Note de la fic : 
Publié le 14/10/2015 à 00:06:24 par Arni
Chapitre 15 : Trappe
15 février 2051 – Science Recon Biotechnology, Antarctique.
Benjamin pointait son flingue en direction du front du jeune homme hispanique qui se trouvait devant lui. Ce dernier reculait tout en gardant les mains en l’air. L’ancien Ranger pénétrait dans l’étage inférieur qui était organisé comme un petit chalet. Une petite table en bois était disposée au milieu de la pièce dont les murs étaient peints en vert pomme, Ben pouvait le voir car la lumière était allumée. Il désactiva donc la vision nocturne. Des scientifiques en blouses blanches étaient installés sur des sièges assortis avec la table trônant au milieu de la pièce secrète. Un Azaner se trouvait derrière une baie vitrée, le monstre était surement isolé des humains afin de ne pas embaumer la pièce close. Un homme en habit d’opération hospitalière était attaché dans le coin, Benjamin le regarda dans les yeux et le reconnu de suite, George Williams. Il s’agissait d’un membre de l’escouade Nova Five des Rangers qui était parti à la guerre avec l’escouade Nova Six, dont faisait partie Ben Anderwoods. Ce dernier s’approcha de son compatriote et le détacha, l’homme reconnut le fils de Frank directement et fit « Ben ? Qu’est-ce que tu fous là ? Tu n’es pas avec Ned ? ». Benjamin lui répondit qu’il travaillait pour la CIA et que Ned était décédé.
L’ancien Ranger prit la parole :
« Qui est le chef ? A qui dois-je m’adresser ?
-C’est moi.
-Pouvons-nous nous parler en privé ?
-Suivez-moi »
Une femme d’une grosse trentaine d’années aux longs cheveux roux mena Benjamin Anderwoods jusque dans son bureau, qui se trouvait dans l’autre aile du complexe. Maintenant que la lumière était allumée, le frère de Ned put, de ce fait, observer la couleur bleue marine des murs. Ils arrivèrent dans une pièce que l’équipe n’avait pas visitée, car l’entrée avait été cachée précipitamment par une grande armoire brune juste avant l’arrivée de Ben et sa bande dans la base scientifique. La scientifique invita l’ancien Ranger à s’assoir sur un siège métallique rembourré par du velours bleu très confortable. Le fils de Frank regarda le doux visage de son interlocutrice, elle avait des yeux d’un bleu océan magnifique. Il posa sa première question.
« Qui êtes-vous ? Que fait ce centre ? Il y’a-t-il un rapport entre ce centre et tout ce qu’il se passe actuellement aux Etats-Unis ? Je vous préviens, pas la peine de me mentir. Je ferai tuer tout le monde dans votre stupide base si vous ne me dites pas la vérité. »
La jeune femme se racla la gorge et répondit ensuite à la question posée par Benjamin :
« Je m’appelle Isabelle Duméry, je suis une scientifique belge et je dirige ce centre de recherche scientifique dans le domaine de la biologie et de la chimie. Nous travaillons en collaboration avec une société qui s’appelle Ilarya. Depuis la fermeture de ce centre en Italie, tous les projets ont été transférés ici et les scientifiques avec. On travaille actuellement sur … je vais être honnête … sur ce fameux virus qui a touché les Etats-Unis. Nous le développons depuis 2045 environ et après une phase d’optimisation de plus de 4 ans, il était enfin prêt. Vous vous demandez si on éprouve de remords ? Bien sûr que oui, mais nous sommes obligés. L’EIS nous tient par les sentiments, ils m’ont forcée à travailler pour eux après avoir abattu ma petite fille de 3 ans Joanna devant mes yeux en l’écorchant vivante, ils menacèrent ensuite de faire subir le même traitement à mon fils Mathéo. Je n’ai pas pu faire autrement que de les rejoindre. Nous travaillons actuellement dans le développement d’un virus plus efficace qui induirait la pathologie dans n’importe quel organisme et que George Williams ne pourrait résister. On injecte le virus à l’intérieur de ce pauvre George depuis 5 ans maintenant, il est définitivement immunisé. J’ai une fois surpris un scientifique haut placé parler d’un bébé, cet enfant serait une des clefs de ce projet, je n’en sais pas plus. Nous ne sommes responsables de rien, nous sommes manipulés. »
Isabelle fondit en larme. Benjamin avait de la compassion pour cette pauvre femme qui avait subi un évènement encore plus traumatisant que celui qu’il avait vécu. Le meurtre de Ned l’avait complètement anéanti et le frère de Liana n’osait même pas imaginer la douleur que la scientifique ressentait. Une fois les larmes d’Isabelle sêchée, l’ancien Ranger continua à lui poser des questions. Il se sentait coupable de lui faire subir un interrogatoire, mais il le fallait.
