Note de la fic :
The Fate of the Doctor
Par : Fallavier
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : Le Danger du Verre
Publié le 25/01/2014 à 11:48:03 par Fallavier
Avant propos : Ayant vidé mon réservoir de chapitres en stock, la suite ne sera plus quotidienne, désolé :/ Le rythme sera maintenant de trois à quatre chapitres par semaine. Quoiqu'il en soit, bonne lecture, et n'hésitez pas à lâcher un petit commentaire :p
***
« N'en avez-vous pas marre d'attendre, à la fin ? soupira le Docteur qui, assis sur un fauteuil, soutenait son menton avec sa main droite. J'ai envie d'aventures, moi !
– On ne vous a jamais empêché de retourner dans votre vaisseau et de vous « matérialiser » autre part, lança Rupert d'un ton ennuyé.
– Sauf que le chef doit valider leur départ et il n'est toujours pas là, rappela Nicole. Bien essayé, Rupert !
– Oh, tais-toi. »
Cela devait bien faire une demi-heure que nous étions en train d'attendre l'arrivée du Commandant Maxwell. L'attente devenait de plus en plus insupportable et, si cela n'avait compté que sur moi, je serais déjà en train de traverser la forêt pour retrouver le Tardis. Puis je me souvins de la chaleur qui m'avait assommée, plus tôt dans la journée, et je balayai ces idées idiotes. De plus, l'air se faisait anormalement de plus en plus chaud, pour rajouter à cette attente interminable une chaleur éprouvante.
« Êtes-vous sûr que c'est normal, toute cette chaleur ? finis-je par demander aux habitants de la base.
– Un petit relâchement des réacteurs, sans doute, répondit Will, l'homme qui me rappelait mon frère.
– Peut-être, oui, affirma le Docteur. Ou alors... ! »
Le Docteur quitta son fauteuil en un bond et se tourna vers moi, m'adressant l'un de ses sourires enjoués.
« C'est l'aventure ! » s'écria-t-il d'une voix enfantine avant de s'élancer dans un couloir qui passait par là.
Marge, la femme à la peau noire, se leva, l'effarement tordant ses traits.
« Holà, qu'est-ce qu'il fait là, votre ami ? demanda-t-elle d'une voix aiguë.
– Oh, des fois, ça lui arrive. Il faut juste arriver à le suivre, après » expliquai-je.
Et c'est ainsi que, accompagnée de Will, de Marge et de Nicole, je m'engageai sur les traces du Docteur. Et cela n'était pas pour me déplaire que de faire un petit tour de la base, après une attente aussi ennuyeuse !
« Vous êtes bizarres, vous deux, vous le saviez ? dit Nicole d'un ton amusé.
– Un homme cinglé armé d'un tournevis et une jeune galloise de 1404 ? Oui, peut-être un peu, avouai-je. »
Nous retrouvâmes le Docteur dans ce que Will appelait la salle des machines. Je préférai ne pas chercher à comprendre le fonctionnement de ces choses en acier qui tournaient et qui tournaient, sans jamais s'arrêter. Mon ami était presque couché sur le sol, l'inspectant de son tournevis-sonique, qui ne cessait d'émettre cette petite lumière bleue lorsqu'il s'allumait. Marge toussota pour avertir de notre présence le Docteur, lequel était bien trop absorbé dans son étude pour nous remarquer. Le Seigneur du Temps se releva gauchement et rangea son tournevis à l'intérieur de son costard brun.
« J'avais raison, commença-t-il d'un air enjoué, tout sent l'aventure ici !
– Ouais, et surtout un relâchement des machines, soupira Will en se dirigeant vers un ordinateur.
– Oh non, mon cher Will, loin de là. Regardez par vous-même !
– La carte indique une surchauffe près de la chambre du chef... Vous aviez peut-être raison, Docteur.
– Évidemment que j'ai raison. Maintenant, je vous conseillerai de gagner au plus vite la chambre de votre Commandant. Il n'est peut-être pas en sécurité.
– La chaleur l'aura seulement assommé, au pire.
– Non, il y a autre chose. » Le Docteur semblait tout-à-fait sérieux, soudainement. « Vous devez absolument vous dépêcher, Will. Maxwell peut encore être sauvé.
– Comment ça ? balbutia Nicole. Que se passe-t-il ?
