Note de la fic :
Publié le 13/04/2014 à 15:36:41 par Leyoh
Je regardai mon partenaire avec détermination. Je me sentais bouillir à l'intérieur. Une chaleur envahissait mes bras et tout le haut de mon corps.
- Dépêche toi, lui dis-je sur un ton assez impatient, on n'a pas toute la journée.
Je le vis se gratter la joue gauche en fronçant les sourcils. Il faisait toujours ça quand quelque chose le préoccupé, l'agaçait. Il renifla et sortit de la voiture pour se diriger vers le bâtiment. Je sortis à mon tour et suivi ses pas.
- Au moindre débordement, on s'en va.
- Y'en aura pas, Sam, y'en aura pas...
Je lui dis cela avec si peu de conviction, que même le plus naïf des enfants ne m'aurait pas cru. Mais, peu m'importait à l'heure actuelle. Arrivés devant le bâtiment, je sonnai à l'interphone. Une secrétaire répondit et nous fit alors entrer, en nous indiquant la porte du notaire. Je m'empressai de rejoindre l'appartement. Une fois sur le tapis, je toquai avec vigueur. Samran me retint le bras après que j'eus tapé une bonne dizaine de fois. Je me tournai vers lui pour voir son regard réprobateur. C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrit.
- Messieurs les policiers ! Ma secrétaire m'a prévenu, entrez, entrez.
- Merci bien, monsieur...
- Johnson.
- Exact... Il y a beaucoup d'anglais dans le coin ces temps-ci...
- Oh, vous savez, avec la crise européenne, on a plus trop le choix. Par ailleurs, vous ne me semblez pas très Thaïlandais monsieur... ?
- O'Conner. Je suis Irlandais, mais je vis ici depuis bien longtemps.
- Quoi qu'il en soit, monsieur Johnson, nous interrompu Samran, nous ne sommes pas là pour parler immigration.
- Oui, oui... C'est à quel sujet ?
- Vous souvenez vous d'une certaine Ariette Johns ?
- Oh... Oui, oui, j'ai enregistré son testament il y a peu.
Je repris la conversation.
- Elle a été tuée, cette nuit.
Le notaire semblait choqué. Samran souffla, exaspéré. Il est vrai que j'avais annoncé ça d'une manière assez brutale, mais il fallait faire vite.
- Oh mon...
- C'est pourquoi nous aimerions avoir son testament, car nous pensons qu'il s'agit là d'un mobile plus que plausible.
- Oui, d'accord. Vous avez un mandat ?
- Non, nous n'en avons pas encore un.
- Et bien revenez quand vous en aurez un.
Je fus surpris de cette réponse. Le notaire avait déjà récupéré une expression des plus banale. Le fait est que, c'est à cet instant précis que je me rendis compte à quel point j'avais envie de sortir mon arme de service pour lui plaquer entre les deux yeux. Seulement, je me retins. Je lâchai alors un rire nerveux.
- Pa... Pardon ? Je pense avoir mal compris...
- J'ai dit, revenez quand vous aurez un mandat. Sans mandat, il est hors de question que je vous donne ce testament !
Je détournai alors le regard en riant nerveusement. Je me tournai vers Samran, qui commençait à s'approcher de moi. Mais il n'eut guère le temps faire quoi que ce soit que déjà je me retournai vers le notaire, l'attrapai par le col et le plaquait contre son bureau.
- Écoute moi bien, sale déchet ! Une femme est morte ! Massacrée et laissée nue dans son appartement pour un foutu héritage ! Alors tu vas nous filer ce foutu testament, avec ou sans mandat !
Ma main s'en alla chercher mon arme, mais je n'eu pas le temps de l'attraper que Samran m'attrapa violemment et me recula. Il me projeta derrière lui et aida le notaire à se relever.
- Mais vous êtes fou !
- Excusez-le, monsieur Johnson, cette enquête est liée à sa vie privée et...
- Je n'en ai rien à faire ! Je vais faire radier cet homme de la profession ! Sortez de chez moi !
- Très bien, très bien. Nous reviendrons quand nous aurons un mandat...
- C'est ça ! Sortez ! Sortez avant que je ne vous fasse mettre en prison tous les deux !
Samran me fit sortir de force. J'étais enragé. Comment un homme peut-il refuser, sans honte, de fournir un document pouvant faire avancer une enquête sans un ridicule bout de papier. J'en avais des nausées.
Une fois en bas, Samran me regarda, mécontent. Il se grattait la joue.
- Baile, viens par là, faut qu'on discute...
Il m'entraîna dans une ruelle non loin du bâtiment. Il s'avança quelque peu, me tournant le dos, en se frottant encore la joue.
- Je sais ce que tu vas me dire, Sam, je n'aurai jamais dû le frapper, mais...
Samran se retourna alors rapidement, en sans même que je puisse finir ma phrase, m'asséna un grand coup de poing en plein visage.
- Dépêche toi, lui dis-je sur un ton assez impatient, on n'a pas toute la journée.