« Qui est-ce qui vous met la pression ?
-Je ne connais pas son nom, le seul contact que j’ai en dehors de la base actuellement c’est un certain Stéphane Collard, qui travaille comme chef scientifique pour l’EIS. Ce n’est pas lui qui a tué ma fille, mais plutôt un malade typé hispanique qui gueulait à tue-tête que je comprendrais ce qu’il avait enduré et qu’il tuerait toute ma famille si je n’acceptais pas de travailler pour lui. Je n’ai pas pu refuser, vous comprenez. Chaque jour je m’en veux de plus en plus, chaque jour je pense à me suicider mais je suis sûr que ma famille n’y résisterait pas. Je sais que Collard communique avec moi via téléconférence depuis une salle secrète située sous l’Université Libre de Bruxelles à l’abri des regards américains. »
Isabelle se servit un verre d’eau et proposa un à Benjamin qui refusa poliment. Ce dernier continua à poser des questions à son interlocutrice.
« Pouvez-vous me donner des informations sur le virus qui pourrait nous être utile ?
-Il ne transmet pas par voie pulmonaire de façon directe. Le virus se dépose sur le cœur et attends que ce dernier s’arrête de battre. Le virus peut ensuite être distribué dans tout l’organisme et va pouvoir infecter un grand nombre de cellules afin de produire les protéines virales qui sont utilisées par le virus pour prendre possession de l’organisme infecté. C’est une stratégie novatrice que nous avons mis très longtemps à développer. Cependant, comme vos scientifiques l’ont sans doute remarqué, il ne transmet pas par voie orale lorsque l’infection est à son stade 1. Les particules virales sont uniquement expirées par les infectés lorsqu’ils arrivent au stade 3.
- Il y’a-t-il un moyen de sauver ceux qui ont été infectés ? D’éradiquer la menace ? Si vous vous en voulez vraiment, ce serait une belle façon de vous racheter.
-On n’y a pas encore vraiment réfléchi à vrai dire mais je pense que la clef peut se trouver dans le sang de George Williams. Dans un premier temps, injecter son sang dans un organisme infecté pourrait être une première étape dans la compréhension de ce qui peut l’arrêter. Je ne pense pas que trouver un antidote soit actuellement une priorité de ceux qui m’utilisent, ils ne se seraient pas donnés tant de mal. Pour le moment, nous sommes censés développer une version qui rendrait même Williams malade. Collard nous a aussi demandé si il était possible de développer une version qui mènerait plus rapidement au stade d’infection final.»