– Pas le temps, pas le temps, pas le temps, expliqua mon ami avec une soudaine hâte. DÉPÊCHEZ-VOUS ! »
Nicole ouvrit la bouche pour protester, mais Marge l'en empêchant en lui mettant la main sur son épaule. Et, alors, les trois soldats quittèrent la salle à toute vitesse.
« Docteur... Qu'est-ce qu'il y a, à la fin ? demandai-je, paniquée.
– Le neuvième « habitant », répondit le Seigneur du Temps. Il est là. »
Le Docteur mit alors ses mains sur mes épaules et me tourna vers lui. Il me regardait de l'air le plus sérieux possible et ses yeux si bleus et si sages m'intimèrent de l'écouter.
« J'ai un très mauvais pressentiment, depuis le début, dit-il. Il n'est pas encore trop tard pour s'enfuir, Cat.
– Vous m'avez sauvée du Slimiin et vous avez sauvé ces soldats de Tiberius. Vous ne pouvez abandonner les gens de la base, Docteur, fis-je en tremblant de la voix.
– Ça me tiraille la poitrine, le mauvais pressentiment... Je ne sais pas pourquoi j'ai aussi peur, mais j'ai peur, si peur...
– Je vous pensais plus courageux.
– La chose qui se balade ici, elle ne vous épargnera pas, Cat...
– Tout comme elle n'épargnera pas Nicole et Rupert. Nous devons les sauver. »
Nous nous étions alors regardé un long moment. Je ne saurais dire combien de temps, mais cela m'avait paru être une éternité. Puis, enfin, le Docteur sourit, et avec ce sourire l'espoir réapparut.
« Sans vous, qu'est-ce que j'en ferai des choses débiles ! s'exclama-t-il. Alors, qu'attendons-nous ? »
Un sourire se dessina sur mon visage et nous partîmes alors de la pièce. Je retrouvais enfin le Docteur plein d'entrain qui parlait d'aventures quelques temps plus tôt.
« Où allons-nous, au juste ? questionnai-je en me rendant compte que cela devait bien faire la troisième fois que nous étions repassés devant la porte de la salle des contrôles.
– Dieu que je n'en ai aucune idée ! » Un hurlement monstrueux nous parvint soudainement et je sentis mon sang se glacer. « Eh bien maintenant, si ! »
Le Docteur se mit alors à courir et je dus bien m'y mettre aussi pour parvenir à le suivre. Quelque chose avait infiltré la base. Je ne savais pas encore ce que c'était, mais ça ne pouvait être humain. Tandis que je suivais le Docteur, je ne cessais de me demander si Will, Marge et Nicole étaient encore en vie. Avaient-ils rencontré la chose ? Avaient-ils été tués ? Je priai que non.
Essoufflés, nous nous étions arrêtés à un carrefour de couloirs. Les hurlements de la chose avaient cessé depuis quelque temps déjà et nous étions perdus, impuissants, dans ce dédale de couloirs.
« Cette bague me gêne trop, me plaignis-je en secouant l'index qu'entourait la bague de verre.
– Donnez-là moi, alors, proposa le Docteur, et je n'eus aucune peine à lui céder le bijou. Bon, allez, Docteur. Pense, pense, pense... Catrin ? »
Cela m'attirait. Je m'étais engagée dans l'un des couloirs et je courrais aussi vite que je le pouvais. Cela m'attirait, cela m'attirait. Je ne pouvais faire marche-arrière, car cela m'attirait. Sans que je ne le demande, cela m'attirait.
« Catrin ! Catrin ! »
Le Docteur ne pouvait rien y faire, cela m'attirait. Il criait pour me faire revenir, peut-être même courrait-il pour me rattraper, mais je n'en savais rien. Je ne pouvais tourner la tête pour regarder derrière, car cela m'attirait trop. Cela m'attirait trop, cela m'attirait.
Et, au détour du couloir, je vis cela. Cela m'attirait. Le monstre m'attirait vers lui. Le Docteur, derrière, courrait pour me ramener, criait pour me faire entendre raison. Mais la mort m'attirait. Et le monstre allait être responsable de ma mort, car cela m'attirait.
Elle était au bout du couloir, cette mort, représentée par la gigantesque créature insectoïde qui battait de ses ailerons comme pour se délecter en avance de son repas futur. Moi.
Je courrais vers ma mort, et le Docteur ne pouvait rien y faire. Je m'arrêtai soudainement, et je pus enfin lancer un regard en arrière. Le Seigneur du Temps se tenait à l'autre bout du couloir. Il était trop loin pour me sauver.
