Note de la fic :
Publié le 19/08/2013 à 15:17:09 par Magikz
J'ouvris doucement les yeux. La lumière agressa mes pupilles endolories. La tête me tournait. J'étais assis à une chaise, ligoté au dossier. J'essayai de bouger les bras, mais impossible. Ma lèvre inférieure me faisait mal. Je passais le bout de ma langue dessus pour m'en rendre compte. Je saignais.
J'entendais quelqu'un respirer sur ma droite. Je tournai la tête et aperçus Sandra, dans la même position que moi, ligotée à sa chaise. Sa tête était inclinée vers l'avant. Elle était toujours dans les vapes. Je ne comprenais rien. Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?
Peu à peu, les souvenirs refirent surface : le restaurant, le barman, une aiguille. Sandra ne m'avait pas piégé car elle était ligotée avec moi. C'était l’œuvre de quelqu'un d'autre. Je n'arrivais pas à réfléchir. J'inspectais la pièce où nous étions retenus. Un lieu clôt. L'endroit ne devait pas dépasser les dix mètre carrés. La pièce était dans un sale état. Des murs jaunis par le temps, de nombreuses fissures au plafond, une tuyauterie datant du Moyen-Age...
Cet endroit n'avait rien de rassurant. C'était même plutôt malsain. Je commençai à paniquer et à m'imaginer, prisonnier d'un dangereux psychopathe. Un scénario à la « Hostel » ou « Saw » Je regrettais vraiment d'avoir abusé des films gores.
Le grincement de la porte me tira de mes pensées. Le barman entra dans la pièce, la mine renfrognée. Il cracha à mes pieds, et me lança avec mépris :
- Tu t'es enfin réveillé ? Pas trop tôt... Vu que ta copine tarde trop, c'est moi qui m'occuperait du réveil.
Je n'eus même pas le temps de protester. Il éclata de rire et se dirigea vers Sandra. Il la pris par le cou, et la gifla violemment sur la joue. Sandra lâcha un cri de surprise, puis s’époumona :
- P...Putain mais vous êtes qui vous ?! Qu'est-ce qu'on fait ici ?
Elle se tourna vers moi, et me lança un regard plein de reproches. Je lui murmurai :
- J'y suis pour rien ! C'est ce blaireau qui m'a drogué...
Il me prit par les cheveux et me gifla. Malgré sa force, il ne me faisait pas peur. J'essayai d'en savoir plus :
- Pourquoi on est là ?
- Tu le sais très bien petit. Joues pas au con avec nous.
Nous ? Ça voulait dire qu'ils étaient plusieurs. Mauvaise nouvelle. J'avais vraiment le don pour me mettre dans des putains de situations impossibles. Le barman, qui se révélait en fait être un gros connard, bien loin de l'image sympathique que je m'en faisais, nous ordonna de ne pas bouger et d'attendre. Je lui répondis d'un ton ironique :
- Comme si on avait autre chose à foutre.
- T'es un comique toi. Tu feras moins le fier quand David sera face à toi.
Je supposais qu'il parlait de son collègue. Le barman nous lança un regard mauvais, sortis de la pièce et referma la porte derrière lui. Sandra me regarda d'un air incrédule, puis me murmura :
- Bordel Valentin, tu peux me dire ce qu'on fout ici ?
- Aucune idée... C'est pas encore une de tes supers idées ?
- Vas te faire foutre.
Sandra n'avait pas peur. Elle semblait beaucoup plus sereine que moi. Sa voix était pleine d'assurance alors que nous étions dans une situation plutôt...périlleuse. Une heure s'écoula. Nous étions sur le point de sombrer à nouveau dans le sommeil, quand la porte s'ouvrit. Ce que je vis franchir la porte me fis comprendre à quel point j'avais joué au con:
- Meeeeerde...
J'entendais quelqu'un respirer sur ma droite. Je tournai la tête et aperçus Sandra, dans la même position que moi, ligotée à sa chaise. Sa tête était inclinée vers l'avant. Elle était toujours dans les vapes. Je ne comprenais rien. Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?
Peu à peu, les souvenirs refirent surface : le restaurant, le barman, une aiguille. Sandra ne m'avait pas piégé car elle était ligotée avec moi. C'était l’œuvre de quelqu'un d'autre. Je n'arrivais pas à réfléchir. J'inspectais la pièce où nous étions retenus. Un lieu clôt. L'endroit ne devait pas dépasser les dix mètre carrés. La pièce était dans un sale état. Des murs jaunis par le temps, de nombreuses fissures au plafond, une tuyauterie datant du Moyen-Age...
Cet endroit n'avait rien de rassurant. C'était même plutôt malsain. Je commençai à paniquer et à m'imaginer, prisonnier d'un dangereux psychopathe. Un scénario à la « Hostel » ou « Saw » Je regrettais vraiment d'avoir abusé des films gores.
Le grincement de la porte me tira de mes pensées. Le barman entra dans la pièce, la mine renfrognée. Il cracha à mes pieds, et me lança avec mépris :
- Tu t'es enfin réveillé ? Pas trop tôt... Vu que ta copine tarde trop, c'est moi qui m'occuperait du réveil.
Je n'eus même pas le temps de protester. Il éclata de rire et se dirigea vers Sandra. Il la pris par le cou, et la gifla violemment sur la joue. Sandra lâcha un cri de surprise, puis s’époumona :
- P...Putain mais vous êtes qui vous ?! Qu'est-ce qu'on fait ici ?
Elle se tourna vers moi, et me lança un regard plein de reproches. Je lui murmurai :
- J'y suis pour rien ! C'est ce blaireau qui m'a drogué...
Il me prit par les cheveux et me gifla. Malgré sa force, il ne me faisait pas peur. J'essayai d'en savoir plus :
- Pourquoi on est là ?
- Tu le sais très bien petit. Joues pas au con avec nous.
Nous ? Ça voulait dire qu'ils étaient plusieurs. Mauvaise nouvelle. J'avais vraiment le don pour me mettre dans des putains de situations impossibles. Le barman, qui se révélait en fait être un gros connard, bien loin de l'image sympathique que je m'en faisais, nous ordonna de ne pas bouger et d'attendre. Je lui répondis d'un ton ironique :
- Comme si on avait autre chose à foutre.
- T'es un comique toi. Tu feras moins le fier quand David sera face à toi.
Je supposais qu'il parlait de son collègue. Le barman nous lança un regard mauvais, sortis de la pièce et referma la porte derrière lui. Sandra me regarda d'un air incrédule, puis me murmura :
- Bordel Valentin, tu peux me dire ce qu'on fout ici ?
- Aucune idée... C'est pas encore une de tes supers idées ?
- Vas te faire foutre.
Sandra n'avait pas peur. Elle semblait beaucoup plus sereine que moi. Sa voix était pleine d'assurance alors que nous étions dans une situation plutôt...périlleuse. Une heure s'écoula. Nous étions sur le point de sombrer à nouveau dans le sommeil, quand la porte s'ouvrit. Ce que je vis franchir la porte me fis comprendre à quel point j'avais joué au con:
- Meeeeerde...