Benjamin décida qu’il en avait appris assez. L’ancien Ranger prit congé d’Isabelle Duméry. « Merci Isabelle, vous m’en avez appris beaucoup. Ce sera tout, je vais rejoindre mes compagnons. Et désolé pour votre histoire, soyez forte. »
Alors que Benjamin s’apprêtait à sortir du bureau de Duméry, cette dernière lui demanda s’il était possible de rentrer avec eux et d’échapper à cet enfer. L’homme lui répondit qu’elle devrait rester à la base scientifique, dans le cas contraire l’EIS l’apprendrait et sa famille en payerait les conséquences. L’ancien Ranger lui promit néanmoins de venir la chercher, elle et ses compagnons, lorsque tout serait terminé et que personnes ne pourrait plus lui faire de mal. Il lui demanda également de continuer les recherches pour que Collard et Kompany ne se doute de rien. La jeune femme le remercia et Benjamin lui demanda de ne parler de ce qu’il s’était passé dans ce bureau à personne et s’empressa de rejoindre ses compagnons qui étaient toujours dans la trappe. Lorsqu’il arriva à destination. James pointait son arme, qu’il tenait de sa seule main valide en direction d’un hispanique qui devait sûrement être le fameux Merada. « On s’en va », annonça-t-il en prenant le pauvre George Williams sur son épaule. Le pauvre homme avait subi tellement d’expérience qu’il avait du mal à marcher.
L’escouade ressortit donc de la base scientifique accompagnée de George Williams qui semblait avoir du mal à digérer le froid intense qui lui caressait la peau et tremblait comme une feuille morte « Courage mon gars, on y est presque. », le rassura James. Après quelques minutes de marche dans le climat venteux de l’Antarctique, Benjamin et ses compagnons arrivèrent au Stark 7 qui ouvrit ses portes. Robert posa Williams sur une couchette et lui proposa à boire. L’ancien membre de l’escouade Nova Five accepta et descendit un verre d’eau en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Robert ordonna à la pilote Eline d’amorcer leur retour vers Langley en Virginie, QG de la CIA depuis un grand nombre d’années. Les hommes mangèrent un bout au buffet froid et partirent se coucher dans leur lit respectif. Ben ne parvint pas à s’endormir aussi facilement que la veille. Il n’arrêtait pas de penser à ce que lui avait confié Isabelle dans son bureau et de la cruauté dont avait fait preuve l’EIS pour s’assurer les services de scientifiques pour travailler sur un projet aussi horrible. Les européens étaient en réalité encore pire qu’ils ne le laissaient paraitre pendant la troisième guerre mondiale.
15 février 2051 – Science Recon Biotechnology, Antarctique.
Benjamin pointait son flingue en direction du front du jeune homme hispanique qui se trouvait devant lui. Ce dernier reculait tout en gardant les mains en l’air. L’ancien Ranger pénétrait dans l’étage inférieur qui était organisé comme un petit chalet. Une petite table en bois était disposée au milieu de la pièce dont les murs étaient peints en vert pomme, Ben pouvait le voir car la lumière était allumée. Il désactiva donc la vision nocturne. Des scientifiques en blouses blanches étaient installés sur des sièges assortis avec la table trônant au milieu de la pièce secrète. Un Azaner se trouvait derrière une baie vitrée, le monstre était surement isolé des humains afin de ne pas embaumer la pièce close. Un homme en habit d’opération hospitalière était attaché dans le coin, Benjamin le regarda dans les yeux et le reconnu de suite, George Williams. Il s’agissait d’un membre de l’escouade Nova Five des Rangers qui était parti à la guerre avec l’escouade Nova Six, dont faisait partie Ben Anderwoods. Ce dernier s’approcha de son compatriote et le détacha, l’homme reconnut le fils de Frank directement et fit « Ben ? Qu’est-ce que tu fous là ? Tu n’es pas avec Ned ? ». Benjamin lui répondit qu’il travaillait pour la CIA et que Ned était décédé.
L’ancien Ranger prit la parole :
« Qui est le chef ? A qui dois-je m’adresser ?
-C’est moi.
-Pouvons-nous nous parler en privé ?
