Note de la fic :
Publié le 02/03/2014 à 16:41:17 par Leyoh
Le commissaire entra dans la pièce. Il tenait un dossier à la main, et le jeta sur le bureau de Samran.
- Yamnam, j'ai un dossier pour vous. O'Conner, dans mon bureau, maintenant.
- Bien, monsieur Trairat.
J'hochai la tête, et alors que Samran, de son nom de famille Yamnam, s'empressait de lire le dossier qu'on venait de lui imposer, je suivis le commissaire, monsieur Pakorn Trairat. C'était un vieux de la vieille, un grand flic avec une carrure imposante, avec des cheveux et une peau qui subissait déjà les ravages du temps. Il avait environ 50, 60ans. Je dis environ car personne ne savait vraiment son âge, personne n'osait tout simplement lui demander.
Une fois arrivés dans son bureau, il me sommât de fermer la porte, et s'assit dans son grand fauteuil. Je restai devant l'imposant meuble de bois qui nous séparait, debout.
- Je suppose que vous vous doutez pourquoi vous êtes ici, O'Conner.
- Oui monsieur. L'affaire des meurtres en série.
- C'est exact. Depuis que vous êtes impliqué dans l'affaire, je me dois de vous en retirer, c'est la rè...
- Non ! m'exclamai-je.
Peut-être n'aurai-je pas dû réagir de la sorte ? me dis-je alors, voyant que l'homme que j'avais en face de moi n'était guère ravi de ma réaction.
- Si vous me retirez de l'affaire... Et que vous me mettez sur une autre... Je... Je ne serai tout simplement pas concentré sur mon travail ! Comment voulez-vous que je pense à autre chose qu'à ça !?
- Hum... Vous avez raison. Je vous laisse votre chance... Mais attention, O'Conner, si vous ne trouvez rien...
- Ce sera la porte, lui dis-je d'un ton déterminé, si vous me retirez de l'affaire, je préfère mettre fin à ma carrière d'enquêteur.
- Voilà une déclaration bien osée venant de l'un de mes meilleurs hommes...
- Je deviendrai un moins que rien si je n'arrivai pas à résoudre cette affaire.
- Ce sera à votre convenance, mon cher O'Conner. Après tout, je ne peux empêcher votre démission ?
- Non, vous n'en seriez pas capable.
- Très bien. Allez rejoindre votre collègue, vous avez un nouveau meurtre sur les bras.
- Entendu.
Je quittai donc la pièce, pour rejoindre Samran. A peine fait, que déjà nous partions sur les lieux du crime. Le voyage me parut long, car le silence s'était rapidement installé dans la voiture. Il me semblait que Samran était devenu très froid envers moi. Il ne devait assurément pas savoir comment aborder les choses avec moi depuis... L'incident. Je ne fut alors pas mécontent d'arriver sur les lieux, bien que cette subite joie n'était guère appropriée.
Une fois devant le corps de la victime, une femme d'environ 60 ans qui gisait nue sur le sol. Le constat fut rapide.
- C'est un imitateur, m'ôta Samran de la bouche, nos tueurs en série ne touchent qu'à des jeunes femmes. De plus, ses tétons on été découpés bien moins proprement que d'habitude. Et je suis persuadé qu'on va retrouver tout un tas d'empruntes par ici. Le petit enfoiré qui a fait ça nous fait perdre notre temps...
- Non, tu as tort, Sam. Il saura peut-être quelque chose. Je te rappelle qu'on a fait en sorte que la presse ne soit pas au courant des détails des meurtres, justement pour éviter les imitateurs.
- Rah, tu sais, on est jamais sûr de rien, suffit qu'un légiste ait causé, ou un gars qui retrouve le corps, et tout le monde est au courant...
- Quand bien même, on pourra toujours en apprendre plus.
- M'ouais... On verra bien.
Il se pencha alors au dessus de la victime, en s'accroupissant. Après avoir mit ses gants, il manipula la tête de la vieille femme.
- Trauma crânien. Cette fois, c'est sûr, c'est un imitateur. Ils ne touchent jamais au visage.
- Je suppose qu'elle n'a pas non plus été violée...
- Ça m'étonnerait. Mais ça, c'est le légiste qui nous le dira.
Sans même répondre à mon collègue, je m'attelais alors à ma tâche d'enquêteur, en recherchant d'éventuels indices. Rapidement, je retrouvai les vêtements de la victime, que son tueur avait bêtement laissés en boule dans la chambre. Là, je retrouvai alors le sac de la victime. L'identification fut donc aisée, puisque le sac contenait sa carte d'identité. Une étrangère, une anglaise plus précisément. Ariette Johns. Ce nom me disait quelque chose, mais je ne savais quoi.
- On a un nom.
- Celui de l'agresseur ?
- Non, de la victime. Mais on aura bientôt celui de l'agresseur, ne t'en fais pas.
- Yamnam, j'ai un dossier pour vous. O'Conner, dans mon bureau, maintenant.
