Note de la fic :
Publié le 14/10/2015 à 00:05:15 par Arni
Chapitre 14 : Laboratoires
15 février 2051 – Avion Militaire Stark 7, Antarctique.
Benjamin Anderwoods fut réveillé brutalement par la sonnerie de son portable qui jouait un morceau de métal. Il consulta sa montre, 7h30, le temps était venu de se lever afin de partir en direction de la base scientifique pour fouiller les laboratoires. Cette nuit, Ben n’avait pas réellement rêvé, pour autant qu’il s’en souvienne, l’ancien Ranger n’avait vu qu’un écran noir. Un écran noir duquel venaient des voix qui lui chuchotaient des choses qu’il ne comprenait pas. Après avoir enfilé ses vêtements, l’homme aux longs cheveux noirs se dirigea vers la salle à manger afin d’y prendre son petit déjeuner. Il commença à manger ses tartines seul. Robert et les autres n’arrivèrent que cinq grosses minutes plus tard. L’homme de 43 ans salua ses amis et avala une grande tasse de café corsé afin de parfaire son éveil qui n’était pas encore total, Ben avait la tête dans le cul et se battait pour garder ses yeux ouverts. Quelques minutes plus tard, les collègues enfilèrent leurs combinaisons de mission et partirent en direction de Science Recon Biotechnology afin d’effectuer la seconde partie de leur mission en Antarctique. Les agents effectuaient cette besogne pour le compte du gouvernement américain, représenté par la CIA, la Défense et même le Président qui était venu en personne s’adresser à eux. Tout ce petit monde comptait sur eux et leur mission se déroulait bien, jusqu’à présent.
15 février 2051 – Science Recon Biotechnology, Antarctique.
Après quelques minutes de marche, Ben et ses compères arrivèrent à la porte d’entrée du complexe. Ils en déverrouillèrent la porte exactement de la même manière que la dernière fois. Les agents de la CIA traversèrent le même corridor et arrivèrent exactement au même embranchement que la veille. Cette fois-ci, ils prirent la porte la plus à droite, menant aux laboratoires. Le bâtiment étant construit dans un certain souci de symétrie, ils arrivèrent également dans une grande pièce comportant plusieurs portes menant à des laboratoires différents. Cette grande pièce était tapissée de tout un tas de signaux de sécurité avec lesquels Anderwoods était familier comme ceux qui prévenait d’un danger biologique et ceux qui imposaient de porter une blouse, masque et des sur-chaussures. Un autre panneau informait l’escouade que la zone de travail était de niveau 3. L’homme de 43 ans s’approcha de la porte qui se trouvait face à la porte d’entrée de la salle, cette dernière menait aux laboratoires spécialisés dans la chimie organique. C’est donc par ce laboratoire-là que commencerait la visite. L’escouade passa la porte et se retrouva devant un point de badging. Nos amis se regardèrent et James posa une pastille d’hélium liquide sur le système et puis poussa la porte d’un grand coup de pied. Benjamin le regarda d’un regard noir et lui fit un signe qui voulait dire « du calme ».
Un laboratoire linéaire dans lequel étaient dressées deux rangées de 15 hottes, chacune se trouvant dans leur champ de vision. Il s’agissait d’un laboratoire de chimie organique classique pour l’époque, les hottes étaient remplies de microréacteurs en continus qui avaient supplantés les réacteurs « batch » depuis une trentaine d’années, déjà. Benjamin avança tout doucement dans l’allée centrale du laboratoire à la recherche d’un élément visible qu’il pourrait lire. L’ancien Ranger ne regardait pas ce qu’il se passait devant lui et finit par rentrer dans une bouteille d’azote qui traînait au milieu de l’allée, cela lui fit un mal de chien. Cette douleur atroce à la tête ne voulait pas le quitter. Après avoir repris ses esprits, il trouva une tablette numérique sur une paillasse, disposée à côté d’une balance analytique de haute précision. Ben hésita un long moment à regarder ce qu’il se trouvait dans la mémoire de l’appareil et finit par l’allumer. Il s’agissait du cahier de laboratoire d’un certain Roberto Merada travaillant sur la synthèse totale d’un antigène. La dernière expérience en date effectuée par le technicien le fut le 14 février 2051 ! Benjamin agita ses bras en l’air pour que ses amis viennent en sa direction. Le fils de Monica leur montra la date et chuchota : « nous ne sommes pas seuls », les anciens Rangers sortirent leur pistolet.