-Suivez-moi »
Une femme d’une grosse trentaine d’années aux longs cheveux roux mena Benjamin Anderwoods jusque dans son bureau, qui se trouvait dans l’autre aile du complexe. Maintenant que la lumière était allumée, le frère de Ned put, de ce fait, observer la couleur bleue marine des murs. Ils arrivèrent dans une pièce que l’équipe n’avait pas visitée, car l’entrée avait été cachée précipitamment par une grande armoire brune juste avant l’arrivée de Ben et sa bande dans la base scientifique. La scientifique invita l’ancien Ranger à s’assoir sur un siège métallique rembourré par du velours bleu très confortable. Le fils de Frank regarda le doux visage de son interlocutrice, elle avait des yeux d’un bleu océan magnifique. Il posa sa première question.
« Qui êtes-vous ? Que fait ce centre ? Il y’a-t-il un rapport entre ce centre et tout ce qu’il se passe actuellement aux Etats-Unis ? Je vous préviens, pas la peine de me mentir. Je ferai tuer tout le monde dans votre stupide base si vous ne me dites pas la vérité. »
La jeune femme se racla la gorge et répondit ensuite à la question posée par Benjamin :
« Je m’appelle Isabelle Duméry, je suis une scientifique belge et je dirige ce centre de recherche scientifique dans le domaine de la biologie et de la chimie. Nous travaillons en collaboration avec une société qui s’appelle Ilarya. Depuis la fermeture de ce centre en Italie, tous les projets ont été transférés ici et les scientifiques avec. On travaille actuellement sur … je vais être honnête … sur ce fameux virus qui a touché les Etats-Unis. Nous le développons depuis 2045 environ et après une phase d’optimisation de plus de 4 ans, il était enfin prêt. Vous vous demandez si on éprouve de remords ? Bien sûr que oui, mais nous sommes obligés. L’EIS nous tient par les sentiments, ils m’ont forcée à travailler pour eux après avoir abattu ma petite fille de 3 ans Joanna devant mes yeux en l’écorchant vivante, ils menacèrent ensuite de faire subir le même traitement à mon fils Mathéo. Je n’ai pas pu faire autrement que de les rejoindre. Nous travaillons actuellement dans le développement d’un virus plus efficace qui induirait la pathologie dans n’importe quel organisme et que George Williams ne pourrait résister. On injecte le virus à l’intérieur de ce pauvre George depuis 5 ans maintenant, il est définitivement immunisé. J’ai une fois surpris un scientifique haut placé parler d’un bébé, cet enfant serait une des clefs de ce projet, je n’en sais pas plus. Nous ne sommes responsables de rien, nous sommes manipulés. »
Isabelle fondit en larme. Benjamin avait de la compassion pour cette pauvre femme qui avait subi un évènement encore plus traumatisant que celui qu’il avait vécu. Le meurtre de Ned l’avait complètement anéanti et le frère de Liana n’osait même pas imaginer la douleur que la scientifique ressentait. Une fois les larmes d’Isabelle sêchée, l’ancien Ranger continua à lui poser des questions. Il se sentait coupable de lui faire subir un interrogatoire, mais il le fallait.
« Qui est-ce qui vous met la pression ?
-Je ne connais pas son nom, le seul contact que j’ai en dehors de la base actuellement c’est un certain Stéphane Collard, qui travaille comme chef scientifique pour l’EIS. Ce n’est pas lui qui a tué ma fille, mais plutôt un malade typé hispanique qui gueulait à tue-tête que je comprendrais ce qu’il avait enduré et qu’il tuerait toute ma famille si je n’acceptais pas de travailler pour lui. Je n’ai pas pu refuser, vous comprenez. Chaque jour je m’en veux de plus en plus, chaque jour je pense à me suicider mais je suis sûr que ma famille n’y résisterait pas. Je sais que Collard communique avec moi via téléconférence depuis une salle secrète située sous l’Université Libre de Bruxelles à l’abri des regards américains. »
Isabelle se servit un verre d’eau et proposa un à Benjamin qui refusa poliment. Ce dernier continua à poser des questions à son interlocutrice.
« Pouvez-vous me donner des informations sur le virus qui pourrait nous être utile ?
