Note de la fic :
Publié le 20/08/2013 à 02:39:54 par Magikz
Je fermai les yeux, résolu à mourir. Je m'apprêtais à entendre un coup de feu. La détonation qui allait mettre un terme à mon existence.
Mais c'est le cri de Marius qui parvint à mes oreilles. Un cri de surprise et de douleur. J'ouvris les yeux. Le spectacle qui s'offrit à moi était surréaliste. Marius était allongé sur le ventre, Sandra assise sur son dos. Du sang s'échappait de la gorge du colosse. Je m'approchais en courant :
- Sandra ! Qu'est-ce que...
Je trébuchai et m'écrasai sur le sol. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais. Je me relevai précipitamment et me rapprochai de Sandra. Elle était en pleurs. Je la pris dans mes bras. Elle se laissa faire. Je retirai le couteau ensanglanté qu'elle tenait encore entre ses mains. Sandra avait tranché la gorge de Marius. Elle l'avait tué. Mais surtout, elle m'avait sauvé la vie.
Nous nous éloignèrent tous les deux du corps inerte de Marius. Sandra avait du mal à retrouver son calme. Je lui caressais le dos. J'essayais de la rassurer du mieux que je pouvais, mais moi aussi, j'étais sous le choc :
- Allez allez... Chuuuut. Calmes toi.... C'est finis...
- Je... je ne pouvais pas... le laisser faire Valentin...
J'essuyais son visage inondé de larmes. Je passai délicatement une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles. Je me rapprochai d'elle, et déposai mes lèvres sur les siennes.
Je m'assis à ses côtés, et lâchai un long soupir. Jamais je n'étais passé si prêt de la mort. Il nous fallut un bon quart d'heure pour nous remettre de nos émotions. Nous étions toujours assis côtes à côtes. Je regardais le corps de Marius. La moitié de son corps baignait maintenant dans le sang. Je demandai à Sandra, sans détourner les yeux du spectacle morbide :
- Expliques moi comment tu t'y est pris.
Sandra leva les yeux vers moi, et commença à me raconter ses manœuvres :
- Quand tu es revenu dans la cellule en m'annonçant qu'on était libre, je n'en ai pas cru un mot. J'avais un mauvais pressentiment. Avant de partir, j'ai prétendu avoir un besoin urgent. On devait traverser la cuisine avant d'arriver aux toilettes. Je me suis débrouillé pour détourner l'attention du garde qui m'escortait, et ramasser un couteau qui traînait sur la table...
Je la fixai, incrédule. Pendant que moi, je célébrais notre libération et me préparais déjà à me venger de Sandra, elle avait pris ses précautions. Le sourire de Charlie me revint en mémoire. Espèce d'enfoiré de corse... Sandra repris son récit :
- Je sentais que ça allait mal tourner, même si je priais pour me tromper. Le véritable signal a été quand nous avons quitté la route, pour nous engager sur un petit chemin... J'ai compris que ce salaud voulait nous éliminer. J'ai donc discrètement sectionné les liens qui me tenaient prisonnière...
- La vache...
- Quand il nous a fait sortir, je l'ai laissé porté son attention sur toi. Ce n'était pas trop difficile, tu le suppliais comme une fille !
On éclata de rire tous les deux. Sandra repris ses explications :
- Je me suis alors lentement décalé derrière lui et... voilà.
Je perçus un sanglot dans sa voix. Elle devait encore s'en remettre, mais je savais qu'une fille forte comme elle pourrait y arriver. Je lui pris le menton :
- Tu as fais ce qu'il fallait faire... Ce type était un pourri. Et puis tu m'as sauvé la vie. Je t'en dois une.
Elle me souris. On resta silencieux quelques minutes... Elle se tourna vers moi :
- Qu'est-ce qu'on va faire du... corps ?
- Je pense qu'on devrait le balancer à la flotte, avec le flingue.
Sandra approuva l'idée. Elle attrapa le corps par les pieds, moi par les bras. Nous le transportèrent jusqu'au bord de la falaise. Sandra jeta les jambes dans le vide. J'étais maintenant seul à retenir le corps par les bras, au-dessus de la mer. Je murmurai entre mes dents :
- Bon voyage Marius...
Je lâchais le corps et le laissais tomber dans le vide. Une trentaine de mètres plus bas, un bruit sourd d'éclaboussure se fit entendre. Marius n'était plus. Sandra ramassa le revolver, et le jeta avec force par dessus la falaise. Bon débarras...
