Note de la fic :
Publié le 19/08/2013 à 21:37:31 par Magikz
Je n'étais pas mécontent de quitter ce trou à rats. La cave où nous avions été détenu n'avait pas le charme de la villa... Ce petit séjour m'avait permis de retenir la leçon : ne plus jamais se frotter à la mafia corse. Ils nous avaient kidnappés si facilement...
Ils auraient pu nous foutre une balle entre les deux yeux, nous couler dans du béton, et dans balancer dans la Méditerranée... On s'en tirait pas si mal en fin de compte. Notre détention n'avait pas été trop longue. A peine un jour. Mes parents n'avaient pas eu le temps de s'inquiéter... Du moins je l'espérais.
Les 30 minutes en question me parurent durer des heures. Il faisait chaud sous ces cagoules. On transpirait et on avait du mal à respirer. Le véhicule s'immobilisa enfin. Enfin ! La voix de Marius nous parvint malgré le tissu :
- Sortez !
- Hein... Pourquoi ?
- Sans discuter.
Je ne comprenais pas. Je sortis de la Mercédès avec Sandra. Marius nous retira les cagoules. La luminosité m'agressa les yeux. Il me fallut quelques secondes pour m'acclimater à la lumière. Je regardais autour de moi. C'était désert. En face de nous, une falaise qui donnait sur l'océan. Derrière nous, la forêt. Je me tournai vers Marius :
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
Il ne me répondit pas. Il sortit un revolver de sa ceinture. C'est là que je compris. Je le suppliai :
- Non ! Vous ne pouvez pas ! Vous n'allez pas tuer des gosses !
- J'exécute les ordres gamin.
- Arrêtez... laissez nous partir... je vous en supplie...
Pour toute réponse, il enclencha un silencieux sur son revolver, bien décidé à aller jusqu'au bout de sa mission. Un sourire mauvais se dessina sur son visage. Je reculais vers la falaise. J'avais toujours les mains dans le dos. Il allait me descendre. Dans ma tête, je revis la figure de mes parents, des potes du lycée, de Sandra... Tout ceux que je ne reverrai plus jamais.
Sandra...A cause de moi, elle allait mourir. Des larmes me montèrent aux yeux. Un horrible sentiment de culpabilité se fit sentir au plus profond de moi. Tout était finis...
Marius pointa son flingue vers moi et me mit lentement en joue. Il fit durer le moment. Cet enfoiré savourait l'instant. Ôter une vie humaine, quoi de plus jouissif pour des types dans son genre. Son doigt se posa sur la détente de l'arme :
- Dis bonjour aux poissons de ma part, morveux.
Ils auraient pu nous foutre une balle entre les deux yeux, nous couler dans du béton, et dans balancer dans la Méditerranée... On s'en tirait pas si mal en fin de compte. Notre détention n'avait pas été trop longue. A peine un jour. Mes parents n'avaient pas eu le temps de s'inquiéter... Du moins je l'espérais.
Les 30 minutes en question me parurent durer des heures. Il faisait chaud sous ces cagoules. On transpirait et on avait du mal à respirer. Le véhicule s'immobilisa enfin. Enfin ! La voix de Marius nous parvint malgré le tissu :
- Sortez !
- Hein... Pourquoi ?
- Sans discuter.
Je ne comprenais pas. Je sortis de la Mercédès avec Sandra. Marius nous retira les cagoules. La luminosité m'agressa les yeux. Il me fallut quelques secondes pour m'acclimater à la lumière. Je regardais autour de moi. C'était désert. En face de nous, une falaise qui donnait sur l'océan. Derrière nous, la forêt. Je me tournai vers Marius :
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
Il ne me répondit pas. Il sortit un revolver de sa ceinture. C'est là que je compris. Je le suppliai :
- Non ! Vous ne pouvez pas ! Vous n'allez pas tuer des gosses !
- J'exécute les ordres gamin.
- Arrêtez... laissez nous partir... je vous en supplie...
Pour toute réponse, il enclencha un silencieux sur son revolver, bien décidé à aller jusqu'au bout de sa mission. Un sourire mauvais se dessina sur son visage. Je reculais vers la falaise. J'avais toujours les mains dans le dos. Il allait me descendre. Dans ma tête, je revis la figure de mes parents, des potes du lycée, de Sandra... Tout ceux que je ne reverrai plus jamais.
Sandra...A cause de moi, elle allait mourir. Des larmes me montèrent aux yeux. Un horrible sentiment de culpabilité se fit sentir au plus profond de moi. Tout était finis...
Marius pointa son flingue vers moi et me mit lentement en joue. Il fit durer le moment. Cet enfoiré savourait l'instant. Ôter une vie humaine, quoi de plus jouissif pour des types dans son genre. Son doigt se posa sur la détente de l'arme :
- Dis bonjour aux poissons de ma part, morveux.