Note de la fic :
The Fate of the Doctor
Par : Fallavier
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 15 : L'Ennemi du Verre
Publié le 26/01/2014 à 15:48:16 par Fallavier
Le monstre laissa choir lourdement le corps inanimé de la jeune fille sur le sol et dirigea maintenant son attention sur l'homme qui se tenait au bout du couloir, devant lui. Une terrible colère déformait ses traits et les rendait aussi durs que le roc. La bête agita les faux aiguisées qui lui servaient de bras et lâcha un cri strident et saccadé. Quelques pas et il pourrait bondir sur cet homme. Il lui dévorerait son énergie vitale, comme avec la jeune femme sur laquelle il avait bondit, et il deviendrait plus fort. Le Dernier des Seigneurs du Temps ne broncha guère quand le monstrueux et gigantesque insecte avança d'un pas. Pourtant, il devait certainement savoir qu'un bond de la bête suffirait à le tuer. Le monstre avança d'un autre pas, et cria de nouveau en voyant que l'homme n'avait pas peur. Tout ce que l'on pouvait percevoir des sentiments du Docteur, c'était une colère grondante et un calme et un sérieux presque effrayants.
« Pauvre bête, lâcha-t-il quand le monstre fit un nouveau pas. Si majestueuse, si grande, si magnifique... Une toute nouvelle espèce, qu'est-ce que c'est dommage ! »
La créature progressait de plus en plus, et, bientôt, elle pourrait sans mal bondir sur le Docteur et lui absorber sa vitalité. Finalement, à quelques mètres du Seigneur du Temps, l'insecte géant s'arrêta. Il regarda de ses profonds yeux verts le si petit être qui se tenait devant lui et qui ne tremblait pas. La bête en fut tellement troublée qu'elle recula d'un pas en secouant ses ailes. C'était la première fois qu'elle hésitait devant une proie.
« Et tu sais pourquoi c'est si dommage ? interrogea le Docteur en souriant. Car tu viens de tuer mon amie et que jamais rien dans cet univers ne m'empêchera de la venger ! »
Le Docteur appuya soudainement sur un bouton qui se trouvait sur le mur et une décharge d'énergie statique s'abattit sur le gigantesque insecte, qui tordait déjà de douleur en agitant ses ailes et ses faux. Le cri déchirant de la bête aurait pu faire frémir l'univers entier, mais le Docteur resta sur place, impassible, à regarder le monstre se débattre pour s'échapper de cette prison d'éclairs. Enfin, le Docteur détourna son regard de la scène et regagna le labyrinthe de couloirs en courant. Il savait pertinemment que le monstre ne pouvait mourir dans cette vulgaire cage électrique et qu'il lui suffisait de quelques minutes pour s'en sortir. Mais c'était cela, que le Docteur souhaitait. Du temps.
Il entendait encore le cri du monstre, quand il rencontra Will, Marge et Nicole au détour d'un couloir.
« Qu'est-ce qui se passe, Docteur ? demanda Nicole, apeurée.
– Pas le temps d'expliquer. Contentez-vous de... » Le cri de l'insecte s'amplifia. « COURIR ! »
Guidé par les trois soldats, le Docteur arriva sans mal à parvenir au salon où se trouvaient les autres habitants de Crystal. Martin et Rupert s'étaient assoupis sur leur canapé, et Will dut donner de la voix pour se faire entendre des deux jeunes hommes. Ils ne semblaient avoir aucune idée de ce qu'il se tramait dans la base et, dans leur lourd sommeil, n'avaient pas entendu les cris du monstre.
« C'est quoi ça ? s'écria Rupert d'une voix aiguë.
– Le neuvième habitant de Crystal, expliqua rapidement le Docteur, maintenant courrez ! »
S'il s'en souvenait bien, la seule entrée de la base se trouvait au bout d'un interminable couloir noir. Mais il fallait encore le trouver, ce satané couloir !
« Où est la sortie ? demanda le Seigneur du Temps à Will. Le long couloir noir, vous savez...
– On passe pas par là, annonça l'homme.
– Par où, alors ?
– Le Tunnel de Verre. Tout le monde, suivez-moi ! »
Au bout d'une course qu'il lui sembla interminable, le Docteur arriva, mené par Will, dans un vieil ascenseur abandonné. Tout le monde les rejoignit, et l'ascenseur fut bientôt bondé.
