Note de la fic :
Publié le 19/08/2013 à 15:17:48 par Magikz
Le propriétaire de la Mercédès. Il portait le même costume qu'en début de soirée. Ses yeux bleus se posèrent sur moi. Il sourit et murmura :
- Surpris de me revoir ?
J'étais anéanti. Je baissai les yeux et secouai lentement la tête. Comment avait-il fait pour me retrouver ? J'avais pourtant pris mes précautions. Visiblement satisfait du petit effet qu'il me provoquait, l'homme à la Mercédès reprit la parole :
- Tu as démolis ma bagnole enfoiré. Il faut être sacrément courageux, ou complètement stupide pour s'attaquer à la mafia corse. Je penche pour la deuxième option en ce qui te concerne morveux.
- La mafia ? C'est quoi ces conneries ?
Pour toute réponse, il me gifla.
- Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
Je lui avais répondu avec toute l'assurance dont j'étais capable. Il était inutile de nier les faits avec des individus de ce type. Autant coopérer. Si cela pouvait m'éviter quelques coups.
- Maintenant ? Ça ne dépend pas de moi... On va vous emmener quelque part pour voir ce qu'on fait de vous.
- Hey je vous dérange pas trop les mecs ? Pourquoi je suis là moi ? Je pige que dalle à votre histoire !
J'étais perdu dans mes pensées. J'avais l'impression de vivre un véritable cauchemar. Un propriétaire normal aurait appelé la police, ils seraient remontés à Sandra grâce aux cheveux, et elle aurait écopé de quelques mois de travaux d'intérêt généraux. Sa belle-mère aurait négocié sa peine. J'aurais eu ma vengeance. Fin de l'histoire. Tout aurait pu être si simple.
Il avait fallu que je tombe sur un membre de la pègre corse, connue comme une des plus dangereuses de France. J'allais tout faire pour m'en sortir. Après tout, je n'avais que ce que je méritais. Je m'en voulais davantage pour Sandra. Elle était innocente. Et même si je souhaitais la voir souffrir psychologiquement comme elle me l'avait fait subir, en me traitant comme un esclave, elle ne méritait en aucun cas de mourir, ou de subir des violences physiques. Qui sait ce dont ces types sont capables ?
Le type de la Mercédès me colla une nouvelle droite, me tirant de mes pensées :
- Tu entends ce que j'te dis connard ? Toi et ta copine, vous vous êtes foutus dans une belle merde. Je reviens vous chercher ce soir. Soyez sages les tourtereaux.
Il éclata de rire, et referma violemment la porte derrière lui. J'étais à la limite de retomber dans les vapes. Mon champ visuel était restreint, obscur. Une voix sourde me criait après, mais je ne comprenais rien. Chaque bruit résonnait dans ma tête comme dans une Eglise. Je serrais les dents. Résister...Rester conscient à tout prix...
- Surpris de me revoir ?
J'étais anéanti. Je baissai les yeux et secouai lentement la tête. Comment avait-il fait pour me retrouver ? J'avais pourtant pris mes précautions. Visiblement satisfait du petit effet qu'il me provoquait, l'homme à la Mercédès reprit la parole :
- Tu as démolis ma bagnole enfoiré. Il faut être sacrément courageux, ou complètement stupide pour s'attaquer à la mafia corse. Je penche pour la deuxième option en ce qui te concerne morveux.
- La mafia ? C'est quoi ces conneries ?
Pour toute réponse, il me gifla.
- Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
Je lui avais répondu avec toute l'assurance dont j'étais capable. Il était inutile de nier les faits avec des individus de ce type. Autant coopérer. Si cela pouvait m'éviter quelques coups.
- Maintenant ? Ça ne dépend pas de moi... On va vous emmener quelque part pour voir ce qu'on fait de vous.
- Hey je vous dérange pas trop les mecs ? Pourquoi je suis là moi ? Je pige que dalle à votre histoire !
J'étais perdu dans mes pensées. J'avais l'impression de vivre un véritable cauchemar. Un propriétaire normal aurait appelé la police, ils seraient remontés à Sandra grâce aux cheveux, et elle aurait écopé de quelques mois de travaux d'intérêt généraux. Sa belle-mère aurait négocié sa peine. J'aurais eu ma vengeance. Fin de l'histoire. Tout aurait pu être si simple.
Il avait fallu que je tombe sur un membre de la pègre corse, connue comme une des plus dangereuses de France. J'allais tout faire pour m'en sortir. Après tout, je n'avais que ce que je méritais. Je m'en voulais davantage pour Sandra. Elle était innocente. Et même si je souhaitais la voir souffrir psychologiquement comme elle me l'avait fait subir, en me traitant comme un esclave, elle ne méritait en aucun cas de mourir, ou de subir des violences physiques. Qui sait ce dont ces types sont capables ?
Le type de la Mercédès me colla une nouvelle droite, me tirant de mes pensées :
- Tu entends ce que j'te dis connard ? Toi et ta copine, vous vous êtes foutus dans une belle merde. Je reviens vous chercher ce soir. Soyez sages les tourtereaux.
Il éclata de rire, et referma violemment la porte derrière lui. J'étais à la limite de retomber dans les vapes. Mon champ visuel était restreint, obscur. Une voix sourde me criait après, mais je ne comprenais rien. Chaque bruit résonnait dans ma tête comme dans une Eglise. Je serrais les dents. Résister...Rester conscient à tout prix...