« CATRIN ! » cria-t-il d'une voix brisée.
Je vis son visage presque dévasté et, sanglotant, je détournai mon regard du Docteur et le dirigeai vers cela. Et cela s'élança vers moi.
Ma mort.
***
« N'en avez-vous pas marre d'attendre, à la fin ? soupira le Docteur qui, assis sur un fauteuil, soutenait son menton avec sa main droite. J'ai envie d'aventures, moi !
– On ne vous a jamais empêché de retourner dans votre vaisseau et de vous « matérialiser » autre part, lança Rupert d'un ton ennuyé.
– Sauf que le chef doit valider leur départ et il n'est toujours pas là, rappela Nicole. Bien essayé, Rupert !
– Oh, tais-toi. »
Cela devait bien faire une demi-heure que nous étions en train d'attendre l'arrivée du Commandant Maxwell. L'attente devenait de plus en plus insupportable et, si cela n'avait compté que sur moi, je serais déjà en train de traverser la forêt pour retrouver le Tardis. Puis je me souvins de la chaleur qui m'avait assommée, plus tôt dans la journée, et je balayai ces idées idiotes. De plus, l'air se faisait anormalement de plus en plus chaud, pour rajouter à cette attente interminable une chaleur éprouvante.
« Êtes-vous sûr que c'est normal, toute cette chaleur ? finis-je par demander aux habitants de la base.
– Un petit relâchement des réacteurs, sans doute, répondit Will, l'homme qui me rappelait mon frère.
– Peut-être, oui, affirma le Docteur. Ou alors... ! »
Le Docteur quitta son fauteuil en un bond et se tourna vers moi, m'adressant l'un de ses sourires enjoués.
« C'est l'aventure ! » s'écria-t-il d'une voix enfantine avant de s'élancer dans un couloir qui passait par là.
Marge, la femme à la peau noire, se leva, l'effarement tordant ses traits.
« Holà, qu'est-ce qu'il fait là, votre ami ? demanda-t-elle d'une voix aiguë.
– Oh, des fois, ça lui arrive. Il faut juste arriver à le suivre, après » expliquai-je.
Et c'est ainsi que, accompagnée de Will, de Marge et de Nicole, je m'engageai sur les traces du Docteur. Et cela n'était pas pour me déplaire que de faire un petit tour de la base, après une attente aussi ennuyeuse !
« Vous êtes bizarres, vous deux, vous le saviez ? dit Nicole d'un ton amusé.
– Un homme cinglé armé d'un tournevis et une jeune galloise de 1404 ? Oui, peut-être un peu, avouai-je. »
Nous retrouvâmes le Docteur dans ce que Will appelait la salle des machines. Je préférai ne pas chercher à comprendre le fonctionnement de ces choses en acier qui tournaient et qui tournaient, sans jamais s'arrêter. Mon ami était presque couché sur le sol, l'inspectant de son tournevis-sonique, qui ne cessait d'émettre cette petite lumière bleue lorsqu'il s'allumait. Marge toussota pour avertir de notre présence le Docteur, lequel était bien trop absorbé dans son étude pour nous remarquer. Le Seigneur du Temps se releva gauchement et rangea son tournevis à l'intérieur de son costard brun.
« J'avais raison, commença-t-il d'un air enjoué, tout sent l'aventure ici !
– Ouais, et surtout un relâchement des machines, soupira Will en se dirigeant vers un ordinateur.
– Oh non, mon cher Will, loin de là. Regardez par vous-même !
– La carte indique une surchauffe près de la chambre du chef... Vous aviez peut-être raison, Docteur.
– Évidemment que j'ai raison. Maintenant, je vous conseillerai de gagner au plus vite la chambre de votre Commandant. Il n'est peut-être pas en sécurité.
– La chaleur l'aura seulement assommé, au pire.
– Non, il y a autre chose. » Le Docteur semblait tout-à-fait sérieux, soudainement. « Vous devez absolument vous dépêcher, Will. Maxwell peut encore être sauvé.
– Comment ça ? balbutia Nicole. Que se passe-t-il ?
– Pas le temps, pas le temps, pas le temps, expliqua mon ami avec une soudaine hâte. DÉPÊCHEZ-VOUS ! »
Nicole ouvrit la bouche pour protester, mais Marge l'en empêchant en lui mettant la main sur son épaule. Et, alors, les trois soldats quittèrent la salle à toute vitesse.
