Note de la fic :
Publié le 28/04/2009 à 18:13:30 par Thewakeup2
Rapport du mercredi 6 mai
Troisième partie
La porte résonna derrière moi.
" Suivez moi ! " s'écria l'inconnu. Il était grand brun, les cheveux legerements frisés et habillé assez classe. Il avait vingt ans, ving cinq tout au plus.
Nous montâmes au deuxième étage, et nous fît entrer dans un appartement qui devait sans doute être le sien. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il semblait avoir prit des dispositions contre ce mouvement de panique. La porte d'entrée n'en était pas vraiment une. Outre les verrous, on pouvait y voir trois barre de fer qui couvraient sa largeur.
" VOUS ETES MALADE DE VOUS PROMENER EN VILLE OU QUOI ? ("> "
Il était entré dans une fureur folle. Quelques secondes plus tard, il redevint normal.
"Excusez moi . Je suis très tendu ces derniers temps, j'ai régulièrement des crises de panique. Excusez moi..vraiment... "
"Ne vous inquietez pas pour ça. On est tous sous tension ici. On était venu acheter de la nourriture pour les prochaines semaines." fît Arthur.
"Ah...d'accord...logique...je comprends maintenant. Mais sachez que c'est du suicide de vous balader en pleine rue par ces temps ci. Vous avez eu une chance folle d'arriver jusqu'ici."
Il fut interrompu par deux bruits sourds. Je me dirigea vers la fenètre, baissa le rideau et aperçut un homme dans la rue ou nous étions. Il était étendu par terre dans une flaque de sang, tandis que deux hommes s'échappaient, l'un tenant un fusil, l'autre un...paquet de biscuits.
" ELOIGNE TOI DE LA FENETRE ! ("> "
Je resta figé, comtemplant l'homme vidé de son sang. Ca n'avait rien d'un COD4. C'était réel. Juste réel, devant moi. J'étais en train d'assister à la mort d'un homme.
"QU'EST CE QUE J'AI DIT ? "
L'inconnu se lança vers moi et me plaqua à terre.
"BORDEL !"
A nouveau, il reprit ses esprits.
" Je vous ai accepté ici. Qui sait si vous n'êtes pas en train de me refiler la grippe en ce moment. Si vous voulez rester ici, il va falloir respecter plusieurs règles. La première, ne jamais, je dis bien jamais s'approcher des fenetres. Se faire reperer et la pire chose qui puisse nous arriver. La seconde, ne pas parler fort. On ne sait pas qu'il y a derrière ces murs. On ne sait pas si il y a des caméras dans cette pièce."
Il semblait complètement paniqué, moitié fou, moitié parano, mais il était celui qui nous avait sauvé de la rue. Eloise s'approcha de lui, lui faisant signe de me lacher.
"C'est bon, il a compris maintenant, arretez ."
"Oui..oui...d'accord. Encore désolé."
"Mais enfin, qu'est ce qu'il se passe dehors ?" chuchota t'elle.
"La panique. Ou la psychose si vous préférez. La situation est en train de totalement dégénerer, plus personne ne controle personne."
"A cause de ... cette grippe ? "
"Exactement. La dernière intervention télévisée de l'OMS a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase. Elle a eu lieu il y a un peu plus de 10 minutes d'ailleurs. C'était une conférence de presse très attendue partout dans le monde, vous avez du en entendre parler lors de ces dernières heures. Les journalistes étaient présents en masse, tout les journaux importants était présents pour retransmettre en direct. Lorsque la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan est apparue, elle portait un masque, et était sur un fauteuil roulant. Elle était toute tremblante. Les réactions ne se sont pas faites attendre dans la salle. Tout le monde parlait, on entendait même des cris. Elle a mise de longues minutes avant de pouvoir commencer son discours. Il a été bref. L'OMS est passé au niveau 6 d'alerte. Autrement dit, la pandémie est belle et bien présente, il y a une propagation à grande échelle sur la population. Mais ce n'est pas tout. Elle a aussi parlé des chiffres éronnés de ces derniers jours, qui avaient été revus à la baisse pour ne pas affoler la population. On compterait maintenant en millions le nombre de personnes atteintes par le virus H1N1. Quelques minutes après, on a appris la contamination de Barack Obama. Ce dernier, qui a visité un institut de recherche pour la création d'un vaccin contre cette grippe, a sérré à un chercheur aujourd'hui décédé à cause de la grippe porcine.
