Note de la fic : Non notée
Vie_a_Achever
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 12 : Réunification, Partie I
Publié le 19/08/2013 à 01:14:58 par Pseudo supprimé
Hs : Chapitre court parce que j'ai déjà écrit quelque chose à côté ce soir et c'est un peu de la transition Pour bien comprendre tous les détails du hangar, il faut avoir lu la première partie de la trilogie qui est vie à rebours
Les faits sont là. Le groupe de Christian a bel et bien rejoint l'hôpital, mais la folie a bien vite gagnée toute la population, et c'est l'anarchie complète dans les rues. Ils se sont réfugiés dans une petite boutique à l'angle de la rue Mayland dans laquelle ils se sont barricadés. Marie est toujours malade et n'a pu recevoir aucuns soins, par conséquent, si mon père disait vrai, la seule option pour la guérir est de la mener elle aussi chez mon oncle Ash à Dunkerque.
Ce qui se putain de passe, là, c'est que donc on a cinq personnes coincés dans un magasin en plein Lille prise par des hordes de citoyens rebelles en colère, que Thomas est quelque part en pleine forêt, qu'on a plus de véhicule, que la nuit tombe et qu'on doit au plus vite rejoindre Ash à son domicile. A la question que faire, c'est bien entendu Elric, mon père, qui daigne à nouveau se creuser la tête pour trouver un semblant d'idée.
"Bon, j'ai appelé Simon. "
Nous le dévisageons. Évidemment, il se doute bien que ce prénom ne nous évoque rien de particulier ou de familier.
"Simon, c'est un collègue de boulot, un flic en somme. On a du pot, il était justement en train de quitter la ville quand je l'ai appelé. Ce qui veut donc dire qu'il va croiser notre route d'ici quelques minutes. Daniel, tu vas avec ta mère chercher Tristan dans ce foutu entrepôt, il y est forcément, moi je rebrousse chemin jusqu'au lieu de notre accident pour attendre notre chauffeur. Faites vite, ne trainez pas, je vous laisse trente minutes maximum pour l'aller et le retour, donc activez-vous. "
Ma mère ne trouve évidemment rien d'autre à redire et acquiesce d'un signe de la tête.
Il ne fallut que quelques minutes de marche pour atteindre le dit entrepôt, effectivement planté là au beau milieu de nul part. Dans la boue, des traces de pas. Je les reconnais bien. Les empruntes de Greg, le copain de Justine, ma sœur, abattu par elle-même... Les empruntes de pompe sont facilement reconnaissable pour moi puisque... C'est les mienne qu'il portait. Un cadeau, et quelle bizarrerie de le retrouver ici-même, en ces lieux reculés, du moins des indices laissant penser qu'il soit bien venu ici.
Je commence à trouver l'endroit très louche, même si je préfère ne pas avertir ma mère de ces détails. Pénétrant par ce qui semble être l'entrée principale, décidément mal fermée, laissant envisager que le lieu soit abandonné, je remarque des empruntes de pas encore fraiches. Probablement Tristan. Puis, en débouchant sur une sorte de hangar, je recule par répulsion. Une odeur nauséabonde émane de ce lieu. Ca empeste la mort. Une chaise au beau milieu de l'endroit, des morceaux de cordes, et des corps inertes, trois, jonchant le sol de manière disgracieuse. Des haut-le-cœur me prennent rapidement, puis je détourne le regard de cette scène morbide. Tristan ne semble de toute façon pas ici. Je ressors du hangar alors que ma mère vient à peine d'entrer dans le bâtiment. Mieux vaut lui éviter cette vision, quoi qu'il ait pu se passer ici, je préfère éviter d'y être mêlé et rapidement trouver mon ami pour foutre le camp de ce trou.
"Tu l'as vu ? Il n'y a rien là-dedans ? "
"Non, la pièce est vide, et aucune trace de Tristan. "
Problème expédié. Je ne viens que d'inspecter une seule pièce de ces couloirs interminables, et j'ai déjà beaucoup d'appréhension pour la suite. Que pourrait bien foutre Tristan dans un endroit pareil ? Je ne sais même pas si les empruntes fraîches à l'entrée sont de lui ! On va vers l'inconnu.
