[c]Chapitre 4 : La révélation bouleversante[/c]


- Quoi ? Attends, tu plaisantes ?
- Non, enfin malheureusement, il n'est pas mort, il est juste blessé grièvement. Il va falloir que je termine le travail.

J'étais tétanisé, figé sur place. La neige continuée de tomber et quelques flocons commençaient à recouvrir mes cheveux. Une fille aussi jolie qui était une meurtrière ? Je n'en revenait pas. Enfin de compte, je ne la connaissait pas plus que ça. A part son prénom, son âge et le fait qu'elle était dans mon lycée, je ne savais rien d'autres sur elle. Elle me dit :

- Bon et bien, je vais te laisser. Bonne soirée à toi Jérémy, on se voit lundi matin au lycée ? Et ne dis rien à propos de ce que je viens de te dire à d'autres personnes, d'accord ?

Elle se retourna et parti. Je n'avais toujours pas bougé. Je recouvris enfin mes esprits lorsque je ne la vit plus. Je me dit :

- Est-ce que je dois prévenir la police ? Non, on ne me croirait jamais et puis de toute façon, je n'ai aucune preuve mis à part ses aveux. Que dois-je faire ? Je n'en ai aucune idée. Il faut que je rentre chez moi pour réfléchir.

Pendant tout le week-end, je ne pu m'empêcher de penser à ce qui s'était passer. J’essayai de me détendre en jouant à ma Xbox360. Au journal télévisé, ils avaient parlés de ce qui était arrivé au lycée vendredi après-midi. Comme Lyme me l'avait dit, le jeune homme n'était pas mort mais dans un état critique. Il était à l'hôpital Saint-Joseph.

Lundi matin, je me réveilla. J'avais un mauvais pressentiment concernant cette journée. Je pris le bus comme à mon habitude et alla en direction du lycée. Je vis Arthur devant le lycée, il m'attendait. Cette abruti avait encore AFK à la partie de League of Legends qu'on avait faîte hier, j’allai l'engueuler :

- Arthur, pourquoi t'étais AFK hier ?
- Mais je devait faire à mangé pour mon petit frère.
- Et tu penses que je vais gober ton...
- SALUUUUUT ! Tu vas bien ?!

C'était Lyme, elle venait d'arriver :

- Euh oui très bien, dis-je d'un ton hésitant.
- On va en cours ? Dit-elle en prenant par le bras.

On rentra tout les deux et allèrent en direction de ma salle de cours. Elle me dit :

- Bon, je vais aller dans ma salle de cours, on se voit vers 15 heures ? Je ne serai pas disponible avant.
- Très bien d'accord, dis-je.

Il fallait absolument que j'en apprenne plus sur elle, je n'avais donc pas le choix, si ce qu'elle m'avait dit le vendredi soir était vrai, je me devais de la surveiller.