Note de la fic :
Publié le 07/09/2014 à 19:08:36 par Leyoh
Je tournai la tête vers Samran. Nous avions un nom. Il me fallait désormais la personne. J'ordonnais au brigadier de ramener notre ami l'américain en cellule, tandis que Samran et moi nous préparions à aller à la recherche de Dao.
- Dao Mookjai... Tu crois que c'est son vrai nom ?
- Si ça ne l'est pas, j'en connais un qui va finir en poulet rôti...
- M'ouais... Il pourra toujours dire que c'était le nom qu'on lui avait donné...
- Surement.
Je tapotais sur mon clavier à la recherche de cette fameuse Dao Mookjai. Il n'y avait aucun nom correspondant dans la base de données. Heureusement, un petit appel à la mairie nous permit de nous assurer de son existence et nous obtenions même son adresse. Cependant, il était hors de question de se ruer chez elle ainsi, il pouvait s'agir d'un piège. Nous prîmes quelques hommes avec nous, nos gilets et nos armes en cas d'un éventuel assaut et nous nous rendîmes à l'adresse indiquée par la mairie. Nous arrivions dans un quartier assez lugubre, en face d'un immeuble délabré. Quelqu'un pouvait-il vraiment vivre là-dedans ? Le fourgon de la police précédent notre véhicule s'arrêta et ses passagers descendirent un par un pour se placer sur les côtés de l'entrée. Mon partenaire et moi-même descendirent et firent de même que les forces spéciales. J'entrai le premier, mon arme en main. La porte d'entrée n'était pas bloquée et la vitre était de toute façon éclatée. Je montai les escaliers un à un, prudemment et veillant à ce que personne ne soit en haut. Certains habitants, intrigués par le bruit que nous causions, passaient la tête par leur porte, nous observant avec un air parfois de mépris, parfois terrorisé. Une fois au bon étage, devant la bonne porte, nous nous postions devant celle-ci. Samran frappa à la porte.
- Police ! Ouvrez la porte !
Le silence s'abattit ensuite. Le temps semblait s'être arrêté, plus aucun bruit n'habitait l'immeuble. Lorsque, soudain, un bruit de verre frappant contre le sol venant de l'intérieur de l'appartement retentit, accompagné par des bruits de pas accélérés. Je jetai un regard à Samran, qui me fit un signe de tête. J'enfonçai la porte d'un grand coup de pied et nous pénétrions dans ce qui était supposé être une habitation. Je fus désolé de constater l'état dans lequel étaient les murs, le sol, le plafond... La moisissure envahissait la pièce. Mais ce n'était pas ce sur quoi je portai toute mon attention. Celui-ci se tournait vers les deux jeunes hommes qui tentaient de s'enfuir par la fenêtre. Je constatai qu'ils avaient une bande d'élastique autour du bras et des seringues jonchés le sol. Leur teint gris et leur mine ravagé me confirmer qu'il ne s'agissait pas là d'un traitement contre le diabète. Nos armes se braquèrent sur eux et nous leur sommons de s'arrêter. Le premier posa ses mains sur la tête et se mit à genoux comme nous lui avions ordonné, tandis que l'autre réussit à s'échapper par l'escalier de secours placé juste devant la fenêtre. Tandis que Samran s'occupait de menotter l'un, je pris la décision de poursuivre l'autre en passant à mon tour par la fenêtre. L'individu, bien que frêle et épuisé par la drogue, semblait bien vif et déterminé à s'enfuir. Seulement voilà, ce n'était pas dans mes intentions de le laisser arriver au bout des siennes. Nous continuions donc notre course-poursuite dans les ruelles de ce quartier peu fréquentable. Il ne cessait de tenter de me barrer la route en envoyant des obstacles tels que des poubelles au sol, espérant peut-être que je trébuche et le perde de vu. Malheureusement pour lui, il fit de mauvais choix et se retrouva dans un cul de sac. Arrivé face à un grand mur, il leva la tête, cherchant une échappatoire, qu'il ne trouvera jamais. Il se tourna alors vers moi, lentement. Je sortais mon arme et la pointait vers lui.
- Écoute gamin, tu vas gentiment poser tes mains sur ta tête et tes genoux à terre...
Je m'avançai peu à peu de lui. Il semblait perdu, paniqué. Tremblotant, il finit par s'exécuter. Je m'empressai alors de le menotter, pour le ramener ensuite à l'immeuble. Samran était juste à l'entrée et semblait m'attendre.