Après être ressortis du premier laboratoire sans avoir croisé qui que ce soit, ils se retrouvèrent dans la pièce centrale. Les hommes se dirigèrent ensuite vers une seconde porte. Il s’agissait cette fois du laboratoire de chimie analytique. Une seconde fois confronté à un point badge, ils s’en affranchirent encore avec une facilité déconcertante. Le système de refroidissement intense était très efficace pour ouvrir des portes qui n’avaient pas encore été équipées de systèmes de déverrouillage insensible à la température. Cette pièce n’était pas disposée comme la première qu’ils avaient visitée aujourd’hui, elle était beaucoup plus large. Chaque appareil d’analyse possédait un espace libre autours de lui afin de faciliter la cohabitation des techniciens devant faire des analyses. Benjamin se promena dans la pièce, toujours l’arme à la main et aux aguets, et aperçut tout un tas d’appareil de chimie de pointe tels que une RMN 2THz, un appareil de spectroscopie de masse assez spécial qui semblait être un couplage de 3 détecteurs MS en série, des UPLC classique ainsi que leur homologues couplées à des détecteurs de masses, une électrophorèse capillaire ainsi qu’un chromatographie d’exclusion stérique. « Cela ne m’indique pas grand-chose », pensa Ben. « Ce sont des appareillages chimiques et biologiques tout à fait classique et je ne peux pas vraiment extrapoler sur la nature de leur recherches rien qu’en fouillant cette pièce. ».
Ils continuèrent leur fouille dans le laboratoire suivant qui était consacré à la culture cellulaire. Cette technique était utilisée afin de produire un très grand nombre de cellule qui pouvaient ensuite être infectées par un virus afin de produire une grande quantité d’antigènes. Cette technique était principalement utilisée dans le cadre de la production de vaccins. Les bioréacteurs se trouvant dans cette pièce étaient ceux que l’on nomme « Wave type bioreactors » dans la littérature scientifique. Benjamin en avait déjà vu sur son lieu de travail lorsqu’il travaillait pour Crick et Watson Bio and Genetic Engineering avant sa démission et son départ pour l’Armée. Ben s’approcha du réacteur possédant la plus grande capacité, 200L. Il en souleva ensuite le capot en métal relié à des pistons. La poche était encore remplie de milieu de culture orangé, confirmant une nouvelle fois le fait que cette base n’avait absolument pas été abandonnée après la troisième guerre mondiale. Le liquide contenu dans la poche était encore un peu mousseux et le système General Startrics affichait un message en anglais « DO frequency reading is high for several hours ». L’ancien Ranger parcouru le reste de l’immense pièce rectangulaire mais ne trouva aucune autre information à se mettre sous la dent.
Le temps était venu de s’engouffrer dans le seul laboratoire qu’ils n’avaient pas encore passé au peigne fin, le laboratoire de génie génétique et de génétique moléculaire. Ce domaine n’était pas étranger à Ben Anderwoods qui avait travaillé pendant de longues années dans un labo comme celui-ci. Le frère de Liana était familier avec tout ce qu’il voyait dans cette pièce, de la simple micropipette aux outils de séquençage en passant par les spectrofluorimètres utilisés pour doser l’ADN. Une légère odeur d’ammoniaque caressait les pauvres narines de l’ancien Ranger. Cette odeur était de plus en plus intense lorsqu’il approchait d’une table en verre disposée dans le coin gauche, tout au fond du local. Les agents s’approchèrent délicatement et sans faire le moindre bruit, l’arme de poing à la main. Rien à signaler, aucune présence humaine ne fut détectée dans cette pièce, ni dans les autres d’ailleurs. « L’odeur d’ammoniaque, la table en verre, les outils de laboratoires, je pense que nous sommes venus au bon endroit », pensa Ben « Il ne reste plus maintenant qu’à continuer la fouille jusqu’à découvrir où pouvait bien se cacher les scientifiques de la base ». Robert et les autres rejoignirent Benjamin après avoir fait un dernier tour du laboratoire et firent un signe « non » de la tête, il n’y avait rien de plus à tirer de cette pièce.
Les compères rebroussèrent chemin et sortirent de la zone génétique en appliquant une légère dose d’hélium liquide sur la serrure, comme à chacun endroit où badger était nécessaire. Alors qu’ils marchaient tranquillement vers la sortie, un léger grognement se fit entendre. L’escouade se trouvait au niveau de la grande salle contenant de multiples portes menant à divers laboratoires. Après quelques secondes d’interrogation, Benjamin souleva un tapis sous lequel se trouvait une petite trappe en acier inoxydable protégée par un code qu’il fallait entrer pour ouvrir la dite trappe. Ben Anderwoods activa la fonction « blacklight » de sa combinaison et pu constater que le code était 0042, il entra donc les chiffres et pointa son arme en direction de l’homme qui se tenait devant lui.