Les faits sont là. Le groupe de Christian a bel et bien rejoint l'hôpital, mais la folie a bien vite gagnée toute la population, et c'est l'anarchie complète dans les rues. Ils se sont réfugiés dans une petite boutique à l'angle de la rue Mayland dans laquelle ils se sont barricadés. Marie est toujours malade et n'a pu recevoir aucuns soins, par conséquent, si mon père disait vrai, la seule option pour la guérir est de la mener elle aussi chez mon oncle Ash à Dunkerque.
Ce qui se putain de passe, là, c'est que donc on a cinq personnes coincés dans un magasin en plein Lille prise par des hordes de citoyens rebelles en colère, que Thomas est quelque part en pleine forêt, qu'on a plus de véhicule, que la nuit tombe et qu'on doit au plus vite rejoindre Ash à son domicile. A la question que faire, c'est bien entendu Elric, mon père, qui daigne à nouveau se creuser la tête pour trouver un semblant d'idée.
"Bon, j'ai appelé Simon. "
Nous le dévisageons. Évidemment, il se doute bien que ce prénom ne nous évoque rien de particulier ou de familier.
"Simon, c'est un collègue de boulot, un flic en somme. On a du pot, il était justement en train de quitter la ville quand je l'ai appelé. Ce qui veut donc dire qu'il va croiser notre route d'ici quelques minutes. Daniel, tu vas avec ta mère chercher Tristan dans ce foutu entrepôt, il y est forcément, moi je rebrousse chemin jusqu'au lieu de notre accident pour attendre notre chauffeur. Faites vite, ne trainez pas, je vous laisse trente minutes maximum pour l'aller et le retour, donc activez-vous. "
Ma mère ne trouve évidemment rien d'autre à redire et acquiesce d'un signe de la tête.
Il ne fallut que quelques minutes de marche pour atteindre le dit entrepôt, effectivement planté là au beau milieu de nul part. Dans la boue, des traces de pas. Je les reconnais bien. Les empruntes de Greg, le copain de Justine, ma sœur, abattu par elle-même... Les empruntes de pompe sont facilement reconnaissable pour moi puisque... C'est les mienne qu'il portait. Un cadeau, et quelle bizarrerie de le retrouver ici-même, en ces lieux reculés, du moins des indices laissant penser qu'il soit bien venu ici.
Je commence à trouver l'endroit très louche, même si je préfère ne pas avertir ma mère de ces détails. Pénétrant par ce qui semble être l'entrée principale, décidément mal fermée, laissant envisager que le lieu soit abandonné, je remarque des empruntes de pas encore fraiches. Probablement Tristan. Puis, en débouchant sur une sorte de hangar, je recule par répulsion. Une odeur nauséabonde émane de ce lieu. Ca empeste la mort. Une chaise au beau milieu de l'endroit, des morceaux de cordes, et des corps inertes, trois, jonchant le sol de manière disgracieuse. Des haut-le-cœur me prennent rapidement, puis je détourne le regard de cette scène morbide. Tristan ne semble de toute façon pas ici. Je ressors du hangar alors que ma mère vient à peine d'entrer dans le bâtiment. Mieux vaut lui éviter cette vision, quoi qu'il ait pu se passer ici, je préfère éviter d'y être mêlé et rapidement trouver mon ami pour foutre le camp de ce trou.
"Tu l'as vu ? Il n'y a rien là-dedans ? "
"Non, la pièce est vide, et aucune trace de Tristan. "
Problème expédié. Je ne viens que d'inspecter une seule pièce de ces couloirs interminables, et j'ai déjà beaucoup d'appréhension pour la suite. Que pourrait bien foutre Tristan dans un endroit pareil ? Je ne sais même pas si les empruntes fraîches à l'entrée sont de lui ! On va vers l'inconnu.