Note de la fic :
Publié le 30/04/2009 à 19:06:20 par Thewakeup2
Un regard à gauche. Un à droite. Nous nous avançâmes tout les trois, lentement, à l'affut de n'importe quel bruit. Par terre, il y avait devant nous le cadavre d'un homme, très certainement celui que j'avais aperçus à la fenetre il y a quelques instants. Le sang ruisselait dans la rue et coulait doucement dans une plaque d'égout. Une vision d'horreur. Eloise, qui était déjà en larme sombra à la vue du corps. Qui sait, il était peut être le père de l'un de nos amis ? Il est possible que nous l'ayons croisé dans la rue un jour. Et il était là, gisant dans son propre sang.
Elle s'aggrippa à mon bras
"J'ai peur Je veux pas finir comme ça "
J'aurais bien voulu la rassurer, mais c'était impossible. J'étais moi même paniqué.
" On retourne à la maison et on bouge plus, promis. "
Seul Arthur semblait être dans son état normal.
"Antoine, prend l'arme. Tu sais comment ça marche je suppose. J'ai vérifié en descendant les escaliers, elles sont toutes les deux chargées. Prenez également un couteau, on ne sait pas ce qu'il peut se passer."
Ce gun était hyper lourd, je n'en avais jamais tenu dans ma main de toute ma vie. C'était assez impressionant, c'est comme si je prenais d'un coup un peu d'importance. Enfin bref. La place Stanislas était encore sujette à des bagarres, plus ou moins virulentes. On décida d'un commun accord de passer de l'autre coté, chemin qui semblait plus court et surtout plus sûr. Mais nous n'étions pas rassurés pour autant. Nous avançions lentement, plaqués contre les murs, à scruter l'état de la prochaine rue. Ils nous arrivait de croiser quelques cadavres par ci par là. Mais les rues que nous empruntions, peu fréquentées habituellement étaient là aussi désertes. C'était comme si nous étions seul au monde. De temps en temps, des hurlements venaient à nos oreilles. Les cinq premières minutes de trajet se déroulèrent assez tranquillement. Mais ça ne dura pas. Nous étions dans une rue perpendiculaire à une immense avenue dans laquelle se situait le trajet du tramway. Mais là, les choses étaient différentes. Enfin, ça dépend de quel point de vue on voit la scène. Comme sur la place Stanislas, c'était des dizaines de personnes qui saccagaient des boutiques, se battaient avec une rage assez... flippante. On restait plaqué contre le mur à observer la scène.
« Mais que vois je ici ? De jeunes enfants dans nos rues Nancéennes. Ce n'est pas très prudent vous savez »
On se retourna brutalement. Cinq hommes se tenaient derrière nous à une distance d'environ quinze mètres. Ils avaient environ quarante ans, le style gros beauf si vous voyez ce que je veux dire. L'un d'eux tenait un couteau, un autre une sorte de barre de fer. Nous nous levâmes brutalement, ne sachant pas vraiment quoi faire. Normal, quand j'y repense. On est pas habitué à vivre ce genre de situation.
" Calmez vous les gosses. Donnez nous vos sacs et vous pourrez peut être vous en tirer tranquillement."
"Arretez vous. Maintenant j'ai dit".
"Allez le mioche, on est plus nombreux que toi, essaye pas de t'enfuir, on sait tout les deux comment ça va se terminer."
Ils continuaient à avancer.
"J'ai dit STOP ! VOUS M AVEZ ENTENDU ? STOOOP ! "
Je sortis l'arme de mon jean et la pointa vers eux.
Eloise s'empressa d'intervenir.
"Antoine, qu'est ce que tu fous ? Arrète, donne nos sacs et c'est tout on s'en va "
" PUTAIN MAIS JE TE LE REDIS FERME LA UNE BONNE FOIS POUR TOUTE ("> ! "
Ca avait recommencé.
" Eloise, je suis désolé encore une fois, mais là on a pas le temps de réfléchir tu vois. Excuse moi.
Je regagnais mon regard vers le groupe, qui se tenait à présent à cinq mètres de nous.
"Wow wow wow du calme mon petit. Tu vas faire quoi ? Me tirer dessus ? Et après, tu vas faire quoi ?"
" MAIS POURQUOI, POURQUOI VOUS FAITES CA ? A quoi ça vous avance bordel, qu'est ce qui ne va pas chez vous ? "
Je mis l'arme en joue.
" Qu'est ce qui ne va pas ? Regarde autour de toi. Il n'y a plus d'interdit ici. C'est le seul moyen de s'en sortir, c'est d'être le plus fort, tout simplement. Tu ne comprends pas ce qu'il se passe. Mais tu ne tarderas pas, je ne me fais pas de soucis. Il n'y a qu'a voir comment tu t'énerves auprès de cette fille. Elle est avec toi, et tu la démolis. Regarde dans quel état tu l'a mise."
