Note de la fic :
The Fate of the Doctor
Par : Fallavier
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 12 : La Bague de Verre
Publié le 24/01/2014 à 12:07:44 par Fallavier
La journée qui suivit fut anormalement longue. Le Docteur était resté auprès de moi pour me tenir compagnie durant de nombreuses heures, mais un homme barbu aux cheveux gras vint l'emmener autre part pour quelque affaire plus ou moins importante. Je ne sus dire pourquoi, mais dès que mon ami fut parti, je sentis comme un poids dans mon cœur. Ce n'était pas dû à ma perte de connaissance de tout à l'heure, j'en étais sûre, mais c'était autre chose. Comme un mauvais pressentiment qui se faisait de plus en plus insistant.
Quoiqu'il en soit, j'étais restée bien une heure à regarder dans le vide, avant de me décider à quitter cette paillasse inconfortable. Aucune vive douleur ne vint m'empêcher de me redresser et de me relever, aussi jugeai-je que j'étais rétablie. Je m'étirai en soufflant de soulagement. C'était si bon de se sentir à nouveau maître de son corps ! Je pris soin avant de sortir de me diriger vers l'armoire pour changer de vêtements. Je n'avais aucune idée de quoi je pouvais bien me vêtir sans avoir l'air ridicule, mais je ne pouvais tout-de-même pas continuer à porter cette robe étouffante. Aussi me décidai-je de prendre ce qui me vint sous la main, et ce fut un t-shirt noir et un treillis. Lorsque je m'en vêtis, je compris enfin pourquoi on abandonna les lourds vêtements de mon époque à leur profit.
Je sortis finalement de la pièce, m'étonnant encore une fois de l'intelligence de cette porte automatique. Les couloirs peints en blancs étaient quasiment nus et presque rien n'y figurait à part d'autres portes. Tandis que je traversai ces longs couloirs, je ne cessai de m'extasier devant toute cette technologie que je ne connaissais pas. Le Docteur regrettait-il des fois de m'avoir emmenée avec lui ? Regrettait-il d'avoir entraîné dans ses aventures une parfaite ignorante venant du Moyen-Âge. Et, lorsque je me souvins de la détermination avec laquelle il m'avait convaincue de le suivre, je souris.
Au détour d'un couloir, je manquai de bousculer ce jeune blondinet aux cheveux bien trop éclatants pour être naturels. Il portait dans sa main une balle rouge et un petit chiot au poil brun le suivait en jappant et en secouant la queue.
« Ah ! s'exclama le jeune homme. Tu dois être la nouvelle arrivante, non ? Moi, c'est Martin.
– Et moi c'est Catrin, me présentai-je. Enchantée !
– Ils m'ont envoyé dans ta chambre, mais t'y étais plus. J'ai dû courir à travers toute la base pour te trouver !
– Désolé, messir... euh, Martin ! Alors, on me cherche ?
– Ouais, viens avec moi. »
Bien que déroutée par le manque de politesse du jeune Martin, je le suivis néanmoins. Il ne devait être habitué qu'à vouvoyer ses supérieurs, finis-je par trouver comme excuse pour le jeune homme. Ce dernier m'entraîna à travers nombre de couloirs, de virages, et de pièces toutes plus étranges les unes des autres. Je ne connaissais rien à ces machines qui devaient être censées à refroidir la base ni à ses lumières incrustées dans le plafond que l'on appelait « néons ». Pour discuter, je demandai à Martin comment ce chien était arrivé sur Crystal, et je regrettai amèrement d'avoir posé cette question lorsque le jeune homme se lança dans une histoire interminable où il ne cessa de parler de sa passion pour les chiens.
Heureusement, Martin se tut quand nous arrivâmes dans une sorte de salon, où de nombreux fauteuils et canapés reposaient. Ils étaient tous de la même couleur blanche éclatante. Toute cette extrême propreté ne devait qu'affermir le sentiment de solitude et d'ennui dans le cœur des habitants de la base. Cela manquait tellement d'âme...
Quatre autres personnes étaient également présentes dans cette salle. Je reconnus Rupert, affalé sur un canapé, et Nicole, assise prestement sur un fauteuil. En l'observant, je ne pouvais que jalouser ses longs cheveux bruns si lisses qu'ils en semblaient parfaits et ses magnifiques yeux bleus. Avec mes cheveux blonds bouclés et indisciplinés et mes yeux banalement noisettes, je faisais pâle figure.