- Bien, monsieur Trairat.
J'hochai la tête, et alors que Samran, de son nom de famille Yamnam, s'empressait de lire le dossier qu'on venait de lui imposer, je suivis le commissaire, monsieur Pakorn Trairat. C'était un vieux de la vieille, un grand flic avec une carrure imposante, avec des cheveux et une peau qui subissait déjà les ravages du temps. Il avait environ 50, 60ans. Je dis environ car personne ne savait vraiment son âge, personne n'osait tout simplement lui demander.
Une fois arrivés dans son bureau, il me sommât de fermer la porte, et s'assit dans son grand fauteuil. Je restai devant l'imposant meuble de bois qui nous séparait, debout.
- Je suppose que vous vous doutez pourquoi vous êtes ici, O'Conner.
- Oui monsieur. L'affaire des meurtres en série.
- C'est exact. Depuis que vous êtes impliqué dans l'affaire, je me dois de vous en retirer, c'est la rè...
- Non ! m'exclamai-je.
Peut-être n'aurai-je pas dû réagir de la sorte ? me dis-je alors, voyant que l'homme que j'avais en face de moi n'était guère ravi de ma réaction.
- Si vous me retirez de l'affaire... Et que vous me mettez sur une autre... Je... Je ne serai tout simplement pas concentré sur mon travail ! Comment voulez-vous que je pense à autre chose qu'à ça !?
- Hum... Vous avez raison. Je vous laisse votre chance... Mais attention, O'Conner, si vous ne trouvez rien...
- Ce sera la porte, lui dis-je d'un ton déterminé, si vous me retirez de l'affaire, je préfère mettre fin à ma carrière d'enquêteur.
- Voilà une déclaration bien osée venant de l'un de mes meilleurs hommes...
- Je deviendrai un moins que rien si je n'arrivai pas à résoudre cette affaire.
- Ce sera à votre convenance, mon cher O'Conner. Après tout, je ne peux empêcher votre démission ?
- Non, vous n'en seriez pas capable.
- Très bien. Allez rejoindre votre collègue, vous avez un nouveau meurtre sur les bras.
- Entendu.
Je quittai donc la pièce, pour rejoindre Samran. A peine fait, que déjà nous partions sur les lieux du crime. Le voyage me parut long, car le silence s'était rapidement installé dans la voiture. Il me semblait que Samran était devenu très froid envers moi. Il ne devait assurément pas savoir comment aborder les choses avec moi depuis... L'incident. Je ne fut alors pas mécontent d'arriver sur les lieux, bien que cette subite joie n'était guère appropriée.
Une fois devant le corps de la victime, une femme d'environ 60 ans qui gisait nue sur le sol. Le constat fut rapide.
- C'est un imitateur, m'ôta Samran de la bouche, nos tueurs en série ne touchent qu'à des jeunes femmes. De plus, ses tétons on été découpés bien moins proprement que d'habitude. Et je suis persuadé qu'on va retrouver tout un tas d'empruntes par ici. Le petit enfoiré qui a fait ça nous fait perdre notre temps...
- Non, tu as tort, Sam. Il saura peut-être quelque chose. Je te rappelle qu'on a fait en sorte que la presse ne soit pas au courant des détails des meurtres, justement pour éviter les imitateurs.
- Rah, tu sais, on est jamais sûr de rien, suffit qu'un légiste ait causé, ou un gars qui retrouve le corps, et tout le monde est au courant...
- Quand bien même, on pourra toujours en apprendre plus.
- M'ouais... On verra bien.
Il se pencha alors au dessus de la victime, en s'accroupissant. Après avoir mit ses gants, il manipula la tête de la vieille femme.
- Trauma crânien. Cette fois, c'est sûr, c'est un imitateur. Ils ne touchent jamais au visage.
- Je suppose qu'elle n'a pas non plus été violée...
- Ça m'étonnerait. Mais ça, c'est le légiste qui nous le dira.
Sans même répondre à mon collègue, je m'attelais alors à ma tâche d'enquêteur, en recherchant d'éventuels indices. Rapidement, je retrouvai les vêtements de la victime, que son tueur avait bêtement laissés en boule dans la chambre. Là, je retrouvai alors le sac de la victime. L'identification fut donc aisée, puisque le sac contenait sa carte d'identité. Une étrangère, une anglaise plus précisément. Ariette Johns. Ce nom me disait quelque chose, mais je ne savais quoi.
- On a un nom.
- Celui de l'agresseur ?
- Non, de la victime. Mais on aura bientôt celui de l'agresseur, ne t'en fais pas.
Commentaires
- Droran
21/03/2014 à 03:47:33
Vu comme l'imitateur semble mauvais, ça ne m'étonnerait pas que ce soit une connaissance de la victime ou même qu'il vive dans l'appartement d'à côté
Mais l'inspecteur perd la tête, qu'on lui fasse passer des tests ou lui retire l'enquête !