Note de la fic :
The Fate of the Doctor
Par : Fallavier
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Prologue II
Publié le 12/01/2014 à 18:15:23 par Fallavier
Si j'avais seulement su en me réveillant ce jour-là que ce serait loin d'être une simple journée pluvieuse d'été... ! Après m'être lavée et m'être habillée, j'entrepris de descendre à la Grande-Salle, le lieu où j'allais habituellement tous les jours pour manger. La veille, j'avais renvoyé mon repas en prétextant un mal de ventre, mais je regrettais maintenant en sentant mon estomac crier famine de ne pas avoir voulu manger les affreux légumes que l'on m'avait servis. Définitivement, les cuisinières devraient comprendre que je n'aimais pas les légumes, surtout que la fois où j'ai manqué de vomir à cause d'une soupe bien trop verte aurait dû les avertir. Qu'importe, ce matin-là, j'allais comblé ma faim à l'aide du pain que l'on servait habituellement dans la Grande-Salle tous les matins.
Quand j'y entrai, j'aperçus Edwen au fond de la salle, installé à la longue table que l'on réservait aux nobles du château. Il était en compagnie de notre cousin Aidan, aussi préférai-je ne pas rejoindre mon frère. Je n'aimais pas Aidan, avec ses manières peu courtoises et ridicules de me faire la cour. Car oui, cet imbécile en surpoids croyait pouvoir conquérir mon cœur, alors que Cerdic ne consentit jamais à accepter de lui donner ma main.
Je m'installai alors à une autre table que celle des nobles. C'était ici que se retrouvaient les servantes du château pour manger, et elles m’accueillirent avec nombre de sourire et de bonnes manières à leur table. C'était soit elles, soit les soldats de mon frère. Et je n'avais nulle envie d'entendre des hommes cracher des jurons et des grossièretés pendant toute l'heure du repas. Ils étaient ivres dès le matin, c'est dire la qualité des hommes qui se disaient protéger Cerdic ! Mais bon, reculés comme nous étions dans les Marches Galloises, il n'y avait quasiment aucun danger.
Je passai cette heure à manger et à supporter les bienveillances hypocrites des servantes, qui prenaient comme un honneur le fait que je vienne manger avec elles. Exaspérée, je quittai la Grande-Salle avant tout le monde, en adressant tout-de-même un léger signe de tête à Edwen qui avait fini par me remarquer.
Je n'avais pas grand chose à faire le reste de la matinée, alors je vins chercher le silence et la quiétude qu'offraient les jardins. Je m'étais assise sur le banc que Père occupait toujours pour lire ses livres. Je me sentais tellement nostalgique et triste en repensant au sourire que Père faisait en m’accueillant à côté de lui... Il était parti bien trop tôt.
Je m'étais assoupie quand Edwen me réveilla, sourire aux lèvres.
« Il pleut, tu vas tomber malade. Pas assez dormi ? me demanda-t-il.
– Non, seulement... »
Je venais de remarquer Aidan à côté de mon frère. Son sourire calquée sur mon frère me rendait malade.
« ...seulement je viens de me souvenir que j'ai du travail à faire, au revoir Edwen. Aidan. »
J'inclinai légèrement la tête quand je me levai et pris la fuite. Le reste de la journée, je l'avais passé dans ma chambre, à m'efforcer de confectionner quelque chose avec mes mains maladroites. Mes mains étaient couvertes de points rouges que m'avaient dessinés l'aiguille. Je n'avais jamais été douée pour les travaux manuels, contrairement aux autres filles du château. Je voulais toujours faire quelque chose pour Cerdic, qui ne me voyait guère en ses temps, bien trop occupé dans l'administration du château, afin de lui montrer que je ne l'oubliais pas. Mais à quoi bon, le résultat du cadeau serait bien désolant, et Cerdic ne m'adresserait que des remerciements forcés.
