Note de la fic :
Publié le 24/11/2013 à 18:51:27 par Leyoh
C'est dans un soupir qu'il fit vrombir le moteur de la voiture. Rapidement, nous sortîmes du parking dans lequel nous étions garés, pour rejoindre la voie rapide, direction le poste de police.
- Toute cette histoire, Baile... Je n'en peux plus...
- Hum ?
Je ne compris pas vraiment pourquoi il me disait cela. Jamais je ne l'avais vu baisser les bras, abandonner, laisser tomber... Alors, pourquoi maintenant ? Une telle affaire aurait dû le motiver encore plus. Certes, nous n'avions aucune piste, aucune preuve. Fallait-il pour autant tout abandonner, maintenant ?
- L'enquête n'avance pas, et nos supérieurs ne font rien pour nous aider, à quoi bon s'investir autant...
Il était vrai que nous n'étions pas réellement soutenus par les plus hauts gradés. On aurait presque dit qu'ils faisaient tout pour que l'on arrête d'enquêter sur ces meurtres en série, à force de nous mettre, en même temps, sur des cas bien moins importants. Le mois dernier, nous devions nous occuper d'une bagarre qui avait mal tournée. L'affaire avait été rapidement réglée, et le coupable mit sous les verrous, mais pendant ce temps là, nous n'avions pas pu continuer notre enquête, et notre suspect s'était volatilisé.
- Il ne faut pas abandonner. Il y a toujours un espoir qu'un jour on lui tombe dessus. Ne baisse pas les bras, mon ami, un jour viendra où nous aurons le dernier mot.
- Tu es sûrement dans le vrai...
Peu convaincu, Sam continuait sa route jusqu'au poste. Une fois arrivés, nous rejoignîmes celui-ci, afin d'établir notre rapport. Il était, comme d'habitude, bien vide. Je regardai ma montre. Elle affichait 20h47. Il était tard, et ma femme m'attendait depuis un moment déjà.
- Il faut que j'y aille, mon service est terminé, et Tina m'attend... Je lui ai promis de l'emmener dîner ce soir.
- Vas-y, vieux, je m'occupe de la paperasse.
- Merci...
Libre de ma soirée, je parti donc rejoindre ma femme chez moi. Arrivé devant la petite maison, je klaxonnai. Quelques secondes plus tard, je la vis sortir de notre habitation. Elle était magnifique ce soir. Elle portait une robe bleu indigo à paillettes, qui avait pour effet de faire ressortir la magnifique couleur de ses long cheveux roux - presque rouges - lui arrivant au bas du dos. Ses yeux brillaient sous la lumière comme deux émeraudes, et ses lèvres rouge sang lui donnait un air très sensuel. J'en étais follement amoureux, et la voir ainsi ne faisait que confirmer les forts sentiments que j'avais pour elle. Elle monta côté passager, et nous nous embrassâmes.
- Tu en as mis, du temps, dit-elle de sa douce voix sucrée, tu avais dit 20h.
- Je suis navré, encore cette histoire de tueur en série...
- Le boulot finira par te tuer, tu sais ?
- Je sais bien...
Elle avait raison. Le taux de criminalité à Khi Hakin était tel que je finirai, un jour ou l'autre, par me faire tuer. Enfin, ce n'était pas exactement ce qu'elle avait dit, mais elle savait bien que ce serait le cas. Je passai une main dans mes cheveux, et me dirigeai alors vers le restaurant où je comptai emmener dîner ma femme. Malheureusement, nous fûmes rapidement prit dans les embouteillages. Tina alluma alors la radio. C'était une interview d'un homme politique local.
- Et bien, monsieur, vous dites que vous comptez réduire radicalement la criminalité en seulement deux ans ?
- C'est exact ! Le taux de criminalité aura baissé d'au moins 50% d'ici 2025 !
- Et comment comptez vous atteindre un chiffre pareil ?
- Je vais faire augmenter le budget de la défense, former de nouveaux policiers et faire venir l'armée dans les quartiers les plus sensibles s'il le fa...
Je changeai de station.
- Mais pourquoi tu as fait ça ? Ça avait l'air intéressant ! s'exclama Tina
- Ce n'est que du baratin d'hommes politiques. Ils disent ça chaque année, pourtant, ils ne font jamais rien, et je sais de quoi je parle...
En effet, il était souvent sujet de « Réforme budgétaire » au sein de la police, mais rien n'avait jamais été fait. Nous n'avions pas plus d'équipement, ni même plus de personnel. Ce n'était que du blabla de démagogues, voulant simplement se faire apprécier du publique.
- Toute cette histoire, Baile... Je n'en peux plus...
- Hum ?