Martin alla rejoindre en sautant dessus le confort d'un sofa, où était déjà installée une femme à la peau noire. Elle était plus vieille que Rupert, Nicole et Martin, mais elle n'avait pas moins de vivacité qu'eux. Je pariai intérieurement qu'elle aurait bien volontiers fouetté le visage du jeune Martin avec ses cheveux tressés, elle qui semblait si agacée par l'agitation du jeune homme.
La dernière personne était tranquillement assise sur un fauteuil, les pieds posés sur une table basse. C'était un homme qui devait approcher de la quarantaine. Il ne semblait n'en avoir cure de son apparence, avec ses cheveux nullement coiffés et les longs poils d'une barbe qui n'avait pas été rasée depuis bien longtemps. Il me rappelait Alwin et je sentis une vieille tristesse resurgir en moi. Cela devait bien faire quatre ans que je n'avais pas revu mon frère.
« Qu'attendez-vous, au juste ? demandai-je après un long silence.
– Le Commandant Maxwell, répondit l'homme qui me rappelait tant mon frère. Et l'autre, je ne sais plus comment il s'appelle.
– Le Docteur, fit une voix derrière moi, c'est le Docteur. »
Je sentis la main de mon camarade se poser sur mon épaule quand il reprit :
« J'ai pu faire un tour presque complet de la base et le vieux Maxwell n'est pas toujours là ?
– Normalement, il est toujours en avance, dit la femme noire.
– Car c'est le Commandant et qu'il se doit d'être présent le premier aux réunions, oui... Mais où est-il donc ?
– Bon, soupira l'homme aux cheveux mal coiffés en quittant son fauteuil, on ne va pas l'attendre toute la journée... Il m'a donné ça pour vous deux, au cas où une affaire l'empêcherait de le faire lui-même. »
Il lâcha alors dans ma main et celle du Docteur une bague de verre. Elle brillait de son éclat et un petit bouton y avait été creusé.
« Une bague complètement banale avec un bouton ? fit le Docteur, dubitatif.
– On en a tous reçu une à notre arrivée, mais le Commandant nous a jamais dit à quoi cette bague servait, expliqua le barbu. Certainement à nous inscrire dans une base de donnée, quelque chose comme ça. En tous cas, mettez-là, et appuyez sur le bouton. »
Nous fîmes alors ce qu'il nous dit, et je sentis une soudaine impression bizarre après avoir appuyé sur le bouton. Un sentiment de vide, comme si une partie de moi venait de me quitter. Je fixai le sol, plongée dans mes pensées, quand le « Catrin ? » du Docteur me ramena sur terre. C'était étrange.
Quoiqu'il en soit, j'étais restée bien une heure à regarder dans le vide, avant de me décider à quitter cette paillasse inconfortable. Aucune vive douleur ne vint m'empêcher de me redresser et de me relever, aussi jugeai-je que j'étais rétablie. Je m'étirai en soufflant de soulagement. C'était si bon de se sentir à nouveau maître de son corps ! Je pris soin avant de sortir de me diriger vers l'armoire pour changer de vêtements. Je n'avais aucune idée de quoi je pouvais bien me vêtir sans avoir l'air ridicule, mais je ne pouvais tout-de-même pas continuer à porter cette robe étouffante. Aussi me décidai-je de prendre ce qui me vint sous la main, et ce fut un t-shirt noir et un treillis. Lorsque je m'en vêtis, je compris enfin pourquoi on abandonna les lourds vêtements de mon époque à leur profit.
Je sortis finalement de la pièce, m'étonnant encore une fois de l'intelligence de cette porte automatique. Les couloirs peints en blancs étaient quasiment nus et presque rien n'y figurait à part d'autres portes. Tandis que je traversai ces longs couloirs, je ne cessai de m'extasier devant toute cette technologie que je ne connaissais pas. Le Docteur regrettait-il des fois de m'avoir emmenée avec lui ? Regrettait-il d'avoir entraîné dans ses aventures une parfaite ignorante venant du Moyen-Âge. Et, lorsque je me souvins de la détermination avec laquelle il m'avait convaincue de le suivre, je souris.
Au détour d'un couloir, je manquai de bousculer ce jeune blondinet aux cheveux bien trop éclatants pour être naturels. Il portait dans sa main une balle rouge et un petit chiot au poil brun le suivait en jappant et en secouant la queue.
« Ah ! s'exclama le jeune homme. Tu dois être la nouvelle arrivante, non ? Moi, c'est Martin.
– Et moi c'est Catrin, me présentai-je. Enchantée !
– Ils m'ont envoyé dans ta chambre, mais t'y étais plus. J'ai dû courir à travers toute la base pour te trouver !
– Désolé, messir... euh, Martin ! Alors, on me cherche ?