15 février 2051 – Avion Militaire Stark 7, Antarctique.
Benjamin Anderwoods fut réveillé brutalement par la sonnerie de son portable qui jouait un morceau de métal. Il consulta sa montre, 7h30, le temps était venu de se lever afin de partir en direction de la base scientifique pour fouiller les laboratoires. Cette nuit, Ben n’avait pas réellement rêvé, pour autant qu’il s’en souvienne, l’ancien Ranger n’avait vu qu’un écran noir. Un écran noir duquel venaient des voix qui lui chuchotaient des choses qu’il ne comprenait pas. Après avoir enfilé ses vêtements, l’homme aux longs cheveux noirs se dirigea vers la salle à manger afin d’y prendre son petit déjeuner. Il commença à manger ses tartines seul. Robert et les autres n’arrivèrent que cinq grosses minutes plus tard. L’homme de 43 ans salua ses amis et avala une grande tasse de café corsé afin de parfaire son éveil qui n’était pas encore total, Ben avait la tête dans le cul et se battait pour garder ses yeux ouverts. Quelques minutes plus tard, les collègues enfilèrent leurs combinaisons de mission et partirent en direction de Science Recon Biotechnology afin d’effectuer la seconde partie de leur mission en Antarctique. Les agents effectuaient cette besogne pour le compte du gouvernement américain, représenté par la CIA, la Défense et même le Président qui était venu en personne s’adresser à eux. Tout ce petit monde comptait sur eux et leur mission se déroulait bien, jusqu’à présent.
15 février 2051 – Science Recon Biotechnology, Antarctique.
Après quelques minutes de marche, Ben et ses compères arrivèrent à la porte d’entrée du complexe. Ils en déverrouillèrent la porte exactement de la même manière que la dernière fois. Les agents de la CIA traversèrent le même corridor et arrivèrent exactement au même embranchement que la veille. Cette fois-ci, ils prirent la porte la plus à droite, menant aux laboratoires. Le bâtiment étant construit dans un certain souci de symétrie, ils arrivèrent également dans une grande pièce comportant plusieurs portes menant à des laboratoires différents. Cette grande pièce était tapissée de tout un tas de signaux de sécurité avec lesquels Anderwoods était familier comme ceux qui prévenait d’un danger biologique et ceux qui imposaient de porter une blouse, masque et des sur-chaussures. Un autre panneau informait l’escouade que la zone de travail était de niveau 3. L’homme de 43 ans s’approcha de la porte qui se trouvait face à la porte d’entrée de la salle, cette dernière menait aux laboratoires spécialisés dans la chimie organique. C’est donc par ce laboratoire-là que commencerait la visite. L’escouade passa la porte et se retrouva devant un point de badging. Nos amis se regardèrent et James posa une pastille d’hélium liquide sur le système et puis poussa la porte d’un grand coup de pied. Benjamin le regarda d’un regard noir et lui fit un signe qui voulait dire « du calme ».
Un laboratoire linéaire dans lequel étaient dressées deux rangées de 15 hottes, chacune se trouvant dans leur champ de vision. Il s’agissait d’un laboratoire de chimie organique classique pour l’époque, les hottes étaient remplies de microréacteurs en continus qui avaient supplantés les réacteurs « batch » depuis une trentaine d’années, déjà. Benjamin avança tout doucement dans l’allée centrale du laboratoire à la recherche d’un élément visible qu’il pourrait lire. L’ancien Ranger ne regardait pas ce qu’il se passait devant lui et finit par rentrer dans une bouteille d’azote qui traînait au milieu de l’allée, cela lui fit un mal de chien. Cette douleur atroce à la tête ne voulait pas le quitter. Après avoir repris ses esprits, il trouva une tablette numérique sur une paillasse, disposée à côté d’une balance analytique de haute précision. Ben hésita un long moment à regarder ce qu’il se trouvait dans la mémoire de l’appareil et finit par l’allumer. Il s’agissait du cahier de laboratoire d’un certain Roberto Merada travaillant sur la synthèse totale d’un antigène. La dernière expérience en date effectuée par le technicien le fut le 14 février 2051 ! Benjamin agita ses bras en l’air pour que ses amis viennent en sa direction. Le fils de Monica leur montra la date et chuchota : « nous ne sommes pas seuls », les anciens Rangers sortirent leur pistolet.