Je ne compris pas vraiment pourquoi il me disait cela. Jamais je ne l'avais vu baisser les bras, abandonner, laisser tomber... Alors, pourquoi maintenant ? Une telle affaire aurait dû le motiver encore plus. Certes, nous n'avions aucune piste, aucune preuve. Fallait-il pour autant tout abandonner, maintenant ?
- L'enquête n'avance pas, et nos supérieurs ne font rien pour nous aider, à quoi bon s'investir autant...
Il était vrai que nous n'étions pas réellement soutenus par les plus hauts gradés. On aurait presque dit qu'ils faisaient tout pour que l'on arrête d'enquêter sur ces meurtres en série, à force de nous mettre, en même temps, sur des cas bien moins importants. Le mois dernier, nous devions nous occuper d'une bagarre qui avait mal tournée. L'affaire avait été rapidement réglée, et le coupable mit sous les verrous, mais pendant ce temps là, nous n'avions pas pu continuer notre enquête, et notre suspect s'était volatilisé.
- Il ne faut pas abandonner. Il y a toujours un espoir qu'un jour on lui tombe dessus. Ne baisse pas les bras, mon ami, un jour viendra où nous aurons le dernier mot.
- Tu es sûrement dans le vrai...
Peu convaincu, Sam continuait sa route jusqu'au poste. Une fois arrivés, nous rejoignîmes celui-ci, afin d'établir notre rapport. Il était, comme d'habitude, bien vide. Je regardai ma montre. Elle affichait 20h47. Il était tard, et ma femme m'attendait depuis un moment déjà.
- Il faut que j'y aille, mon service est terminé, et Tina m'attend... Je lui ai promis de l'emmener dîner ce soir.
- Vas-y, vieux, je m'occupe de la paperasse.
- Merci...
Libre de ma soirée, je parti donc rejoindre ma femme chez moi. Arrivé devant la petite maison, je klaxonnai. Quelques secondes plus tard, je la vis sortir de notre habitation. Elle était magnifique ce soir. Elle portait une robe bleu indigo à paillettes, qui avait pour effet de faire ressortir la magnifique couleur de ses long cheveux roux - presque rouges - lui arrivant au bas du dos. Ses yeux brillaient sous la lumière comme deux émeraudes, et ses lèvres rouge sang lui donnait un air très sensuel. J'en étais follement amoureux, et la voir ainsi ne faisait que confirmer les forts sentiments que j'avais pour elle. Elle monta côté passager, et nous nous embrassâmes.
- Tu en as mis, du temps, dit-elle de sa douce voix sucrée, tu avais dit 20h.
- Je suis navré, encore cette histoire de tueur en série...
- Le boulot finira par te tuer, tu sais ?
- Je sais bien...
Elle avait raison. Le taux de criminalité à Khi Hakin était tel que je finirai, un jour ou l'autre, par me faire tuer. Enfin, ce n'était pas exactement ce qu'elle avait dit, mais elle savait bien que ce serait le cas. Je passai une main dans mes cheveux, et me dirigeai alors vers le restaurant où je comptai emmener dîner ma femme. Malheureusement, nous fûmes rapidement prit dans les embouteillages. Tina alluma alors la radio. C'était une interview d'un homme politique local.
- Et bien, monsieur, vous dites que vous comptez réduire radicalement la criminalité en seulement deux ans ?
- C'est exact ! Le taux de criminalité aura baissé d'au moins 50% d'ici 2025 !
- Et comment comptez vous atteindre un chiffre pareil ?
- Je vais faire augmenter le budget de la défense, former de nouveaux policiers et faire venir l'armée dans les quartiers les plus sensibles s'il le fa...
Je changeai de station.
- Mais pourquoi tu as fait ça ? Ça avait l'air intéressant ! s'exclama Tina
- Ce n'est que du baratin d'hommes politiques. Ils disent ça chaque année, pourtant, ils ne font jamais rien, et je sais de quoi je parle...
En effet, il était souvent sujet de « Réforme budgétaire » au sein de la police, mais rien n'avait jamais été fait. Nous n'avions pas plus d'équipement, ni même plus de personnel. Ce n'était que du blabla de démagogues, voulant simplement se faire apprécier du publique.
Commentaires
- Pseudo supprimé
02/03/2014 à 17:00:40
Dommage que tu ai bâclé la scène d'amour, c'est intéressant de voir comment les gens se dérouillent pour le décrire.
Juste une remarque, tes personnages ont soupirés 4 fois, et c'est que le premier chapitre. Pense à leur faire faire d'autres choses. Ils peuvent remuer la queue, sourire, sauter sur place, baver, tousser, relever la tête...
Sympathique sinon