Je le vis se gratter la joue gauche en fronçant les sourcils. Il faisait toujours ça quand quelque chose le préoccupé, l'agaçait. Il renifla et sortit de la voiture pour se diriger vers le bâtiment. Je sortis à mon tour et suivi ses pas.
- Au moindre débordement, on s'en va.
- Y'en aura pas, Sam, y'en aura pas...
Je lui dis cela avec si peu de conviction, que même le plus naïf des enfants ne m'aurait pas cru. Mais, peu m'importait à l'heure actuelle. Arrivés devant le bâtiment, je sonnai à l'interphone. Une secrétaire répondit et nous fit alors entrer, en nous indiquant la porte du notaire. Je m'empressai de rejoindre l'appartement. Une fois sur le tapis, je toquai avec vigueur. Samran me retint le bras après que j'eus tapé une bonne dizaine de fois. Je me tournai vers lui pour voir son regard réprobateur. C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrit.
- Messieurs les policiers ! Ma secrétaire m'a prévenu, entrez, entrez.
- Merci bien, monsieur...
- Johnson.
- Exact... Il y a beaucoup d'anglais dans le coin ces temps-ci...
- Oh, vous savez, avec la crise européenne, on a plus trop le choix. Par ailleurs, vous ne me semblez pas très Thaïlandais monsieur... ?
- O'Conner. Je suis Irlandais, mais je vis ici depuis bien longtemps.
- Quoi qu'il en soit, monsieur Johnson, nous interrompu Samran, nous ne sommes pas là pour parler immigration.
- Oui, oui... C'est à quel sujet ?
- Vous souvenez vous d'une certaine Ariette Johns ?
- Oh... Oui, oui, j'ai enregistré son testament il y a peu.
Je repris la conversation.
- Elle a été tuée, cette nuit.
Le notaire semblait choqué. Samran souffla, exaspéré. Il est vrai que j'avais annoncé ça d'une manière assez brutale, mais il fallait faire vite.
- Oh mon...
- C'est pourquoi nous aimerions avoir son testament, car nous pensons qu'il s'agit là d'un mobile plus que plausible.
- Oui, d'accord. Vous avez un mandat ?
- Non, nous n'en avons pas encore un.
- Et bien revenez quand vous en aurez un.
Je fus surpris de cette réponse. Le notaire avait déjà récupéré une expression des plus banale. Le fait est que, c'est à cet instant précis que je me rendis compte à quel point j'avais envie de sortir mon arme de service pour lui plaquer entre les deux yeux. Seulement, je me retins. Je lâchai alors un rire nerveux.
- Pa... Pardon ? Je pense avoir mal compris...
- J'ai dit, revenez quand vous aurez un mandat. Sans mandat, il est hors de question que je vous donne ce testament !
Je détournai alors le regard en riant nerveusement. Je me tournai vers Samran, qui commençait à s'approcher de moi. Mais il n'eut guère le temps faire quoi que ce soit que déjà je me retournai vers le notaire, l'attrapai par le col et le plaquait contre son bureau.
- Écoute moi bien, sale déchet ! Une femme est morte ! Massacrée et laissée nue dans son appartement pour un foutu héritage ! Alors tu vas nous filer ce foutu testament, avec ou sans mandat !
Ma main s'en alla chercher mon arme, mais je n'eu pas le temps de l'attraper que Samran m'attrapa violemment et me recula. Il me projeta derrière lui et aida le notaire à se relever.
- Mais vous êtes fou !
- Excusez-le, monsieur Johnson, cette enquête est liée à sa vie privée et...
- Je n'en ai rien à faire ! Je vais faire radier cet homme de la profession ! Sortez de chez moi !
- Très bien, très bien. Nous reviendrons quand nous aurons un mandat...
- C'est ça ! Sortez ! Sortez avant que je ne vous fasse mettre en prison tous les deux !
Samran me fit sortir de force. J'étais enragé. Comment un homme peut-il refuser, sans honte, de fournir un document pouvant faire avancer une enquête sans un ridicule bout de papier. J'en avais des nausées.
Une fois en bas, Samran me regarda, mécontent. Il se grattait la joue.
- Baile, viens par là, faut qu'on discute...
Il m'entraîna dans une ruelle non loin du bâtiment. Il s'avança quelque peu, me tournant le dos, en se frottant encore la joue.
- Je sais ce que tu vas me dire, Sam, je n'aurai jamais dû le frapper, mais...
Samran se retourna alors rapidement, en sans même que je puisse finir ma phrase, m'asséna un grand coup de poing en plein visage.
Commentaires
- Leyoh
02/05/2014 à 19:41:36
Vos commentaires me font très plaisir ! Droran, après une autre relecture, je me rends compte que oui, tu as raison. Je modifierais ça à la réécriture.
- Pseudo supprimé
02/05/2014 à 19:26:40
Ouah, génial !
J'ai lu les 13 chapitres d'un coup et je ne suis pas déçu !
Vivement la suite ! - Droran
30/04/2014 à 14:20:13
L'échange est un peu facile, mais j'ai en tout cas bien aimé la façon dont la bagarre était racontée.