« Oh, Dieu nous sauve, soupira Will en frappant la manivelle de commande de l'ascenseur.
– Je te l'avais dit, ce foutu ascenseur marche plus depuis longtemps ! s'énerva Marge.
– P'tain, on va mourir ici ! s'emporta Martin.
– Jamais j'aurais dû accepter de venir sur cette satanée planète ! souffla Nicole.
– Et c'est quoi qui arrête pas de crier depuis tout à l'heure ? demanda Rupert d'un ton agacé.
– Silence, intima le Docteur.
– On va tous crever ici !
– Pourquoi ça marche pas ?!
– Dieu, sauvez-nous ! Je vous en prie !
– Maman, papa, j'aurais dû vous écouter...
– SILENCE, TOUS ! cria le Seigneur du Temps. Taisez-vous et écoutez, maintenant. »
Tous se turent et tous entendirent un silence presque pesant.
« Ouais, et qu'est-ce qu'il y a ? interrogea Martin, agacé.
– Ça ne crie plus, se rendit compte Nicole.
– Et ça s'approche » annonça le Docteur.
Le long couloir qui menait à l'ascenseur était désormais plongé dans les ténèbres. La lumière avait complètement disparu.
Boum, boum, boum.
« Il s'approche, il s'approche, paniqua Will.
– Will, laissez-moi m'occuper de cette manivelle, ordonna le Docteur.
– Elle est bloquée, on ne peut rien faire, on va tous crever ! balbutia Martin. Et c'est pas vous qui allez nous sauver !
– Oh, mon petit Martin, connais-tu seulement Gallifrey ? »
Boum, boum, boum.
« Vous pensez vraiment que c'est le moment de parler de votre Gallitruc, Docteur ? ricana amèrement Martin.
– Certains l'appellent la Planète de Flammes, d'autres la Planète Rouge. » Le Docteur avait sorti son tournevis-sonique et l'utilisait sur la manivelle.
Boum, boum, boum.
« Mais tous préfèrent oublier le vrai nom de cette planète » poursuivit le Docteur.
Boum, boum, boum.
« Et vous savez pourquoi ? »
Boum, boum, boum.
« Car c'est Gallifrey, la planète des Seigneurs du Temps. »
L'éclairage se ralluma soudainement. Il suffisait d'un bond à l'effroyable créature pour qu'elle parvienne à l'ascenseur et qu'elle commence son festin.
« Et Dieu sait de quoi un Seigneur du Temps est capable de faire ! » scanda le Docteur en tournant la manivelle, décoincée.
On entendit la bête s'écraser sur les portes qui venaient de se refermer, et l'ascenseur commença son infernale descente au Tunnel de Verre.
« Pauvre bête, lâcha-t-il quand le monstre fit un nouveau pas. Si majestueuse, si grande, si magnifique... Une toute nouvelle espèce, qu'est-ce que c'est dommage ! »
La créature progressait de plus en plus, et, bientôt, elle pourrait sans mal bondir sur le Docteur et lui absorber sa vitalité. Finalement, à quelques mètres du Seigneur du Temps, l'insecte géant s'arrêta. Il regarda de ses profonds yeux verts le si petit être qui se tenait devant lui et qui ne tremblait pas. La bête en fut tellement troublée qu'elle recula d'un pas en secouant ses ailes. C'était la première fois qu'elle hésitait devant une proie.
« Et tu sais pourquoi c'est si dommage ? interrogea le Docteur en souriant. Car tu viens de tuer mon amie et que jamais rien dans cet univers ne m'empêchera de la venger ! »
Le Docteur appuya soudainement sur un bouton qui se trouvait sur le mur et une décharge d'énergie statique s'abattit sur le gigantesque insecte, qui tordait déjà de douleur en agitant ses ailes et ses faux. Le cri déchirant de la bête aurait pu faire frémir l'univers entier, mais le Docteur resta sur place, impassible, à regarder le monstre se débattre pour s'échapper de cette prison d'éclairs. Enfin, le Docteur détourna son regard de la scène et regagna le labyrinthe de couloirs en courant. Il savait pertinemment que le monstre ne pouvait mourir dans cette vulgaire cage électrique et qu'il lui suffisait de quelques minutes pour s'en sortir. Mais c'était cela, que le Docteur souhaitait. Du temps.