- Met celui-là dans le fourgon, Dao est ici.
- Dao Mookjai... Tu crois que c'est son vrai nom ?
- Si ça ne l'est pas, j'en connais un qui va finir en poulet rôti...
- M'ouais... Il pourra toujours dire que c'était le nom qu'on lui avait donné...
- Surement.
Je tapotais sur mon clavier à la recherche de cette fameuse Dao Mookjai. Il n'y avait aucun nom correspondant dans la base de données. Heureusement, un petit appel à la mairie nous permit de nous assurer de son existence et nous obtenions même son adresse. Cependant, il était hors de question de se ruer chez elle ainsi, il pouvait s'agir d'un piège. Nous prîmes quelques hommes avec nous, nos gilets et nos armes en cas d'un éventuel assaut et nous nous rendîmes à l'adresse indiquée par la mairie. Nous arrivions dans un quartier assez lugubre, en face d'un immeuble délabré. Quelqu'un pouvait-il vraiment vivre là-dedans ? Le fourgon de la police précédent notre véhicule s'arrêta et ses passagers descendirent un par un pour se placer sur les côtés de l'entrée. Mon partenaire et moi-même descendirent et firent de même que les forces spéciales. J'entrai le premier, mon arme en main. La porte d'entrée n'était pas bloquée et la vitre était de toute façon éclatée. Je montai les escaliers un à un, prudemment et veillant à ce que personne ne soit en haut. Certains habitants, intrigués par le bruit que nous causions, passaient la tête par leur porte, nous observant avec un air parfois de mépris, parfois terrorisé. Une fois au bon étage, devant la bonne porte, nous nous postions devant celle-ci. Samran frappa à la porte.
- Police ! Ouvrez la porte !
Le silence s'abattit ensuite. Le temps semblait s'être arrêté, plus aucun bruit n'habitait l'immeuble. Lorsque, soudain, un bruit de verre frappant contre le sol venant de l'intérieur de l'appartement retentit, accompagné par des bruits de pas accélérés. Je jetai un regard à Samran, qui me fit un signe de tête. J'enfonçai la porte d'un grand coup de pied et nous pénétrions dans ce qui était supposé être une habitation. Je fus désolé de constater l'état dans lequel étaient les murs, le sol, le plafond... La moisissure envahissait la pièce. Mais ce n'était pas ce sur quoi je portai toute mon attention. Celui-ci se tournait vers les deux jeunes hommes qui tentaient de s'enfuir par la fenêtre. Je constatai qu'ils avaient une bande d'élastique autour du bras et des seringues jonchés le sol. Leur teint gris et leur mine ravagé me confirmer qu'il ne s'agissait pas là d'un traitement contre le diabète. Nos armes se braquèrent sur eux et nous leur sommons de s'arrêter. Le premier posa ses mains sur la tête et se mit à genoux comme nous lui avions ordonné, tandis que l'autre réussit à s'échapper par l'escalier de secours placé juste devant la fenêtre. Tandis que Samran s'occupait de menotter l'un, je pris la décision de poursuivre l'autre en passant à mon tour par la fenêtre. L'individu, bien que frêle et épuisé par la drogue, semblait bien vif et déterminé à s'enfuir. Seulement voilà, ce n'était pas dans mes intentions de le laisser arriver au bout des siennes. Nous continuions donc notre course-poursuite dans les ruelles de ce quartier peu fréquentable. Il ne cessait de tenter de me barrer la route en envoyant des obstacles tels que des poubelles au sol, espérant peut-être que je trébuche et le perde de vu. Malheureusement pour lui, il fit de mauvais choix et se retrouva dans un cul de sac. Arrivé face à un grand mur, il leva la tête, cherchant une échappatoire, qu'il ne trouvera jamais. Il se tourna alors vers moi, lentement. Je sortais mon arme et la pointait vers lui.
- Écoute gamin, tu vas gentiment poser tes mains sur ta tête et tes genoux à terre...
Je m'avançai peu à peu de lui. Il semblait perdu, paniqué. Tremblotant, il finit par s'exécuter. Je m'empressai alors de le menotter, pour le ramener ensuite à l'immeuble. Samran était juste à l'entrée et semblait m'attendre.
- Met celui-là dans le fourgon, Dao est ici.