– Ouais, viens avec moi. »
Bien que déroutée par le manque de politesse du jeune Martin, je le suivis néanmoins. Il ne devait être habitué qu'à vouvoyer ses supérieurs, finis-je par trouver comme excuse pour le jeune homme. Ce dernier m'entraîna à travers nombre de couloirs, de virages, et de pièces toutes plus étranges les unes des autres. Je ne connaissais rien à ces machines qui devaient être censées à refroidir la base ni à ses lumières incrustées dans le plafond que l'on appelait « néons ». Pour discuter, je demandai à Martin comment ce chien était arrivé sur Crystal, et je regrettai amèrement d'avoir posé cette question lorsque le jeune homme se lança dans une histoire interminable où il ne cessa de parler de sa passion pour les chiens.
Heureusement, Martin se tut quand nous arrivâmes dans une sorte de salon, où de nombreux fauteuils et canapés reposaient. Ils étaient tous de la même couleur blanche éclatante. Toute cette extrême propreté ne devait qu'affermir le sentiment de solitude et d'ennui dans le cœur des habitants de la base. Cela manquait tellement d'âme...
Quatre autres personnes étaient également présentes dans cette salle. Je reconnus Rupert, affalé sur un canapé, et Nicole, assise prestement sur un fauteuil. En l'observant, je ne pouvais que jalouser ses longs cheveux bruns si lisses qu'ils en semblaient parfaits et ses magnifiques yeux bleus. Avec mes cheveux blonds bouclés et indisciplinés et mes yeux banalement noisettes, je faisais pâle figure.
Martin alla rejoindre en sautant dessus le confort d'un sofa, où était déjà installée une femme à la peau noire. Elle était plus vieille que Rupert, Nicole et Martin, mais elle n'avait pas moins de vivacité qu'eux. Je pariai intérieurement qu'elle aurait bien volontiers fouetté le visage du jeune Martin avec ses cheveux tressés, elle qui semblait si agacée par l'agitation du jeune homme.
La dernière personne était tranquillement assise sur un fauteuil, les pieds posés sur une table basse. C'était un homme qui devait approcher de la quarantaine. Il ne semblait n'en avoir cure de son apparence, avec ses cheveux nullement coiffés et les longs poils d'une barbe qui n'avait pas été rasée depuis bien longtemps. Il me rappelait Alwin et je sentis une vieille tristesse resurgir en moi. Cela devait bien faire quatre ans que je n'avais pas revu mon frère.
« Qu'attendez-vous, au juste ? demandai-je après un long silence.
– Le Commandant Maxwell, répondit l'homme qui me rappelait tant mon frère. Et l'autre, je ne sais plus comment il s'appelle.
– Le Docteur, fit une voix derrière moi, c'est le Docteur. »
Je sentis la main de mon camarade se poser sur mon épaule quand il reprit :
« J'ai pu faire un tour presque complet de la base et le vieux Maxwell n'est pas toujours là ?
– Normalement, il est toujours en avance, dit la femme noire.
– Car c'est le Commandant et qu'il se doit d'être présent le premier aux réunions, oui... Mais où est-il donc ?
– Bon, soupira l'homme aux cheveux mal coiffés en quittant son fauteuil, on ne va pas l'attendre toute la journée... Il m'a donné ça pour vous deux, au cas où une affaire l'empêcherait de le faire lui-même. »
Il lâcha alors dans ma main et celle du Docteur une bague de verre. Elle brillait de son éclat et un petit bouton y avait été creusé.
« Une bague complètement banale avec un bouton ? fit le Docteur, dubitatif.
– On en a tous reçu une à notre arrivée, mais le Commandant nous a jamais dit à quoi cette bague servait, expliqua le barbu. Certainement à nous inscrire dans une base de donnée, quelque chose comme ça. En tous cas, mettez-là, et appuyez sur le bouton. »
Nous fîmes alors ce qu'il nous dit, et je sentis une soudaine impression bizarre après avoir appuyé sur le bouton. Un sentiment de vide, comme si une partie de moi venait de me quitter. Je fixai le sol, plongée dans mes pensées, quand le « Catrin ? » du Docteur me ramena sur terre. C'était étrange.
Commentaires
- Fallavier
25/01/2014 à 19:28:25
Et bah n'hésite pas, lance-toi :p !
Merci beaucoup pour avoir lu, sinon ! - VonDaklage
25/01/2014 à 12:13:54
Enfin fini.
Texte tres bien écrit, c'est fluide et prenant. Pas grand chose à dire si ce n'est que tu m'as donné l'envie de me mettre à Docteur Who haha.