On se regardait tout les trois, sans trop savoir quoi dire
"Et ces gens, là dehors. Pourquoi ils réagissent comme ça ? "
"Vous ne l'avez pas vecu en direct, vous n'avez pas vu les images. L'homme a des instincts donc vous ne soupconnez même pas l'existence. Je vais vous raconter une histoire qui s'est déroulée à l'université de Stanford il y a presque quarante ans. Des étudiants en psychologie avaient décidés de faire une experience pour montrer les limites mentales de l'être humain. C'était un jeu de rôle, dans les sous sols de l'université. 70 candidats avaient été présélectionnés. Les 24 ayant la meilleure santé mentale avaient été dispensés de cours pendant deux semaines pour y participer. 12 d'entre eux devaient jouer des prisonniers, l'autre moitié devait entrer dans le rôle des gardiens de prison. Cettex experience, initialement prévue pour durer quinze jours a du être interrompue au bout de six seulement. Les prisonniers s'étaient révolés contre les "gardiens", qui se sont mit à leur tour à torturer leurs amis, qui étaient dans le rôle de criminels.
Aujourd'hui, c'est un peu pareil. L'être humain a totalement disjoncté. Mettez vous bien dans la tête que ce n'est que le début. Les hommes que vous avez vu tout à l'heure entrer dans un magasin voulaient seulement survivre. Ils ne sont pas foncièrement mauvais, c'est juste leur instinct de survie qui refait surface. Ce n'est pas tout. Le virus H1N1 est le même qui a provoqué la mort de 40 000 000 de personnes au début du XXe siècle. Des gens se sont persuadés qu'il fallait faire comme pour les grandes épidémies de l'histoire. Bruler les maisons et les contaminés avec. C'est pour eux le seul moyen d'enrayer la propagation du virus. Ne soyez donc pas étonnés de voir des batiments calcinés."
"Et nous dans tout ça ? On reste là à attendre ? "
"C'est la plus sage des décisions. "
"Ecoutez, on a un ami qui nous attend chez nous. Il n'a plus de nourriture plus rien. Nous ne pouvons pas le laisser en attendant que la propagation du virus se tasse, ça ne... "
Eloise m'interrompit
"Antoine, il peut bien attendre un jour ou deux..sincèrement, il comprendra."
"Si c'était toi qui était là bas, qu'est ce que tu voudrais qu'on fasse ? Réfléchit un peu merde ! Sert toi de ton putain de cerveau pour une fois ("> ! "
Je m'étais surpris moi même. Jamais je n'avais parlé de cette manière à une ami...
"Excuse moi Elo... Je suis vraiment...désolé ." Son visage se renferma.
Arthur prit la parole.
"Merci pour tout, vraiment. Mais nous ne pouvons pas faire autrement"
"Je vous comprends. Mais je vous l'ai déjà dit, c'est la jungle dehors.Il n'y a plus de règle, plus rien. La police et l'armée ne sert plus à rien. Ce sont deux entités constituées d'homme. Et ces hommes ont aussi des instincts. C'est la loi du plus fort dehors. Je vais vous passer de quoi manger pendant quelques jours au cas ou vous vous en sortiriez. Je vais aussi vous donner ça."
Il partit dans une des pièces de la maison, puis revint avec un sac à la main.
"Qu'est ce que c'est ?"
"Je ne suis pas fier de vous les donner. Mais vous en aurez besoin."
Je pris doucement le sac, dans lequel se trouvait un paquet assez lourd. Je l'ouvrit..à l'interieur, deux flingues et trois couteaux de cuisine. Eloise tourna le dos et se mit a sangloter. Nous descendâmes les escaliers en compagnie du jeune homme, qui ouvrit la porte de l'immeuble.
"Bonne chance " lacha t'il.
Nous étions à présent dans la rue. Nos objectifs étaient établis. Retrouver Hugo, et survivre. Le plus longtemps possible.
Troisième partie
La porte résonna derrière moi.
" Suivez moi ! " s'écria l'inconnu. Il était grand brun, les cheveux legerements frisés et habillé assez classe. Il avait vingt ans, ving cinq tout au plus.