" ARRETEZ ! ("> "
"Tu deviens comme les autres, regardes toi.
" STOP ! ("> "
"Un garçon de ton age ne doit pas tenir ce genre d'engin dans ses mains, pose le maintenant "
Je transpirais à grosses goutes, la tension était insupportable. Je chuchota :
"A trois, on court, suivez moi"
Je pointa l'arme vers l'homme. Il commençait lui aussi à avoir peur.
"Gamin, fait pas de connerie."
" Un"
" Antoine, arrete ça ! " Eloise était dans un état horrible, je pouvais à peine distinguer ses paroles.
" Deux"
"Antoine, s'il te plait ! "
" Trois".
La détonation fît un bruit sourd, qui couvrit momentanément les bruits qui occupaient la rue. Le temps s'arreta. L'homme n'avait visiblement pas compris. Il continua à me fixer, les yeux dans les yeux. Il tomba à genou. Sa veste avait changée de couleur. Il se mit à pleurer, tout simplement. Puis s'écroula sur le sol.
" ANTTTTOIIIINNNEEEEEEEE !!!! "
Eloise me regardait comme si j'étais un monstre. Et j'en étais devenu un. Qui sait, à une fenetre se trouvait peut être un groupe de jeunes qui venaient d'être accueillis. L'un d'eux s'est peut être approché de la fenêtre et a vu cet homme sombrer. Les roles s'étaient inversés, j'étais devenu l'un d'eux.
" Antoine court ! "
Arthur était déjà a dix mètres du lieu du meurtre. Moi ? Je restais le regard fixe. Les quatres autres hommes étaient eux aussi immobiles, choqués par ce coup de feu.
" Tu vas le payer ! "
L'un deux sortit un couteau et se lança vers moi. Une autre détonation retentit. Il tomba quasiment instantanément. Il avait été touché au niveau de la nuque, une rivière de sang jaillisait. Je sombra, à mon tour. Je tremblais, pleurait, hurlait. Je quitta précipitamment la scène, et aperçut Arthur qui venait de prendre une petite ruelle en compagnie d'Eloise. Je les rejoignit.
Elle s'aggrippa à mon bras
"J'ai peur Je veux pas finir comme ça "
J'aurais bien voulu la rassurer, mais c'était impossible. J'étais moi même paniqué.
" On retourne à la maison et on bouge plus, promis. "
Seul Arthur semblait être dans son état normal.
"Antoine, prend l'arme. Tu sais comment ça marche je suppose. J'ai vérifié en descendant les escaliers, elles sont toutes les deux chargées. Prenez également un couteau, on ne sait pas ce qu'il peut se passer."
Ce gun était hyper lourd, je n'en avais jamais tenu dans ma main de toute ma vie. C'était assez impressionant, c'est comme si je prenais d'un coup un peu d'importance. Enfin bref. La place Stanislas était encore sujette à des bagarres, plus ou moins virulentes. On décida d'un commun accord de passer de l'autre coté, chemin qui semblait plus court et surtout plus sûr. Mais nous n'étions pas rassurés pour autant. Nous avançions lentement, plaqués contre les murs, à scruter l'état de la prochaine rue. Ils nous arrivait de croiser quelques cadavres par ci par là. Mais les rues que nous empruntions, peu fréquentées habituellement étaient là aussi désertes. C'était comme si nous étions seul au monde. De temps en temps, des hurlements venaient à nos oreilles. Les cinq premières minutes de trajet se déroulèrent assez tranquillement. Mais ça ne dura pas. Nous étions dans une rue perpendiculaire à une immense avenue dans laquelle se situait le trajet du tramway. Mais là, les choses étaient différentes. Enfin, ça dépend de quel point de vue on voit la scène. Comme sur la place Stanislas, c'était des dizaines de personnes qui saccagaient des boutiques, se battaient avec une rage assez... flippante. On restait plaqué contre le mur à observer la scène.
« Mais que vois je ici ? De jeunes enfants dans nos rues Nancéennes. Ce n'est pas très prudent vous savez »
On se retourna brutalement. Cinq hommes se tenaient derrière nous à une distance d'environ quinze mètres. Ils avaient environ quarante ans, le style gros beauf si vous voyez ce que je veux dire. L'un d'eux tenait un couteau, un autre une sorte de barre de fer. Nous nous levâmes brutalement, ne sachant pas vraiment quoi faire. Normal, quand j'y repense. On est pas habitué à vivre ce genre de situation.
