corps de John gisait, devant eux, la tête arrachée. Benjamin regardait cet horrible spectacle, il était sous le choc et il n’arrivait pas à prononcer un mot. Même s’il le connaissait au final assez peu, le frère de Liana s’était attaché à cet homme. James s’avança en direction du frère de Ned et lui dit :
« C’est fini ! J’arrête ! Je ne veux plus risquer ma vie. Ned n’était pas mon frère, je ne veux pas finir comme John pour une affaire qui ne me concerne pas !
-James, arrêtes tu es sous le choc tu ne le pen…
-Si Ben, je le pense ! J’ai fait une grosse connerie en rejoignant cette putain d’armée et maintenant je continue de perdre mes seuls amis. Je vais avec vous au CDC, ensuite je remballe tout !
-Tu veux nous laisser tomber, après tout ce qu’on a vécu ? Tu as décidément perdu la tête ! Tu crois que nous cela nous touche pas ! J’ai envie de tuer quelqu’un là. Moi aussi John était mon ami, tu crois que ça ne me fait rien de le voir dans cet état. Il n’y a pas que Ned et Cathy qui m’intéresse !
-Ma décision est prise, Benjamin Anderwoods, tu ne pourras rien y faire. Maintenant, il faut récupérer ces affaires et l’enterrer.
-Tu as vu ce qu’il rôde par ici ? On est si proche du centre. Il vaut mieux le rôtir et laisser un festin pour les corbeaux. »
Benjamin commença à récupérer les affaires sur la dépouille de John, ses armes et accessoires. Pendant ce temps des larmes salées coulaient le long de ses joues. C’était un véritable cauchemar, depuis le jour où Liana avait retrouvée morte, l’ancien Ranger n’avait plus jamais été heureux une seule seconde. La vie s’acharnait sur lui et continuait de rire de son sort. Le monde partait en sucette. Cette épidémie était un véritable fléau. Après avoir chacun prononcé leur adieux à Kingston, ou du moins ce qu’il en restait, Benjamin et ses compagnons se dirigèrent vers la porte d’entrée du Centre. Robert, qui avait l’air visiblement touché par l’atrocité de la scène, activa la sonnette d’urgence du CDC. 1 minute plus tard, la porte s’ouvrit, un grand jeune homme blanc aux cheveux noirs en pétard habillé d’une blouse de laboratoire les fixait à travers ses lunettes de protection. Le scientifique se demandait très certainement qui pouvaient bien être les hommes à la mine triste qui venaient sonner à la porte du CDC.
« Je peux vous aider ?
-Bonjour monsieur. Nous avons été envoyés par Mr Ayrtès pour réparer le satellite afin de rétablir la communication entre le Centre et la CIA. Je m’appelle Benjamin Anderwoods et voici mes partenaires.
-Je suis John Rezko, directeur du CDC. La CIA a fait vite pour se manifester dites-moi, je m’y attendais pas vraiment. Vous avez ce qu’il faut pour réparer le satellite ?
-Affirmatif, nous sommes équipés de balises à impulsions électromagnétiques pour relancer le satellite.
-Veuillez me suivre, allons réparer cette foutue machine. »
John Rezko prenait la direction de l’arrière du bâtiment du Centre de contrôle et prévention des maladies. La machine à réparer se trouvait dans une zone accessible aux Azaners. Un attroupement de créatures était positionné juste devant le satellite, l’escouade brûla tous les monstres à l’aide de leurs lance-flammes au t-BuLi dont étaient équipés leurs fusils. Le cri strident des créatures qui souffraient en brûlant donna un certain plaisir à Benjamin. « Souffrez, saloperies ! », pensa-t-il. James sortit les 4 balises à impulsions électromagnétiques qui étaient censées remettre le satellite en route. Celui-ci n’avait pas été totalement mordu, c’était juste un problème d’électronique. Les balises étaient des sortes de défibrillateurs pour machine. James connecta les 4 appareils à une batterie centrale qui était chargée d’alimenter les balises en électricité pour produire un champ magnétique suffisant pour rétablir la communication entre Langley et Atlanta. Après plus de 5 minutes d’impulsions électromagnétiques, le satellite était de nouveau opérationnel. Rezko remercia l’escouade pour son intervention et proposa aux hommes de rentrer dans le CDC afin de se restaurer avant leur retour à Langley, qui se profilait à l’horizon.