Nous montâmes au deuxième étage, et nous fît entrer dans un appartement qui devait sans doute être le sien. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il semblait avoir prit des dispositions contre ce mouvement de panique. La porte d'entrée n'en était pas vraiment une. Outre les verrous, on pouvait y voir trois barre de fer qui couvraient sa largeur.
" VOUS ETES MALADE DE VOUS PROMENER EN VILLE OU QUOI ? ("> "
Il était entré dans une fureur folle. Quelques secondes plus tard, il redevint normal.
"Excusez moi . Je suis très tendu ces derniers temps, j'ai régulièrement des crises de panique. Excusez moi..vraiment... "
"Ne vous inquietez pas pour ça. On est tous sous tension ici. On était venu acheter de la nourriture pour les prochaines semaines." fît Arthur.
"Ah...d'accord...logique...je comprends maintenant. Mais sachez que c'est du suicide de vous balader en pleine rue par ces temps ci. Vous avez eu une chance folle d'arriver jusqu'ici."
Il fut interrompu par deux bruits sourds. Je me dirigea vers la fenètre, baissa le rideau et aperçut un homme dans la rue ou nous étions. Il était étendu par terre dans une flaque de sang, tandis que deux hommes s'échappaient, l'un tenant un fusil, l'autre un...paquet de biscuits.
" ELOIGNE TOI DE LA FENETRE ! ("> "
Je resta figé, comtemplant l'homme vidé de son sang. Ca n'avait rien d'un COD4. C'était réel. Juste réel, devant moi. J'étais en train d'assister à la mort d'un homme.
"QU'EST CE QUE J'AI DIT ? "
L'inconnu se lança vers moi et me plaqua à terre.
"BORDEL !"
A nouveau, il reprit ses esprits.
" Je vous ai accepté ici. Qui sait si vous n'êtes pas en train de me refiler la grippe en ce moment. Si vous voulez rester ici, il va falloir respecter plusieurs règles. La première, ne jamais, je dis bien jamais s'approcher des fenetres. Se faire reperer et la pire chose qui puisse nous arriver. La seconde, ne pas parler fort. On ne sait pas qu'il y a derrière ces murs. On ne sait pas si il y a des caméras dans cette pièce."
Il semblait complètement paniqué, moitié fou, moitié parano, mais il était celui qui nous avait sauvé de la rue. Eloise s'approcha de lui, lui faisant signe de me lacher.
"C'est bon, il a compris maintenant, arretez ."
"Oui..oui...d'accord. Encore désolé."
"Mais enfin, qu'est ce qu'il se passe dehors ?" chuchota t'elle.
"La panique. Ou la psychose si vous préférez. La situation est en train de totalement dégénerer, plus personne ne controle personne."
"A cause de ... cette grippe ? "
"Exactement. La dernière intervention télévisée de l'OMS a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase. Elle a eu lieu il y a un peu plus de 10 minutes d'ailleurs. C'était une conférence de presse très attendue partout dans le monde, vous avez du en entendre parler lors de ces dernières heures. Les journalistes étaient présents en masse, tout les journaux importants était présents pour retransmettre en direct. Lorsque la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan est apparue, elle portait un masque, et était sur un fauteuil roulant. Elle était toute tremblante. Les réactions ne se sont pas faites attendre dans la salle. Tout le monde parlait, on entendait même des cris. Elle a mise de longues minutes avant de pouvoir commencer son discours. Il a été bref. L'OMS est passé au niveau 6 d'alerte. Autrement dit, la pandémie est belle et bien présente, il y a une propagation à grande échelle sur la population. Mais ce n'est pas tout. Elle a aussi parlé des chiffres éronnés de ces derniers jours, qui avaient été revus à la baisse pour ne pas affoler la population. On compterait maintenant en millions le nombre de personnes atteintes par le virus H1N1. Quelques minutes après, on a appris la contamination de Barack Obama. Ce dernier, qui a visité un institut de recherche pour la création d'un vaccin contre cette grippe, a sérré à un chercheur aujourd'hui décédé à cause de la grippe porcine.
