Note de la fic :
Publié le 19/08/2013 à 15:21:29 par Magikz
Je lui désignais Sandra du regard :
- Elle n'y est pour rien, je suis le seul responsable ! Lâchez là, s'il vous plaît.
Voilà que je le suppliai pour libérer Sandra. C'était vraiment le monde à l'envers. Mais ce que nous étions en train de vivre dépassait largement notre petit conflit. Notre vie était en jeu. Charlie eut un sourire mauvais :
- J'en ai rien à foutre. Tu crois que je vais t'accorder des faveurs en plus ? Tu t'en es pris à la mafia corse, tu vas devoir payer.
- M...Mais je savais p...pas que cette voiture vous app...appartenait !
- Est-ce que j'ai l'air d'une pute gamin ?
- Hein ? Euh... non.
- Alors pourquoi est-ce que tu essaies de me baiser ?
- Je...je veux pas vous...vous baiser m'sieur.
- La ferme. Je vous garantit que vous allez répondre de vos actes. Maintenant, disparaissez. Marius, ramènes ces jeunes gens tu veux ?
Je cherchais Sandra du regard. Ses yeux étaient perdus dans le vide. Elle ne cherchait même pas à se défendre. Je ne l'avais jamais vu dans une telle détresse. Le colosse nous saisit par les épaules, et nous conduisit vers la sortie. On nous fit descendre jusque dans la cave, puis on referma la porte derrière nous. Une forte odeur de bois pourri nous monta aux narines.
La pièce était petite, à peine plus grande qu'une cellule de prison. On nous avait retiré nos liens. Je me massais les poignets. Tarés de corses... Sandra n'avait pas décroché un mot depuis notre arrivée. Je fronçai les sourcils. Je voyais qu'elle était crispée.
- Sandra.. Ça va ?
- Je ne suis qu'un monstre, pas vrai Valentin ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Depuis tout à l'heure, je lutte contre cette pulsion. On est peut être tout les deux sur le point de mourir, mais je ne pense qu'à l'assouvir. Je ne sais pas si je tiendrais longtemps.
- Combien de temps as-tu déjà réussi à tenir face à ta pulsion ?
- Il m'est déjà arrivé de tenir une heure ou deux...
- Tu dois essayer Sandra. J'ai besoin de toi pour m'en sortir.
Sa respiration était bruyante, et elle transpirait. Elle me lança un regard plein de pitié :
- Si tu veux que je sois à fond avec toi, il va falloir m'aider... Je ne peux pas me concentrer avec cette pulsion qui me ronge. Je n'arrive pas à dominer mes envies...
Je réfléchissais. D'un côté, je devais l'aider car j'allais sûrement avoir besoin d'elle pour m'en sortir, mais d'un autre côté, j'étais incapable de coucher avec elle dans un tel endroit. Il faisait sombre, et puis n'importe qui pouvait entrer quand il le voulait. Je ne savais même pas pour combien de temps nous étions là. Bien sûr, on nous avait retiré nos téléphones. Ils devaient être au fond de l'océan à l'heure qu'il était.
Après deux heures d'attente, Marius, le colosse, descendit avec deux assiettes. Il nous les jeta avec mépris. Avant de repartir, il lâcha un « Bon appétit » sans desserrer les mâchoires. La purée qu'on nous avait servi était infecte. J'étais certain que même leurs putains de chiens mangeaient mieux que nous ! Je balançai mon assiette dans un coin. Sandra en fit de même.
Nous n'allions pas tenir longtemps dans cette situation...
- Elle n'y est pour rien, je suis le seul responsable ! Lâchez là, s'il vous plaît.
Voilà que je le suppliai pour libérer Sandra. C'était vraiment le monde à l'envers. Mais ce que nous étions en train de vivre dépassait largement notre petit conflit. Notre vie était en jeu. Charlie eut un sourire mauvais :
- J'en ai rien à foutre. Tu crois que je vais t'accorder des faveurs en plus ? Tu t'en es pris à la mafia corse, tu vas devoir payer.
- M...Mais je savais p...pas que cette voiture vous app...appartenait !
- Est-ce que j'ai l'air d'une pute gamin ?
- Hein ? Euh... non.
- Alors pourquoi est-ce que tu essaies de me baiser ?
- Je...je veux pas vous...vous baiser m'sieur.
- La ferme. Je vous garantit que vous allez répondre de vos actes. Maintenant, disparaissez. Marius, ramènes ces jeunes gens tu veux ?
Je cherchais Sandra du regard. Ses yeux étaient perdus dans le vide. Elle ne cherchait même pas à se défendre. Je ne l'avais jamais vu dans une telle détresse. Le colosse nous saisit par les épaules, et nous conduisit vers la sortie. On nous fit descendre jusque dans la cave, puis on referma la porte derrière nous. Une forte odeur de bois pourri nous monta aux narines.
La pièce était petite, à peine plus grande qu'une cellule de prison. On nous avait retiré nos liens. Je me massais les poignets. Tarés de corses... Sandra n'avait pas décroché un mot depuis notre arrivée. Je fronçai les sourcils. Je voyais qu'elle était crispée.
- Sandra.. Ça va ?
- Je ne suis qu'un monstre, pas vrai Valentin ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Depuis tout à l'heure, je lutte contre cette pulsion. On est peut être tout les deux sur le point de mourir, mais je ne pense qu'à l'assouvir. Je ne sais pas si je tiendrais longtemps.
- Combien de temps as-tu déjà réussi à tenir face à ta pulsion ?
- Il m'est déjà arrivé de tenir une heure ou deux...
- Tu dois essayer Sandra. J'ai besoin de toi pour m'en sortir.
Sa respiration était bruyante, et elle transpirait. Elle me lança un regard plein de pitié :
- Si tu veux que je sois à fond avec toi, il va falloir m'aider... Je ne peux pas me concentrer avec cette pulsion qui me ronge. Je n'arrive pas à dominer mes envies...
Je réfléchissais. D'un côté, je devais l'aider car j'allais sûrement avoir besoin d'elle pour m'en sortir, mais d'un autre côté, j'étais incapable de coucher avec elle dans un tel endroit. Il faisait sombre, et puis n'importe qui pouvait entrer quand il le voulait. Je ne savais même pas pour combien de temps nous étions là. Bien sûr, on nous avait retiré nos téléphones. Ils devaient être au fond de l'océan à l'heure qu'il était.
Après deux heures d'attente, Marius, le colosse, descendit avec deux assiettes. Il nous les jeta avec mépris. Avant de repartir, il lâcha un « Bon appétit » sans desserrer les mâchoires. La purée qu'on nous avait servi était infecte. J'étais certain que même leurs putains de chiens mangeaient mieux que nous ! Je balançai mon assiette dans un coin. Sandra en fit de même.
Nous n'allions pas tenir longtemps dans cette situation...