" Calmez vous les gosses. Donnez nous vos sacs et vous pourrez peut être vous en tirer tranquillement."
"Arretez vous. Maintenant j'ai dit".
"Allez le mioche, on est plus nombreux que toi, essaye pas de t'enfuir, on sait tout les deux comment ça va se terminer."
Ils continuaient à avancer.
"J'ai dit STOP ! VOUS M AVEZ ENTENDU ? STOOOP ! "
Je sortis l'arme de mon jean et la pointa vers eux.
Eloise s'empressa d'intervenir.
"Antoine, qu'est ce que tu fous ? Arrète, donne nos sacs et c'est tout on s'en va "
" PUTAIN MAIS JE TE LE REDIS FERME LA UNE BONNE FOIS POUR TOUTE ("> ! "
Ca avait recommencé.
" Eloise, je suis désolé encore une fois, mais là on a pas le temps de réfléchir tu vois. Excuse moi.
Je regagnais mon regard vers le groupe, qui se tenait à présent à cinq mètres de nous.
"Wow wow wow du calme mon petit. Tu vas faire quoi ? Me tirer dessus ? Et après, tu vas faire quoi ?"
" MAIS POURQUOI, POURQUOI VOUS FAITES CA ? A quoi ça vous avance bordel, qu'est ce qui ne va pas chez vous ? "
Je mis l'arme en joue.
" Qu'est ce qui ne va pas ? Regarde autour de toi. Il n'y a plus d'interdit ici. C'est le seul moyen de s'en sortir, c'est d'être le plus fort, tout simplement. Tu ne comprends pas ce qu'il se passe. Mais tu ne tarderas pas, je ne me fais pas de soucis. Il n'y a qu'a voir comment tu t'énerves auprès de cette fille. Elle est avec toi, et tu la démolis. Regarde dans quel état tu l'a mise."
" ARRETEZ ! ("> "
"Tu deviens comme les autres, regardes toi.
" STOP ! ("> "
"Un garçon de ton age ne doit pas tenir ce genre d'engin dans ses mains, pose le maintenant "
Je transpirais à grosses goutes, la tension était insupportable. Je chuchota :
"A trois, on court, suivez moi"
Je pointa l'arme vers l'homme. Il commençait lui aussi à avoir peur.
"Gamin, fait pas de connerie."
" Un"
" Antoine, arrete ça ! " Eloise était dans un état horrible, je pouvais à peine distinguer ses paroles.
" Deux"
"Antoine, s'il te plait ! "
" Trois".
La détonation fît un bruit sourd, qui couvrit momentanément les bruits qui occupaient la rue. Le temps s'arreta. L'homme n'avait visiblement pas compris. Il continua à me fixer, les yeux dans les yeux. Il tomba à genou. Sa veste avait changée de couleur. Il se mit à pleurer, tout simplement. Puis s'écroula sur le sol.
" ANTTTTOIIIINNNEEEEEEEE !!!! "
Eloise me regardait comme si j'étais un monstre. Et j'en étais devenu un. Qui sait, à une fenetre se trouvait peut être un groupe de jeunes qui venaient d'être accueillis. L'un d'eux s'est peut être approché de la fenêtre et a vu cet homme sombrer. Les roles s'étaient inversés, j'étais devenu l'un d'eux.
" Antoine court ! "
Arthur était déjà a dix mètres du lieu du meurtre. Moi ? Je restais le regard fixe. Les quatres autres hommes étaient eux aussi immobiles, choqués par ce coup de feu.
" Tu vas le payer ! "
L'un deux sortit un couteau et se lança vers moi. Une autre détonation retentit. Il tomba quasiment instantanément. Il avait été touché au niveau de la nuque, une rivière de sang jaillisait. Je sombra, à mon tour. Je tremblais, pleurait, hurlait. Je quitta précipitamment la scène, et aperçut Arthur qui venait de prendre une petite ruelle en compagnie d'Eloise. Je les rejoignit.
Commentaires
- Poilamazout
01/05/2009 à 23:05:23
Bah t'as du talent tu sue le talent tu pue le talent ( pas comme moi quoi) . Je te conseille ravages si tu connais pas c'est un peu dans le genre de ta fic' ambiance fin dumonde etc
De René Barjavel si je me trompe pas. - Thewakeup2
01/05/2009 à 13:31:49
OMG
Je connais absolument pas ça, nocake
Je me suis inspiré de films, séries, livres, mais "ravages", je connais absolument pas
J'ai juste voulu surfer sur la vague du virus H1N1 en me lançant dans une fic...j'veux taffer dans l'écriture plus tard m'vois tu - Poilamazout
01/05/2009 à 10:56:33
Super
Mais tu te serais pas inspiré de Ravages de Barjavel?