On se regardait tout les trois, sans trop savoir quoi dire
"Et ces gens, là dehors. Pourquoi ils réagissent comme ça ? "
"Vous ne l'avez pas vecu en direct, vous n'avez pas vu les images. L'homme a des instincts donc vous ne soupconnez même pas l'existence. Je vais vous raconter une histoire qui s'est déroulée à l'université de Stanford il y a presque quarante ans. Des étudiants en psychologie avaient décidés de faire une experience pour montrer les limites mentales de l'être humain. C'était un jeu de rôle, dans les sous sols de l'université. 70 candidats avaient été présélectionnés. Les 24 ayant la meilleure santé mentale avaient été dispensés de cours pendant deux semaines pour y participer. 12 d'entre eux devaient jouer des prisonniers, l'autre moitié devait entrer dans le rôle des gardiens de prison. Cettex experience, initialement prévue pour durer quinze jours a du être interrompue au bout de six seulement. Les prisonniers s'étaient révolés contre les "gardiens", qui se sont mit à leur tour à torturer leurs amis, qui étaient dans le rôle de criminels.
Aujourd'hui, c'est un peu pareil. L'être humain a totalement disjoncté. Mettez vous bien dans la tête que ce n'est que le début. Les hommes que vous avez vu tout à l'heure entrer dans un magasin voulaient seulement survivre. Ils ne sont pas foncièrement mauvais, c'est juste leur instinct de survie qui refait surface. Ce n'est pas tout. Le virus H1N1 est le même qui a provoqué la mort de 40 000 000 de personnes au début du XXe siècle. Des gens se sont persuadés qu'il fallait faire comme pour les grandes épidémies de l'histoire. Bruler les maisons et les contaminés avec. C'est pour eux le seul moyen d'enrayer la propagation du virus. Ne soyez donc pas étonnés de voir des batiments calcinés."
"Et nous dans tout ça ? On reste là à attendre ? "
"C'est la plus sage des décisions. "
"Ecoutez, on a un ami qui nous attend chez nous. Il n'a plus de nourriture plus rien. Nous ne pouvons pas le laisser en attendant que la propagation du virus se tasse, ça ne... "
Eloise m'interrompit
"Antoine, il peut bien attendre un jour ou deux..sincèrement, il comprendra."
"Si c'était toi qui était là bas, qu'est ce que tu voudrais qu'on fasse ? Réfléchit un peu merde ! Sert toi de ton putain de cerveau pour une fois ("> ! "
Je m'étais surpris moi même. Jamais je n'avais parlé de cette manière à une ami...
"Excuse moi Elo... Je suis vraiment...désolé ." Son visage se renferma.
Arthur prit la parole.
"Merci pour tout, vraiment. Mais nous ne pouvons pas faire autrement"
"Je vous comprends. Mais je vous l'ai déjà dit, c'est la jungle dehors.Il n'y a plus de règle, plus rien. La police et l'armée ne sert plus à rien. Ce sont deux entités constituées d'homme. Et ces hommes ont aussi des instincts. C'est la loi du plus fort dehors. Je vais vous passer de quoi manger pendant quelques jours au cas ou vous vous en sortiriez. Je vais aussi vous donner ça."
Il partit dans une des pièces de la maison, puis revint avec un sac à la main.
"Qu'est ce que c'est ?"
"Je ne suis pas fier de vous les donner. Mais vous en aurez besoin."
Je pris doucement le sac, dans lequel se trouvait un paquet assez lourd. Je l'ouvrit..à l'interieur, deux flingues et trois couteaux de cuisine. Eloise tourna le dos et se mit a sangloter. Nous descendâmes les escaliers en compagnie du jeune homme, qui ouvrit la porte de l'immeuble.
"Bonne chance " lacha t'il.
Nous étions à présent dans la rue. Nos objectifs étaient établis. Retrouver Hugo, et survivre. Le plus longtemps possible.
Commentaires
- Kayser
28/04/2009 à 23:18:50
RàF, si sa se passe j'ai qu'à faire quelques centaines de mètres pour avoir des armes à tatanka, magasin de vêtements et de flingues une fic de survivant, c'est bien mais tu fait trop de pavé et corrige tes fautes avec firefox
- Thewakeup2
28/04/2009 à 21:37:36
Ca se trouve j'ai des dons de voyance m'vois tu.
- Poilamazout
28/04/2009 à 21:29:23
super mais espérons que tu ne nous porte pas malheur