Je disais donc, nous sommes début mai. L'arrivée des beaux jours correspond cette année avec l'émergence d'un virus jusqu'alors inconnu de la population. Je vous fais un topo de la situation. Un jour après les débuts de la médiatisation de la maladie, on nous a annoncé plus de 1000 cas répertoriés, pour une centaine de morts, dans le seul pays du Mexique. L'OMS a alors pris en charge cette affaire, et a rapidement fait basculer le niveau d'alerte au niveau 3. Toujours un jour plus tard, on a appris que des cas avaient fait leur apparition dans de nombreux pays. Tout d'abord les Etats Unis, chose logique étant donné la proximité et les liens que possèdent les deux pays. Mais plus surprenant, des espagnols et des français revenus de voyage ont contractés la maladie.

Le tournant à eu lieu le 1er mai.Le virus devenait alors de plus en plus répendus, l'OMS chiffrait alors a 15 000 le nombres de personnes atteintes dans le monde, C'était ce jour là que devaient avoir lieus des manifestations rassemblants les 8 centrales syndicales du pays. Une manifestation sans précédent. Je n'y ai pas assisté, juste vu ça aux infos, mais d'après les journalistes c'était un nombre de personnes record qui s'était déplacée dans les rues. La suite, vous l'avez surement devinée. Il devait surement y avoir une personne ayant contracté la maladie présente pour la manifestation. Qui l'a transmis à une autre. Qui l'a transmis à une autre. Et à une autre. Dans le même temps aux états unis se déroulaient depuis quelques jours phases finales en NBA, autrement dit les "Play Offs" dans les villes de San Antonio et Dallas, situées dans le Texas. Il s'y passa la même chose que dans pour notre manifestation. En deux jours, le nombre de malades est passé de 15 000 à 80 000, crééant ainsi un mouvement de panique ahurissant. Nous sommes aujourd'hui le 3 mai. Et nous avons peur. Tous. Peur de contracter ce virus, et de céder à notre tour à la panique.