[c] Chapitre 5 : Quand on ne s’y attend pas [/c]


10 heures, l’une des plus grosses frayeurs de ma vie. Des policiers sont intervenus au sein du lycée. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais j’étais convoqué dans la salle de la réunion du lycée pour 11 heures.

Vers 10 H 45, je reçu un SMS qui disait :

« La police veut te parler car tu n’étais pas en cours au moment des faits vendredi, mais ne t’inquiète pas, tu n’as rien à craindre » - Lyme

Lyme ? Mais comment pouvait-elle le savoir ? Avait-elle était convoqués aussi ? Et comment avait-elle mon numéro de portable ? Je me suis empressé de lui répondre :

« Mais comment le sais-tu ? Tu as été convoquée ? »
« Non, mais je suis très bonne pour recueillir des informations tu sais. »

Bref, j’allai vers la salle de réunion quand j’aperçus Léo. Il me vit, je lui dis :

- Hey, salut Léo, ça va ? Tu deviens quoi ? Cela fait 2 ans qu’on ne sait pas vu je crois.
- Ouaip, maintenant je travaille comme concierge ici.
- Ah okay, ba c’est un emploi qui a du mérite tu sais.
- De quoi ?
- Non rien, je sois y aller, à plus.

Je continuai dans le couloir me menant à la salle de réunion. Arrivé, un policier me dit de m’assoir sur les chaises et d’attendre mon tour. 10 minutes plus tard, le policier qui se tenait devant la porte me dit :

- Jérémy MYTIGER, c’est à vous.

Je rentrai dans la salle. Là, 2 policiers se tenaient derrière un bureau. L’un d’eux avait de la barbe et paraissait avoir la quarantaine, l’autre quand à lui, paraissait plus jeune. Ils me dirent de m’assoir, ce que je fis. Celui qui paraissait vieux me dit :

- Très bien Jérémy, sais-tu pourquoi tu es ici ?
- Euh non, pas vraiment à vrai dire.
- Vendredi à 14 H, que faisais-tu ?
- Euh j’étais aux toilettes car j’avais une envie pressante. Je m’apprêtais à rentrer en cours par la suite.
- Comment c’est étrange, dit l’autre policier plus jeune.

Mais on ne pu continuer la conversation car à ce moment là, un policier rentra et dit :

- Monsieur, ce n’est pas lui. Selon les résultats du laboratoire que nous venons tout juste de recevoir, l’agresseur serait une femme. Mais nous n’avons aucuns moyens de savoir qui c’est.
- Très bien, c’est déjà un début. Dîtes à tous les garçons de ne pas venir. Dorénavant, seules les filles seront convoquées.
- Oui monsieur.
- Dans ce cas, je peux part…

Mais je fus interrompu par le policier qui était plus âgé :

- Oui, tu peux y aller Jérémy, désolé pour le dérangement, tu peux retourner en cours.

Je sorti et alla en direction de ma salle de classe, j’étais épuisé mais je me demandais ce que tramé Lyme.