Mais c'est le cri de Marius qui parvint à mes oreilles. Un cri de surprise et de douleur. J'ouvris les yeux. Le spectacle qui s'offrit à moi était surréaliste. Marius était allongé sur le ventre, Sandra assise sur son dos. Du sang s'échappait de la gorge du colosse. Je m'approchais en courant :
- Sandra ! Qu'est-ce que...
Je trébuchai et m'écrasai sur le sol. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais. Je me relevai précipitamment et me rapprochai de Sandra. Elle était en pleurs. Je la pris dans mes bras. Elle se laissa faire. Je retirai le couteau ensanglanté qu'elle tenait encore entre ses mains. Sandra avait tranché la gorge de Marius. Elle l'avait tué. Mais surtout, elle m'avait sauvé la vie.
Nous nous éloignèrent tous les deux du corps inerte de Marius. Sandra avait du mal à retrouver son calme. Je lui caressais le dos. J'essayais de la rassurer du mieux que je pouvais, mais moi aussi, j'étais sous le choc :
- Allez allez... Chuuuut. Calmes toi.... C'est finis...
- Je... je ne pouvais pas... le laisser faire Valentin...
J'essuyais son visage inondé de larmes. Je passai délicatement une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles. Je me rapprochai d'elle, et déposai mes lèvres sur les siennes.
Je m'assis à ses côtés, et lâchai un long soupir. Jamais je n'étais passé si prêt de la mort. Il nous fallut un bon quart d'heure pour nous remettre de nos émotions. Nous étions toujours assis côtes à côtes. Je regardais le corps de Marius. La moitié de son corps baignait maintenant dans le sang. Je demandai à Sandra, sans détourner les yeux du spectacle morbide :
- Expliques moi comment tu t'y est pris.
Sandra leva les yeux vers moi, et commença à me raconter ses manœuvres :
- Quand tu es revenu dans la cellule en m'annonçant qu'on était libre, je n'en ai pas cru un mot. J'avais un mauvais pressentiment. Avant de partir, j'ai prétendu avoir un besoin urgent. On devait traverser la cuisine avant d'arriver aux toilettes. Je me suis débrouillé pour détourner l'attention du garde qui m'escortait, et ramasser un couteau qui traînait sur la table...
Je la fixai, incrédule. Pendant que moi, je célébrais notre libération et me préparais déjà à me venger de Sandra, elle avait pris ses précautions. Le sourire de Charlie me revint en mémoire. Espèce d'enfoiré de corse... Sandra repris son récit :
- Je sentais que ça allait mal tourner, même si je priais pour me tromper. Le véritable signal a été quand nous avons quitté la route, pour nous engager sur un petit chemin... J'ai compris que ce salaud voulait nous éliminer. J'ai donc discrètement sectionné les liens qui me tenaient prisonnière...
- La vache...
- Quand il nous a fait sortir, je l'ai laissé porté son attention sur toi. Ce n'était pas trop difficile, tu le suppliais comme une fille !
On éclata de rire tous les deux. Sandra repris ses explications :
- Je me suis alors lentement décalé derrière lui et... voilà.
Je perçus un sanglot dans sa voix. Elle devait encore s'en remettre, mais je savais qu'une fille forte comme elle pourrait y arriver. Je lui pris le menton :
- Tu as fais ce qu'il fallait faire... Ce type était un pourri. Et puis tu m'as sauvé la vie. Je t'en dois une.
Elle me souris. On resta silencieux quelques minutes... Elle se tourna vers moi :
- Qu'est-ce qu'on va faire du... corps ?
- Je pense qu'on devrait le balancer à la flotte, avec le flingue.
Sandra approuva l'idée. Elle attrapa le corps par les pieds, moi par les bras. Nous le transportèrent jusqu'au bord de la falaise. Sandra jeta les jambes dans le vide. J'étais maintenant seul à retenir le corps par les bras, au-dessus de la mer. Je murmurai entre mes dents :
- Bon voyage Marius...
Je lâchais le corps et le laissais tomber dans le vide. Une trentaine de mètres plus bas, un bruit sourd d'éclaboussure se fit entendre. Marius n'était plus. Sandra ramassa le revolver, et le jeta avec force par dessus la falaise. Bon débarras...