Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:18:14 par Pseudo supprimé
J'en veux encore à mes parents. Ça fait bien longtemps que je suis au courant de ce déménagement, mais partir à l'age de 18 ans, c'est pas facile. On quitte tout, les amis, les connaissances, les lieux qu'on aime, qu'on connait bien, tout. Je suis Thomas, et aujourd'hui, je quitte ma ville pour aller dans un coin assez loin. Une fois que tout est chargé, dans le camion, la voiture, je grimpe à l'arrière aux cotés de ma soeur de 10 ans. Hier j'ai dit au revoir à tout le monde, et ce n'était pas un moment facile, et dire que je ne les reverrais que dans longtemps...
J'ai du mal à m'y faire.
Je branche mes écouteurs à mon téléphone, la voiture démarre au rythme de la musique qui emporte mes pensées.
Le paysage défile sur cette route interminable qui me rend chaque mètre de plus en plus triste. J'avance vers une nouvelle vie que je redoute, je ne me sens pas encore prêt à la découvrir, j'aurais voulu repousser ce moment toujours plus loin. Au départ, quand on apprend la nouvelle, on se dit que c'est bon, c'est pas tout de suite et qu'on a encore le temps. Et finalement le jour J arrive sans qu'on ne s'en rende vraiment compte. On réalise seulement petit à petit que c'est bel et bien réel.
Cette angoisse c'est la peur de l'inconnu, du changement, de l'évolution. Et qu'est-ce qui va se passer ensuite ? On en sait rien et c'est ça qui est flippant.
Finalement je relativise, je me dis que je vais sûrement rencontrer des gens supers et que je pourrais en profiter pour aller vers de nouvelles filles. Je n'ai jamais été glorieux dans ce domaine, je vais profiter de ce changement pour y remédier.
Après plusieurs heures de route la voiture s'arrête à une aire d'autoroute. Toujours le même délire ces trucs : Les beaufs tout souriant qui mangent leur sandwichs en triangle à la terrasse des flunch, les gamins qui pleurnichent à leurs parents devant les distributeurs de jouet, la queue interminable devant les toilettes des dames, et les meufs toute fière d'avoir pissé dans les toilettes des mecs et qui en sortent.
J'avance en direction des chiottes pour me rafraichir un coup aux lavabos. Je me regarde dans le miroir, je ne sais que penser, j'angoisse un peu. Mon téléphone vibre, je l'ouvre et aperçois un message de mon meilleur pote Alex : "Courage mec, on pense tous à toi !". Malgré mon départ, je dresse un sourire discret. José, gros et transpirant en marcel avec la moustache et le tatouage de rose sur l'épaule sortant des toilettes en refermant sa braguette, me fait quitter cet endroit pitoyable.
Je retourne à la voiture où ma soeur, Lisa, mange son paquet de chips et où mon père me fait signe de remonter. C'est reparti !
Après un trajet qui paraît interminable, nous arrivons enfin à destination. L'endroit est, je dois l'avouer, plutôt sympa, c'est une résidence avec un parc plutôt agréable au milieu d'arbre et de buissons brillamment taillés. C'est reposant, et en plus le lieu est situé près du centre ville, il doit y avoir quoi ? 10 minutes à pied peut-être. Ah et j'oubliais, nous sommes au tout début des vacances d'été et je peux voir des enfants qui jouent en bas des immeubles.
Bon au moins, ça à l'air sympa ici.
J'ai du mal à m'y faire.
Je branche mes écouteurs à mon téléphone, la voiture démarre au rythme de la musique qui emporte mes pensées.
Le paysage défile sur cette route interminable qui me rend chaque mètre de plus en plus triste. J'avance vers une nouvelle vie que je redoute, je ne me sens pas encore prêt à la découvrir, j'aurais voulu repousser ce moment toujours plus loin. Au départ, quand on apprend la nouvelle, on se dit que c'est bon, c'est pas tout de suite et qu'on a encore le temps. Et finalement le jour J arrive sans qu'on ne s'en rende vraiment compte. On réalise seulement petit à petit que c'est bel et bien réel.
Cette angoisse c'est la peur de l'inconnu, du changement, de l'évolution. Et qu'est-ce qui va se passer ensuite ? On en sait rien et c'est ça qui est flippant.
Finalement je relativise, je me dis que je vais sûrement rencontrer des gens supers et que je pourrais en profiter pour aller vers de nouvelles filles. Je n'ai jamais été glorieux dans ce domaine, je vais profiter de ce changement pour y remédier.
Après plusieurs heures de route la voiture s'arrête à une aire d'autoroute. Toujours le même délire ces trucs : Les beaufs tout souriant qui mangent leur sandwichs en triangle à la terrasse des flunch, les gamins qui pleurnichent à leurs parents devant les distributeurs de jouet, la queue interminable devant les toilettes des dames, et les meufs toute fière d'avoir pissé dans les toilettes des mecs et qui en sortent.
J'avance en direction des chiottes pour me rafraichir un coup aux lavabos. Je me regarde dans le miroir, je ne sais que penser, j'angoisse un peu. Mon téléphone vibre, je l'ouvre et aperçois un message de mon meilleur pote Alex : "Courage mec, on pense tous à toi !". Malgré mon départ, je dresse un sourire discret. José, gros et transpirant en marcel avec la moustache et le tatouage de rose sur l'épaule sortant des toilettes en refermant sa braguette, me fait quitter cet endroit pitoyable.
Je retourne à la voiture où ma soeur, Lisa, mange son paquet de chips et où mon père me fait signe de remonter. C'est reparti !
Après un trajet qui paraît interminable, nous arrivons enfin à destination. L'endroit est, je dois l'avouer, plutôt sympa, c'est une résidence avec un parc plutôt agréable au milieu d'arbre et de buissons brillamment taillés. C'est reposant, et en plus le lieu est situé près du centre ville, il doit y avoir quoi ? 10 minutes à pied peut-être. Ah et j'oubliais, nous sommes au tout début des vacances d'été et je peux voir des enfants qui jouent en bas des immeubles.
Bon au moins, ça à l'air sympa ici.