« Docteur... Qu'est-ce qu'il y a, à la fin ? demandai-je, paniquée.
– Le neuvième « habitant », répondit le Seigneur du Temps. Il est là. »
Le Docteur mit alors ses mains sur mes épaules et me tourna vers lui. Il me regardait de l'air le plus sérieux possible et ses yeux si bleus et si sages m'intimèrent de l'écouter.
« J'ai un très mauvais pressentiment, depuis le début, dit-il. Il n'est pas encore trop tard pour s'enfuir, Cat.
– Vous m'avez sauvée du Slimiin et vous avez sauvé ces soldats de Tiberius. Vous ne pouvez abandonner les gens de la base, Docteur, fis-je en tremblant de la voix.
– Ça me tiraille la poitrine, le mauvais pressentiment... Je ne sais pas pourquoi j'ai aussi peur, mais j'ai peur, si peur...
– Je vous pensais plus courageux.
– La chose qui se balade ici, elle ne vous épargnera pas, Cat...
– Tout comme elle n'épargnera pas Nicole et Rupert. Nous devons les sauver. »
Nous nous étions alors regardé un long moment. Je ne saurais dire combien de temps, mais cela m'avait paru être une éternité. Puis, enfin, le Docteur sourit, et avec ce sourire l'espoir réapparut.
« Sans vous, qu'est-ce que j'en ferai des choses débiles ! s'exclama-t-il. Alors, qu'attendons-nous ? »
Un sourire se dessina sur mon visage et nous partîmes alors de la pièce. Je retrouvais enfin le Docteur plein d'entrain qui parlait d'aventures quelques temps plus tôt.
« Où allons-nous, au juste ? questionnai-je en me rendant compte que cela devait bien faire la troisième fois que nous étions repassés devant la porte de la salle des contrôles.
– Dieu que je n'en ai aucune idée ! » Un hurlement monstrueux nous parvint soudainement et je sentis mon sang se glacer. « Eh bien maintenant, si ! »
Le Docteur se mit alors à courir et je dus bien m'y mettre aussi pour parvenir à le suivre. Quelque chose avait infiltré la base. Je ne savais pas encore ce que c'était, mais ça ne pouvait être humain. Tandis que je suivais le Docteur, je ne cessais de me demander si Will, Marge et Nicole étaient encore en vie. Avaient-ils rencontré la chose ? Avaient-ils été tués ? Je priai que non.
Essoufflés, nous nous étions arrêtés à un carrefour de couloirs. Les hurlements de la chose avaient cessé depuis quelque temps déjà et nous étions perdus, impuissants, dans ce dédale de couloirs.
« Cette bague me gêne trop, me plaignis-je en secouant l'index qu'entourait la bague de verre.
– Donnez-là moi, alors, proposa le Docteur, et je n'eus aucune peine à lui céder le bijou. Bon, allez, Docteur. Pense, pense, pense... Catrin ? »
Cela m'attirait. Je m'étais engagée dans l'un des couloirs et je courrais aussi vite que je le pouvais. Cela m'attirait, cela m'attirait. Je ne pouvais faire marche-arrière, car cela m'attirait. Sans que je ne le demande, cela m'attirait.
« Catrin ! Catrin ! »
Le Docteur ne pouvait rien y faire, cela m'attirait. Il criait pour me faire revenir, peut-être même courrait-il pour me rattraper, mais je n'en savais rien. Je ne pouvais tourner la tête pour regarder derrière, car cela m'attirait trop. Cela m'attirait trop, cela m'attirait.
Et, au détour du couloir, je vis cela. Cela m'attirait. Le monstre m'attirait vers lui. Le Docteur, derrière, courrait pour me ramener, criait pour me faire entendre raison. Mais la mort m'attirait. Et le monstre allait être responsable de ma mort, car cela m'attirait.
Elle était au bout du couloir, cette mort, représentée par la gigantesque créature insectoïde qui battait de ses ailerons comme pour se délecter en avance de son repas futur. Moi.
Je courrais vers ma mort, et le Docteur ne pouvait rien y faire. Je m'arrêtai soudainement, et je pus enfin lancer un regard en arrière. Le Seigneur du Temps se tenait à l'autre bout du couloir. Il était trop loin pour me sauver.
« CATRIN ! » cria-t-il d'une voix brisée.
Je vis son visage presque dévasté et, sanglotant, je détournai mon regard du Docteur et le dirigeai vers cela. Et cela s'élança vers moi.
Ma mort.