-Il ne transmet pas par voie pulmonaire de façon directe. Le virus se dépose sur le cœur et attends que ce dernier s’arrête de battre. Le virus peut ensuite être distribué dans tout l’organisme et va pouvoir infecter un grand nombre de cellules afin de produire les protéines virales qui sont utilisées par le virus pour prendre possession de l’organisme infecté. C’est une stratégie novatrice que nous avons mis très longtemps à développer. Cependant, comme vos scientifiques l’ont sans doute remarqué, il ne transmet pas par voie orale lorsque l’infection est à son stade 1. Les particules virales sont uniquement expirées par les infectés lorsqu’ils arrivent au stade 3.
- Il y’a-t-il un moyen de sauver ceux qui ont été infectés ? D’éradiquer la menace ? Si vous vous en voulez vraiment, ce serait une belle façon de vous racheter.
-On n’y a pas encore vraiment réfléchi à vrai dire mais je pense que la clef peut se trouver dans le sang de George Williams. Dans un premier temps, injecter son sang dans un organisme infecté pourrait être une première étape dans la compréhension de ce qui peut l’arrêter. Je ne pense pas que trouver un antidote soit actuellement une priorité de ceux qui m’utilisent, ils ne se seraient pas donnés tant de mal. Pour le moment, nous sommes censés développer une version qui rendrait même Williams malade. Collard nous a aussi demandé si il était possible de développer une version qui mènerait plus rapidement au stade d’infection final.»
Benjamin décida qu’il en avait appris assez. L’ancien Ranger prit congé d’Isabelle Duméry. « Merci Isabelle, vous m’en avez appris beaucoup. Ce sera tout, je vais rejoindre mes compagnons. Et désolé pour votre histoire, soyez forte. »
Alors que Benjamin s’apprêtait à sortir du bureau de Duméry, cette dernière lui demanda s’il était possible de rentrer avec eux et d’échapper à cet enfer. L’homme lui répondit qu’elle devrait rester à la base scientifique, dans le cas contraire l’EIS l’apprendrait et sa famille en payerait les conséquences. L’ancien Ranger lui promit néanmoins de venir la chercher, elle et ses compagnons, lorsque tout serait terminé et que personnes ne pourrait plus lui faire de mal. Il lui demanda également de continuer les recherches pour que Collard et Kompany ne se doute de rien. La jeune femme le remercia et Benjamin lui demanda de ne parler de ce qu’il s’était passé dans ce bureau à personne et s’empressa de rejoindre ses compagnons qui étaient toujours dans la trappe. Lorsqu’il arriva à destination. James pointait son arme, qu’il tenait de sa seule main valide en direction d’un hispanique qui devait sûrement être le fameux Merada. « On s’en va », annonça-t-il en prenant le pauvre George Williams sur son épaule. Le pauvre homme avait subi tellement d’expérience qu’il avait du mal à marcher.
L’escouade ressortit donc de la base scientifique accompagnée de George Williams qui semblait avoir du mal à digérer le froid intense qui lui caressait la peau et tremblait comme une feuille morte « Courage mon gars, on y est presque. », le rassura James. Après quelques minutes de marche dans le climat venteux de l’Antarctique, Benjamin et ses compagnons arrivèrent au Stark 7 qui ouvrit ses portes. Robert posa Williams sur une couchette et lui proposa à boire. L’ancien membre de l’escouade Nova Five accepta et descendit un verre d’eau en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Robert ordonna à la pilote Eline d’amorcer leur retour vers Langley en Virginie, QG de la CIA depuis un grand nombre d’années. Les hommes mangèrent un bout au buffet froid et partirent se coucher dans leur lit respectif. Ben ne parvint pas à s’endormir aussi facilement que la veille. Il n’arrêtait pas de penser à ce que lui avait confié Isabelle dans son bureau et de la cruauté dont avait fait preuve l’EIS pour s’assurer les services de scientifiques pour travailler sur un projet aussi horrible. Les européens étaient en réalité encore pire qu’ils ne le laissaient paraitre pendant la troisième guerre mondiale.