Je laissai choir mon travail d'aiguille par terre et me recueillis auprès de la fenêtre qui donnait sur les jardins. Il faisait nuit et la pluie forte n'améliorait en rien ma visibilité. Mais j'aperçus un homme, qui faisait les cents pas dans le jardin, regardant le sol avec intérêt, comme s'il cherchait quelque chose. J'essayai tant bien que mal de le reconnaître, mais la capuche de sa cape était rabattue sur sa tête, et je ne distinguai guère ses traits. Alors fis-je quelque chose que peu de gens auraient pensé faire s'ils voyaient un inconnu vagabonder dans leur jardin. Je pris mon manteau, et, sans avertir le moindre garde, je descendis. Je fis très attention à ce qu'aucun garde suffisamment sobre ne puisse me voir et me demander où est-ce que j'allais.
Je parvins tant bien que mal à sortir sans me faire découvrir. L'homme, entre deux arbres, regardait toujours le sol. Dos à moi, il ne me voyait pas. Je fis quelques pas vers lui, mes bottes s'enfonçant dans la boue, et je m'éclaircis la voix.
« Puis-je vous aider, messire ? » demandai-je d'une voix très calme.
L'homme sursauta et se tourna vers moi. William. C'était William, avec ses vifs yeux bleus et son chapeau noir sur la tête, protégé par la capuche de sa cape tout aussi noire.
« Ma Dame, toussa-t-il en faisant une légère révérence. N'avez-vous pas froid ? Je gèle, pour ma part !
– Sire William, que faîtes-vous ici ? interrogeai-je, lèvres pincées. N'étiez-vous pas censé être en voyage pour Londres ?
– Oh, les temps se font durs, là-bas, ils n'acceptent plus quiconque au sein de la ville...
– Arrêtez de me mentir, messire William. Vous n'avez pas pu faire l'aller-retour en seulement une semaine.
– Des bandits me sont tombés dessus, aussi. J'ai...
– Arrêtez de me mentir. »
Je l'avais alors regardé avec une telle détermination qu'il ne pouvait maintenant plus que me dire la vérité. Il y avait quelque chose qu'il essayait de me cacher.
« Ma Dame, dîtes-moi seulement où puis-je trouver le moindre accès aux sous-sols.
– Mais, pourquoi voulez-vous le savoir ? lui demandai-je. Que cherchez vous dans les sous-sols ?
– Mon but. Un sens à ma vie, peut-être ?
– Messire William... ?
– Comment accède-t-on aux sous-sols ?
– Eh bien... » Je réfléchis longuement avant de continuer « ... Edwen m'y a un jour emmenée, quand Alwin nous courrait après pour se venger d'une de nos farces.
– Et ?
– Et je ne me souviens plus vraiment de la cachette. Mes souvenirs sont flous, messire. Mais je peux être sûr que c'était quelque part dans les jardins !
– Ah, je me disais bien ! »
Il mit ses mains sur mes épaules, se baissa pour que l'on soit à la même hauteur, et me regarda droit dans les yeux. Ses yeux bleus si profonds et brillants me troublèrent tant et, tandis que je me noyais dans ce bleu infini, William dut me secouer pour me ramener sur terre.
« Il faut se souvenir, ma Dame, annonça-t-il. Essayez de vous rappeler... de ce jour ?
– C'était l'après-midi, alors, et nous parlions tranquillement avec Alwin, Edwen et moi. Mais Alwin avait placé un mot en trop qui n'avait pas plu à Edwen. Edwen m'a ensuite emmené avec lui et m'a projeté son plan pour énerver Alwin. Si je me souviens bien, il avait vidé tout un seau d'eau sale sur lui au détour d'un couloir. On était puérils à l'époque vous saviez !
– L'essentiel, ma Dame.
– Et après, continuai-je quelque peu troublée par la brusquerie de William, Edwen et moi avions couru jusqu'aux jardins, Alwin à nos trousses. Il criait qu'il allait nous traîner jusqu'à Père et que nous allions être punis, mais Edwen m'a pris la main et... Mais oui ! »
Je marchai d'un pas pressé, comme possédée par le souvenir qui me regagnait. Sire William me suivait de près, et je l'emmenai dans le coin le plus reculé du jardin, où se trouvait un vieux banc de pierre entre deux arbres.