Il entendait encore le cri du monstre, quand il rencontra Will, Marge et Nicole au détour d'un couloir.
« Qu'est-ce qui se passe, Docteur ? demanda Nicole, apeurée.
– Pas le temps d'expliquer. Contentez-vous de... » Le cri de l'insecte s'amplifia. « COURIR ! »
Guidé par les trois soldats, le Docteur arriva sans mal à parvenir au salon où se trouvaient les autres habitants de Crystal. Martin et Rupert s'étaient assoupis sur leur canapé, et Will dut donner de la voix pour se faire entendre des deux jeunes hommes. Ils ne semblaient avoir aucune idée de ce qu'il se tramait dans la base et, dans leur lourd sommeil, n'avaient pas entendu les cris du monstre.
« C'est quoi ça ? s'écria Rupert d'une voix aiguë.
– Le neuvième habitant de Crystal, expliqua rapidement le Docteur, maintenant courrez ! »
S'il s'en souvenait bien, la seule entrée de la base se trouvait au bout d'un interminable couloir noir. Mais il fallait encore le trouver, ce satané couloir !
« Où est la sortie ? demanda le Seigneur du Temps à Will. Le long couloir noir, vous savez...
– On passe pas par là, annonça l'homme.
– Par où, alors ?
– Le Tunnel de Verre. Tout le monde, suivez-moi ! »
Au bout d'une course qu'il lui sembla interminable, le Docteur arriva, mené par Will, dans un vieil ascenseur abandonné. Tout le monde les rejoignit, et l'ascenseur fut bientôt bondé.
« Oh, Dieu nous sauve, soupira Will en frappant la manivelle de commande de l'ascenseur.
– Je te l'avais dit, ce foutu ascenseur marche plus depuis longtemps ! s'énerva Marge.
– P'tain, on va mourir ici ! s'emporta Martin.
– Jamais j'aurais dû accepter de venir sur cette satanée planète ! souffla Nicole.
– Et c'est quoi qui arrête pas de crier depuis tout à l'heure ? demanda Rupert d'un ton agacé.
– Silence, intima le Docteur.
– On va tous crever ici !
– Pourquoi ça marche pas ?!
– Dieu, sauvez-nous ! Je vous en prie !
– Maman, papa, j'aurais dû vous écouter...
– SILENCE, TOUS ! cria le Seigneur du Temps. Taisez-vous et écoutez, maintenant. »
Tous se turent et tous entendirent un silence presque pesant.
« Ouais, et qu'est-ce qu'il y a ? interrogea Martin, agacé.
– Ça ne crie plus, se rendit compte Nicole.
– Et ça s'approche » annonça le Docteur.
Le long couloir qui menait à l'ascenseur était désormais plongé dans les ténèbres. La lumière avait complètement disparu.
Boum, boum, boum.
« Il s'approche, il s'approche, paniqua Will.
– Will, laissez-moi m'occuper de cette manivelle, ordonna le Docteur.
– Elle est bloquée, on ne peut rien faire, on va tous crever ! balbutia Martin. Et c'est pas vous qui allez nous sauver !
– Oh, mon petit Martin, connais-tu seulement Gallifrey ? »
Boum, boum, boum.
« Vous pensez vraiment que c'est le moment de parler de votre Gallitruc, Docteur ? ricana amèrement Martin.
– Certains l'appellent la Planète de Flammes, d'autres la Planète Rouge. » Le Docteur avait sorti son tournevis-sonique et l'utilisait sur la manivelle.
Boum, boum, boum.
« Mais tous préfèrent oublier le vrai nom de cette planète » poursuivit le Docteur.
Boum, boum, boum.
« Et vous savez pourquoi ? »
Boum, boum, boum.
« Car c'est Gallifrey, la planète des Seigneurs du Temps. »
L'éclairage se ralluma soudainement. Il suffisait d'un bond à l'effroyable créature pour qu'elle parvienne à l'ascenseur et qu'elle commence son festin.
« Et Dieu sait de quoi un Seigneur du Temps est capable de faire ! » scanda le Docteur en tournant la manivelle, décoincée.
On entendit la bête s'écraser sur les portes qui venaient de se refermer, et l'ascenseur commença son infernale descente au Tunnel de Verre.