[c] Chapitre 6 : Course contre la montre [/c]


15 heures, je vis Lyme en sortant des cours. Je lui dis :

- Lyme, comment…

Mais je ne pu finir. Elle me dit tout en me sautant dessus :

- Jé-ré-my !

On passa la récréation ensemble. On parlait de tout et de rien. Quelques secondes avant que la sonnerie ne sonne, Lyme me dit :

- Ce soir, il ma mourir ! Hé hé.
- De quoi ?! Tu es sérieuse ?
- Oui pourquoi ? Il le mérite.
- Dis-moi au moins pourquoi tu veux le tuer.
- Je ne te dirais pas pourquoi Zac Eimerde doit mourir, tu n’as pas besoin de le savoir.

Elle se retourna et commença à partir. Je lui attrapai le bras, je n’allais pas la laisser s’en tirer comme ça. Quand elle me dit tout en se retournant le sourire en coin :

- Si tu m’aides, je deviendrai ta petite amie.
- Quoi ? Non, ça ne m’intéresse pas.
- Tu es zoophile ou quoi ? Lol.
- Arrête ça tout de suite, tu ne dois pas…
- Cela suffit maintenant, tout les deux, cesser de vous engueler et direction les cours, dit un surveillant mécontent qui venait d’arriver.

Je du lâcher son bras et tout les deux, elle me dit :

- Je fini à 18 heures ce soir, tu peux soit m’aider ou m’arrêter, à toi de choisir ton camp.

Nous partîmes en direction de nos salles de cours chacun de notre coté. Je savais qu’elle ne tentera rien avant la fin des cours, c’est-à-dire 18 heures.

Vers 17 H 50, notre classe pu sortir plus tôt car on avait notre prof de philo qui n’en avait rien à foutre. Je sorti et alla à l’accueil le plus vite possible. Il fallait que je demande l’emploi du temps de Lyme pour savoir ou elle finissait les cours pour l’intercepter :

- Désolé nous n’avons pas de fille commençant par le prénom Lyme au sein de l’établissement, vous devez faire erreur.
- Pouvez-vous réessayer s’il vous plait ?
- Désolé, il n’y a vraiment personne s’appelant Lyme ici.
- D’accord, merci.

Je sorti en dehors du lycée. Je n’avais plus le choix, j’avais beau essayer de l’appeler je tombé sur son répondeur. Elle devait déjà être en route pour l’hôpital :

« Vous êtes bien sur le répondeur de Lyme mais je ne suis pas disponible pour le moment. Vous pouvez me laisser un message ou me rappeler plus tard ! »

C’est alors que je décidai de courir vers l’hôpital Saint-Joseph pour l’arrêter.

Arrivé à l’hôpital, j’allai demander la chambre de Zac Eimerde, me faisant passer pour un de ses amis :

- Chambre 1402, première étage.
- Merci madame.

Je pris l’ascenseur et arriva dans sa chambre. Heureusement, Lyme n’était toujours pas là. Un pot de fleurs de coquelicots était posé sur la petite table située non loin de son lit. Il était toujours dans le coma. La chambre était extrêmement blanchâtre. A ce moment, la porte s’ouvrit, c’était Lyme. Elle rentra et ferma la porte. Elle me dit :

- Finalement, tu es venu pour m’aider ? C’est parce qu’en vérité, je t’attire tant que ça ?
- Non, je suis venu pour t’arrêter. Je ne sais pas ce que Zac t’as fait, mais je ne vais pas te laisser le tuer.
- Essaie toujours, en tout cas moi, je compte bien en terminer avec lui dès ce soir.