« Ce banc-là, on peut le porter, contrairement aux autres, informai-je. Normalement, si on le levait, on devrait voir... »
Le chevalier errant porta alors le banc, devançant mes paroles, et le lâcha hâtivement un petit peu plus loin, pour revenir vers moi. Il s'agenouilla alors devant la trappe en bois qui, autrefois cachée dans l'ombre du banc, se présentait désormais à nous. Il tira trois fois sur la poignée de la trappe, laquelle finit par s'ouvrir. Une échelle menait aux sous-sols, et William commençait déjà à la descendre. Quand il fut arrivé en bas, je descendis à mon tour, sous le regard perplexe du chevalier.
« Ma Dame, que faîtes-vous donc ? me demanda-t-il.
– Je veux savoir en quoi ces sous-sols vous ont forcé à me mentir, répondis-je d'une voix froide. »
Je sautai les quelques mètres qui me séparaient du sol et fixai William, les bras croisés. Les torches qui brûlaient dans le long labyrinthe de couloirs me montrèrent vivement une légère tristesse dans le regard de messire William.
« La vérité n'est parfois pas bonne à entendre, soupira-t-il, et encore moins à concevoir.
– Messire, qu'y a-t-il ?
– Il y a que vous devez remonter et vous en aller dormir, il se fait tard.
– Que me cachez-vous ? Que me cachez-vous depuis le début ? Depuis que je vous ai rencontré ce jour-là ?
– Je cache que j'apprécie trop la jeune fille solitaire qui pleurait sous un arbre pour la mettre en danger. Remontez. Maintenant. »
Il me regarda droit dans les yeux, encore une fois. Je me résignai alors à le laisser dans les sous-sols et remontai l'échelle, tandis qu'il s'éloignait dans un couloir.
Mais je ne m'étais pas ennuyée à l'aider à trouver cette fichue trappe pour abandonner si facilement. Je redescendis après avoir attendu quelques temps et, me munissant d'une torche, je m'engageai dans le couloir dans lequel il était passé. J'errai longuement, espérant trouver William au détour d'un virage, mais je ne faisais qu'avancer sans jamais le trouver.
Tandis qu'une autre chose m'avait trouvé, moi.
En entendant ce long gémissement inhumain, je me retournai. Alors, je ne pouvais que courir aussi vite que je le pouvais.
Quand j'y entrai, j'aperçus Edwen au fond de la salle, installé à la longue table que l'on réservait aux nobles du château. Il était en compagnie de notre cousin Aidan, aussi préférai-je ne pas rejoindre mon frère. Je n'aimais pas Aidan, avec ses manières peu courtoises et ridicules de me faire la cour. Car oui, cet imbécile en surpoids croyait pouvoir conquérir mon cœur, alors que Cerdic ne consentit jamais à accepter de lui donner ma main.
Je m'installai alors à une autre table que celle des nobles. C'était ici que se retrouvaient les servantes du château pour manger, et elles m’accueillirent avec nombre de sourire et de bonnes manières à leur table. C'était soit elles, soit les soldats de mon frère. Et je n'avais nulle envie d'entendre des hommes cracher des jurons et des grossièretés pendant toute l'heure du repas. Ils étaient ivres dès le matin, c'est dire la qualité des hommes qui se disaient protéger Cerdic ! Mais bon, reculés comme nous étions dans les Marches Galloises, il n'y avait quasiment aucun danger.
Je passai cette heure à manger et à supporter les bienveillances hypocrites des servantes, qui prenaient comme un honneur le fait que je vienne manger avec elles. Exaspérée, je quittai la Grande-Salle avant tout le monde, en adressant tout-de-même un léger signe de tête à Edwen qui avait fini par me remarquer.