Après être ressortis du premier laboratoire sans avoir croisé qui que ce soit, ils se retrouvèrent dans la pièce centrale. Les hommes se dirigèrent ensuite vers une seconde porte. Il s’agissait cette fois du laboratoire de chimie analytique. Une seconde fois confronté à un point badge, ils s’en affranchirent encore avec une facilité déconcertante. Le système de refroidissement intense était très efficace pour ouvrir des portes qui n’avaient pas encore été équipées de systèmes de déverrouillage insensible à la température. Cette pièce n’était pas disposée comme la première qu’ils avaient visitée aujourd’hui, elle était beaucoup plus large. Chaque appareil d’analyse possédait un espace libre autours de lui afin de faciliter la cohabitation des techniciens devant faire des analyses. Benjamin se promena dans la pièce, toujours l’arme à la main et aux aguets, et aperçut tout un tas d’appareil de chimie de pointe tels que une RMN 2THz, un appareil de spectroscopie de masse assez spécial qui semblait être un couplage de 3 détecteurs MS en série, des UPLC classique ainsi que leur homologues couplées à des détecteurs de masses, une électrophorèse capillaire ainsi qu’un chromatographie d’exclusion stérique. « Cela ne m’indique pas grand-chose », pensa Ben. « Ce sont des appareillages chimiques et biologiques tout à fait classique et je ne peux pas vraiment extrapoler sur la nature de leur recherches rien qu’en fouillant cette pièce. ».
Ils continuèrent leur fouille dans le laboratoire suivant qui était consacré à la culture cellulaire. Cette technique était utilisée afin de produire un très grand nombre de cellule qui pouvaient ensuite être infectées par un virus afin de produire une grande quantité d’antigènes. Cette technique était principalement utilisée dans le cadre de la production de vaccins. Les bioréacteurs se trouvant dans cette pièce étaient ceux que l’on nomme « Wave type bioreactors » dans la littérature scientifique. Benjamin en avait déjà vu sur son lieu de travail lorsqu’il travaillait pour Crick et Watson Bio and Genetic Engineering avant sa démission et son départ pour l’Armée. Ben s’approcha du réacteur possédant la plus grande capacité, 200L. Il en souleva ensuite le capot en métal relié à des pistons. La poche était encore remplie de milieu de culture orangé, confirmant une nouvelle fois le fait que cette base n’avait absolument pas été abandonnée après la troisième guerre mondiale. Le liquide contenu dans la poche était encore un peu mousseux et le système General Startrics affichait un message en anglais « DO frequency reading is high for several hours ». L’ancien Ranger parcouru le reste de l’immense pièce rectangulaire mais ne trouva aucune autre information à se mettre sous la dent.
Le temps était venu de s’engouffrer dans le seul laboratoire qu’ils n’avaient pas encore passé au peigne fin, le laboratoire de génie génétique et de génétique moléculaire. Ce domaine n’était pas étranger à Ben Anderwoods qui avait travaillé pendant de longues années dans un labo comme celui-ci. Le frère de Liana était familier avec tout ce qu’il voyait dans cette pièce, de la simple micropipette aux outils de séquençage en passant par les spectrofluorimètres utilisés pour doser l’ADN. Une légère odeur d’ammoniaque caressait les pauvres narines de l’ancien Ranger. Cette odeur était de plus en plus intense lorsqu’il approchait d’une table en verre disposée dans le coin gauche, tout au fond du local. Les agents s’approchèrent délicatement et sans faire le moindre bruit, l’arme de poing à la main. Rien à signaler, aucune présence humaine ne fut détectée dans cette pièce, ni dans les autres d’ailleurs. « L’odeur d’ammoniaque, la table en verre, les outils de laboratoires, je pense que nous sommes venus au bon endroit », pensa Ben « Il ne reste plus maintenant qu’à continuer la fouille jusqu’à découvrir où pouvait bien se cacher les scientifiques de la base ». Robert et les autres rejoignirent Benjamin après avoir fait un dernier tour du laboratoire et firent un signe « non » de la tête, il n’y avait rien de plus à tirer de cette pièce.
Les compères rebroussèrent chemin et sortirent de la zone génétique en appliquant une légère dose d’hélium liquide sur la serrure, comme à chacun endroit où badger était nécessaire. Alors qu’ils marchaient tranquillement vers la sortie, un léger grognement se fit entendre. L’escouade se trouvait au niveau de la grande salle contenant de multiples portes menant à divers laboratoires. Après quelques secondes d’interrogation, Benjamin souleva un tapis sous lequel se trouvait une petite trappe en acier inoxydable protégée par un code qu’il fallait entrer pour ouvrir la dite trappe. Ben Anderwoods activa la fonction « blacklight » de sa combinaison et pu constater que le code était 0042, il entra donc les chiffres et pointa son arme en direction de l’homme qui se tenait devant lui.