Note de la fic :
Publié le 30/10/2013 à 01:15:51 par UnEtreVertueux
Le destin s'acharna sur moi, prenant la forme d'une voix en tragique manque de
virilité. Elle résonna à travers les hauts-parleurs de la ramme : la ligne
allait être bloquée pour une durée indéterminée, et il me fallait par conséquent
descendre et me mêler aux grouillots sur les quais. Peut-être y avait-il une
relation avec les quelques corps gisant morts ou inconscients près de moi, mais
n'ayant pas le temps d'effectuer une enquête approfondie, je ne pouvais en être
certain avec une absolue certitude.
En levant la tête, je découvris dans quel enfer j'était tombé :
"Reaumur - Sébastopol". Sûrement une sombre divinité locale mise à l'honneur.
Je devais être prudent, ma survie en dépendait. En descendant du métro, je
repéra deux individus semblables aux féroces combattants que j'avais aperçu,
vêtu d'ailleurs de semblables freluques. Sûrement un uniforme d'une milice
d'envergure. Je me frayai avec précaution un chemin dans la foule et les abordai
avec diplomatie.
Bien que mes connaissances linguistiques restassent modestes, je sût baragouiner
quelques mots dans leurs dialecte barbare :
- Mes zommages Couz' ! Tu saurais ou je peux trouver un peu de matos ?
Mon bagou fit mouche, j'obtins toute son attention. Intrigué, il me répondit :
- Hey t’veux fumer toi ?
Par les Saints Enfers ! Je m'était fourvoyé ! Je n'avais pas imaginé
que derrière cet aspect rustre se cachait un esprit vif, fin et acéré ! Quelle
parade ! Que répondre ? Ca sentait l'entourloupe, mais je ne pouvais décemment
fuir. Incapable de contre-attaquer, j'attendit son prochain assaut.
- J'ai pas de teush a fourger la, mais va a Chatelet, tu devrais pas avoir de
mal a trouver !
Je restai béat devant tant d'altruisme, cette homme était un véritable saint !
Le remerciant dans son patois, je replongeai dans la foule, sûr désormais ma
prochaine destination.
Fin du Chapitre IV
virilité. Elle résonna à travers les hauts-parleurs de la ramme : la ligne
allait être bloquée pour une durée indéterminée, et il me fallait par conséquent
descendre et me mêler aux grouillots sur les quais. Peut-être y avait-il une
relation avec les quelques corps gisant morts ou inconscients près de moi, mais
n'ayant pas le temps d'effectuer une enquête approfondie, je ne pouvais en être
certain avec une absolue certitude.
En levant la tête, je découvris dans quel enfer j'était tombé :
"Reaumur - Sébastopol". Sûrement une sombre divinité locale mise à l'honneur.
Je devais être prudent, ma survie en dépendait. En descendant du métro, je
repéra deux individus semblables aux féroces combattants que j'avais aperçu,
vêtu d'ailleurs de semblables freluques. Sûrement un uniforme d'une milice
d'envergure. Je me frayai avec précaution un chemin dans la foule et les abordai
avec diplomatie.
Bien que mes connaissances linguistiques restassent modestes, je sût baragouiner
quelques mots dans leurs dialecte barbare :
- Mes zommages Couz' ! Tu saurais ou je peux trouver un peu de matos ?
Mon bagou fit mouche, j'obtins toute son attention. Intrigué, il me répondit :
- Hey t’veux fumer toi ?
Par les Saints Enfers ! Je m'était fourvoyé ! Je n'avais pas imaginé
que derrière cet aspect rustre se cachait un esprit vif, fin et acéré ! Quelle
parade ! Que répondre ? Ca sentait l'entourloupe, mais je ne pouvais décemment
fuir. Incapable de contre-attaquer, j'attendit son prochain assaut.
- J'ai pas de teush a fourger la, mais va a Chatelet, tu devrais pas avoir de
mal a trouver !
Je restai béat devant tant d'altruisme, cette homme était un véritable saint !
Le remerciant dans son patois, je replongeai dans la foule, sûr désormais ma
prochaine destination.
Fin du Chapitre IV