Je n'avais pas grand chose à faire le reste de la matinée, alors je vins chercher le silence et la quiétude qu'offraient les jardins. Je m'étais assise sur le banc que Père occupait toujours pour lire ses livres. Je me sentais tellement nostalgique et triste en repensant au sourire que Père faisait en m’accueillant à côté de lui... Il était parti bien trop tôt.
Je m'étais assoupie quand Edwen me réveilla, sourire aux lèvres.
« Il pleut, tu vas tomber malade. Pas assez dormi ? me demanda-t-il.
– Non, seulement... »
Je venais de remarquer Aidan à côté de mon frère. Son sourire calquée sur mon frère me rendait malade.
« ...seulement je viens de me souvenir que j'ai du travail à faire, au revoir Edwen. Aidan. »
J'inclinai légèrement la tête quand je me levai et pris la fuite. Le reste de la journée, je l'avais passé dans ma chambre, à m'efforcer de confectionner quelque chose avec mes mains maladroites. Mes mains étaient couvertes de points rouges que m'avaient dessinés l'aiguille. Je n'avais jamais été douée pour les travaux manuels, contrairement aux autres filles du château. Je voulais toujours faire quelque chose pour Cerdic, qui ne me voyait guère en ses temps, bien trop occupé dans l'administration du château, afin de lui montrer que je ne l'oubliais pas. Mais à quoi bon, le résultat du cadeau serait bien désolant, et Cerdic ne m'adresserait que des remerciements forcés.
Je laissai choir mon travail d'aiguille par terre et me recueillis auprès de la fenêtre qui donnait sur les jardins. Il faisait nuit et la pluie forte n'améliorait en rien ma visibilité. Mais j'aperçus un homme, qui faisait les cents pas dans le jardin, regardant le sol avec intérêt, comme s'il cherchait quelque chose. J'essayai tant bien que mal de le reconnaître, mais la capuche de sa cape était rabattue sur sa tête, et je ne distinguai guère ses traits. Alors fis-je quelque chose que peu de gens auraient pensé faire s'ils voyaient un inconnu vagabonder dans leur jardin. Je pris mon manteau, et, sans avertir le moindre garde, je descendis. Je fis très attention à ce qu'aucun garde suffisamment sobre ne puisse me voir et me demander où est-ce que j'allais.
Je parvins tant bien que mal à sortir sans me faire découvrir. L'homme, entre deux arbres, regardait toujours le sol. Dos à moi, il ne me voyait pas. Je fis quelques pas vers lui, mes bottes s'enfonçant dans la boue, et je m'éclaircis la voix.
« Puis-je vous aider, messire ? » demandai-je d'une voix très calme.
L'homme sursauta et se tourna vers moi. William. C'était William, avec ses vifs yeux bleus et son chapeau noir sur la tête, protégé par la capuche de sa cape tout aussi noire.
« Ma Dame, toussa-t-il en faisant une légère révérence. N'avez-vous pas froid ? Je gèle, pour ma part !
– Sire William, que faîtes-vous ici ? interrogeai-je, lèvres pincées. N'étiez-vous pas censé être en voyage pour Londres ?
– Oh, les temps se font durs, là-bas, ils n'acceptent plus quiconque au sein de la ville...
– Arrêtez de me mentir, messire William. Vous n'avez pas pu faire l'aller-retour en seulement une semaine.
– Des bandits me sont tombés dessus, aussi. J'ai...
– Arrêtez de me mentir. »
Je l'avais alors regardé avec une telle détermination qu'il ne pouvait maintenant plus que me dire la vérité. Il y avait quelque chose qu'il essayait de me cacher.
« Ma Dame, dîtes-moi seulement où puis-je trouver le moindre accès aux sous-sols.
– Mais, pourquoi voulez-vous le savoir ? lui demandai-je. Que cherchez vous dans les sous-sols ?
– Mon but. Un sens à ma vie, peut-être ?
– Messire William... ?
– Comment accède-t-on aux sous-sols ?
– Eh bien... » Je réfléchis longuement avant de continuer « ... Edwen m'y a un jour emmenée, quand Alwin nous courrait après pour se venger d'une de nos farces.
