Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Une Nouvelle Vie


Par : Lyder26
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8


Publié le 25/03/2014 à 14:42:44 par Lyder26

Cinq minutes après la sonnerie, Juliette n’est toujours pas là, on se résigne à aller en cours, sans elle. Pendant les cours de l’après-midi, je reçois un SMS de… de Juliette ! Je ne comprends pas, elle m’avait dit que son portable était cassé !

Juliette – Salut ! :D
Moi – Salut ! Je pensais que ton portable était foutu. Pourquoi t’es pas en cours ?
Juliette – Si mais j’ai bidouillé un peu et il remarche, y avait un faux contact ! Je suis malade aujourd’hui !
Moi – Ah bah rétablies toi bien alors !
J’appelle Jack qui est assis à la table devant moi, à côté de Marine.
Moi – Tu devineras jamais qui m’a envoyé un SMS, Juliette ! Elle m’a dit qu’elle était malade…
Marine – J’y crois pas, elle est toujours malade !

C’est la fin des cours et tout le monde rentre chez soi, Marine devait aider sa mère à faire les courses et Jack s’était fait engueulé au téléphone par ses parents de ne pas avoir prévenu qu’il dormait chez un ami. Je rentre donc seul chez moi. Je pose mes affaires, j’ouvre mon sac pour travailler un peu les cours qu’on a eut aujourd’hui. Non mais honnêtement, vous m’avez cru ? Bien sûr que je disais de la merde ! Je m’empresse de lancer la console que Jack n’a pas repris et l’ordi pour m’occuper. La journée s’achève, il doit être environ 20 heure, je reçois un MMS de Juliette.

Je regarde la vidéo envoyée avec une terreur immense. Choqué par ce que je viens de voir, j’appelle immédiatement Jack.

Moi – Mec t’as une arme ?
Jack – Hey, mais qu’est ce que tu racontes ?
Moi – Réponds ! T’as une arme ?
Jack – Mais pourquoi tu demandes ça ? Qu’est ce que tu veux que je foute avec une arme ?
Moi – Bon j’ai pas le temps pour ces conneries, ciao.

J’étais devenu comme fou, je ressassais la vidéo envoyée dans ma tête, je m’agitais dans tous les sens. Je ne savais même pas ce que j’allais faire, je perdrais du temps à ne plus pouvoir penser correctement. J’ai vidé mon sac de cours, j’ai pris quelques trucs qui pourraient m’être utile et je suis parti.

Je me dirigeais vers chez Juliette, en fumant une cigarette qu’il me restait, juste pour essayer de me calmer. Arrivé devant chez elle, je fais les cent pas dans le but de me calmer, ça ne marche pas. Je sonne chez eux, le père de Juliette m’ouvre.

Moi – Euh… Bonjour, ce serait possible de parler à Juliette, c’est… euh… pour les cours qu’elle a raté aujourd’hui !
Père – Oui mais fais vite. C’est après les escaliers. Juliette ! Un camarade est venu pour te donner les cours que tu as ratés !

J’arrive devant la chambre de Juliette, la porte est entrouverte, je l’aperçois assise sur son lit, je pousse la porte.
On se regarde, sans rien dire. J’étais encore sous choc, les images revenaient dans ma tête, de plus en plus intensément, et elle était immobile, incapable de parler. J’arrivais pas à parler non plus, on a du rester plusieurs minutes dans un silence religieux.

Juliette – Tu as apporté les cours ?
J’hoche la tête négativement.
Juliette – Pourquoi… ?
Moi – Je suis venu pour… ce que tu m’as envoyé… Je ne veux pas que tu restes une minute de plus ici…
Juliette – Je dois…
Moi – Non. Tu fais tes affaires ! Quand je remonte, on part ensemble !

Je redescends et je vois les parents assis à la table de la salle à manger.

Moi – Madame, puis je vous seul à seul ?
Père – Tu peux parler devant moi !
Moi – J’insiste.
Père – Moi aussi j’insiste !
Moi – Ecoute connard ! J’ai vu ce que vous faisiez à votre fille ! C’est dégueulasse, et j’ai envoyé la vidéo à un autre ami, donc j’vous conseille pas de faire quoi que ce soit ! T’es pas en mesure d’ouvrir ta gueule !

Je n’en reviens pas de ce que je viens de dire, toute ma rage évacuée en quelques instants, mais un sentiment de peur m’envahit. La mère ne disait rien, elle était choquée par ce que j’ai dit mais aussi terrifiée par la réaction que son mari allait avoir. Les secondes semblaient durer une éternité, j’angoissais exponentiellement. Le père se lève brusquement.

Père – Dégage de chez moi avant que je te casse la gueule ! Sale petit con, t’as pas à me tutoyer déjà !

Dans l’angoisse, je glisse la main dans mon sac en prenant un couteau que j’avais pris dans ma cuisine avant de partir et je le montre bien en évidence.

Père – Tu me menaces ?

Son père se rue vers moi dans une fureur digne d’un taureau en chaleur. Figé par la peur, j’évitais le combat en me reculant. Je me bute sur une petite table, je regarde à ma gauche, je vois Juliette qui me regarde depuis le haut des escaliers sans bouger en suppliant son père d’arrêter. Arrivé au moment où j’étais acculé dans un coin, je ne pouvais plus éviter l’inévitable, mais je ne pouvais toujours pas porter un coup.

Il me frappe un gros coup à la tête, puis au ventre, ce second coup m’a fait lâcher le couteau par terre, je dois me défendre, et vite.


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