– Et ?
– Et je ne me souviens plus vraiment de la cachette. Mes souvenirs sont flous, messire. Mais je peux être sûr que c'était quelque part dans les jardins !
– Ah, je me disais bien ! »
Il mit ses mains sur mes épaules, se baissa pour que l'on soit à la même hauteur, et me regarda droit dans les yeux. Ses yeux bleus si profonds et brillants me troublèrent tant et, tandis que je me noyais dans ce bleu infini, William dut me secouer pour me ramener sur terre.
« Il faut se souvenir, ma Dame, annonça-t-il. Essayez de vous rappeler... de ce jour ?
– C'était l'après-midi, alors, et nous parlions tranquillement avec Alwin, Edwen et moi. Mais Alwin avait placé un mot en trop qui n'avait pas plu à Edwen. Edwen m'a ensuite emmené avec lui et m'a projeté son plan pour énerver Alwin. Si je me souviens bien, il avait vidé tout un seau d'eau sale sur lui au détour d'un couloir. On était puérils à l'époque vous saviez !
– L'essentiel, ma Dame.
– Et après, continuai-je quelque peu troublée par la brusquerie de William, Edwen et moi avions couru jusqu'aux jardins, Alwin à nos trousses. Il criait qu'il allait nous traîner jusqu'à Père et que nous allions être punis, mais Edwen m'a pris la main et... Mais oui ! »
Je marchai d'un pas pressé, comme possédée par le souvenir qui me regagnait. Sire William me suivait de près, et je l'emmenai dans le coin le plus reculé du jardin, où se trouvait un vieux banc de pierre entre deux arbres.
« Ce banc-là, on peut le porter, contrairement aux autres, informai-je. Normalement, si on le levait, on devrait voir... »
Le chevalier errant porta alors le banc, devançant mes paroles, et le lâcha hâtivement un petit peu plus loin, pour revenir vers moi. Il s'agenouilla alors devant la trappe en bois qui, autrefois cachée dans l'ombre du banc, se présentait désormais à nous. Il tira trois fois sur la poignée de la trappe, laquelle finit par s'ouvrir. Une échelle menait aux sous-sols, et William commençait déjà à la descendre. Quand il fut arrivé en bas, je descendis à mon tour, sous le regard perplexe du chevalier.
« Ma Dame, que faîtes-vous donc ? me demanda-t-il.
– Je veux savoir en quoi ces sous-sols vous ont forcé à me mentir, répondis-je d'une voix froide. »
Je sautai les quelques mètres qui me séparaient du sol et fixai William, les bras croisés. Les torches qui brûlaient dans le long labyrinthe de couloirs me montrèrent vivement une légère tristesse dans le regard de messire William.
« La vérité n'est parfois pas bonne à entendre, soupira-t-il, et encore moins à concevoir.
– Messire, qu'y a-t-il ?
– Il y a que vous devez remonter et vous en aller dormir, il se fait tard.
– Que me cachez-vous ? Que me cachez-vous depuis le début ? Depuis que je vous ai rencontré ce jour-là ?
– Je cache que j'apprécie trop la jeune fille solitaire qui pleurait sous un arbre pour la mettre en danger. Remontez. Maintenant. »
Il me regarda droit dans les yeux, encore une fois. Je me résignai alors à le laisser dans les sous-sols et remontai l'échelle, tandis qu'il s'éloignait dans un couloir.
Mais je ne m'étais pas ennuyée à l'aider à trouver cette fichue trappe pour abandonner si facilement. Je redescendis après avoir attendu quelques temps et, me munissant d'une torche, je m'engageai dans le couloir dans lequel il était passé. J'errai longuement, espérant trouver William au détour d'un virage, mais je ne faisais qu'avancer sans jamais le trouver.
Tandis qu'une autre chose m'avait trouvé, moi.
En entendant ce long gémissement inhumain, je me retournai. Alors, je ne pouvais que courir aussi vite que je le pouvais.