Note de la fic :
Publié le 24/04/2013 à 23:43:03 par Deck
Je la veux, son corps m'excite, sa gestuelle me rend dingue, sa personnalité m'obsède, sa bouche contre la mienne est tout ce que je souhaite. Mais tout a une fin, du moins Morgane le décide. Après plusieurs minutes de baisers intensément bons, elle me fait émerger de l'eau, en me regardant toujours avec ses yeux si particuliers et avec un léger sourire. Elle me relève, je me laisse faire, stone. Nous rejoignons le sable à quelques mètres et à nouveau elle m'allonge. Elle s'allonge alors sur moi de tout son long, les mains sur mon torse, sans dire un mot, et la tête sur le côté, elle ferme les yeux. La pluie continue de tomber, un peu moins forte, et de légers rayons de soleil se frayent un passage à travers les nuages. Je regarde le ciel, dans un état second, les bras ballants sur le sable, respirant doucement. Je sens son cœur battre, tout près du mien. Les yeux toujours fixés vers les yeux, je profite de l'instant, tout simplement. Je suis enivré par ce qu'il vient de se passer, par ses dernières minutes prodigieuses, par Morgane, à des années-lumière de n'importe qui. Je mets ma main droite sur son dos, délicatement, dos qu'elle a nu et doux, frais, alors que de mon autre main je lui caresse le creux d'une main, sans vie et je souris. Béatement. Je ne sais combien de temps passe mais je m'en fiche. Je suis heureux, je suis amoureux et je suis avec un ange. La température monte tranquillement, la pluie finit par s'arrêter mais si ce n'est la mer, toujours aucun bruit ne se fait entendre autours. Nous sommes immobiles, dans le sable, l'eau nous caresse les pieds à chaque vague. Morgane s'est endormie, et je commence moi aussi à sombrer au fur et à mesure, emporté dans le sommeil par le silence, l'harmonie du moment, et en me concentrant sur la respiration régulière et calme de Morgane.
J'ouvre lentement les yeux. Je sens une chaleur constante m'envelopper. Toujours sans bouger, je remarque que le ciel est bleu pâle, et le soleil brille enfin à ma droite. Je me redresse sur un coude, ma montre indique 13h. Jolie sieste. Et là je remarque soudainement que Morgane n'est plus là. Je me lève complètement, et personne n'est dans l'eau; la plage, elle, est tout aussi vide que ce matin. Elle est probablement rentrée, me laissant pour endormi ici. Je m'étire longuement et je vais à nouveau dans l'eau, d'un pas tranquille. Je me baigne un bon quart d'heure, baignade qui est très agréable grâce au soleil et à l'eau, ni froide, ni chaude mais d'un tiède parfait. Je fais la planche, les yeux vers le ciel et je continue à me détendre encore un peu. J'ai presque l'impression d'avoir rêvé cette matinée enchanteresse. Après ce rafraîchissement, je me sèche, ma serviette n'a pas été trempée. Je finis par reprendre la route du camping sans me presser le moins du monde. Sur le chemin, j'exulte presque, je me sens heureux, confiant. On ne s'est qu'embrassé mais c'était si fort, si puissant. Tout reste à faire, mais c'est Morgane qui m'entraîne et qui décide. Pour être franc je m'en fous, je m'offre à elle s'il le faut. Je ne sais pas comment tout ça a pu arriver. L'on se connaît à peine, juste quelques phrases échangées aux douches et un slow romantique, mais pas plus. Ce qui est sûr, c'est que depuis ce début de vacances, je me sens différent grâce à Lucie et Morgane. Lucie... Je m'en veux soudainement. Je joue sur deux tableaux et pour l'instant, je ne crois pas que l'une soit au courant pour l'autre. Arf, ça risque de partir en cacahuète si je continue comme ça. Mais Lucie et Morgane sont toutes les deux attirantes, désirables, avec chacune leur personnalité propre. Lucie est réservé, sans être timide, et très sympa. Morgane, c'est... Morgane. Elle est difficilement définissable, toujours mystérieuse et silencieuse. La caractéristique qui leurs est propre, c'est qu'elles sont toutes deux terriblement sensuelles et excitantes, chacune à sa façon. Je croise un couple en partance pour la plage alors que je franchis les limites du camping. Me revoilà chez les beaufs, l'instant magique est terminé.
En passant devant l'emplacement de Morgane, j'essaye de la trouver du regard mais aucun signe de vie, leur camping-car est fermé et les stores baissés. Je rejoins notre emplacement, je ne parle que d'une simple baignade matinale à mes parents et je repars aussi sec aux douches. A 13h35, je suis tout beau et je retourne aux tentes. Là, mon père me dit:
" Champion, y'a un marathon organisé par le camping à 14h30, tu voudrais pas représenter la famille, hein ? "
Un marathon... Et alors qu'en situation normale j'aurais dit non:
" Euh ouais, je vais y aller, je me sens en pleine forme.
- Ok, super ! Tu nous ramènes une petite médaille j'espère ! "
C'est vrai que je me sentais vraiment en forme, la sieste de tout à l'heure m'avait complètement requinqué. Et un petit marathon, finalement, me disait bien. Je me prépare rapidement: short, t-shirt bleu marin léger et chaussures de sport que j'avais amené au cas-où nous ferions du sport. Eh bien la chose allait être faite. Je me pose quelques minutes dans ma tente, et je décide de me mettre en condition avec quelques musiques de motivation, en premier lieu j'écoute Row Row, qui me met toujours en excellentes conditions:
Je me sens de plus en plus emporté par la musique et je sens que je vais torcher ce marathon comme jamais. Je fixe le toit de ma tente, les yeux déterminés et un petit sourire aux lèvres, finalement je décide de sortir pour rejoindre le lieu de la course. Row Row résonne toujours et je marche dans ma rangée jusqu'à l'allée principale, de là je remonte lentement jusqu'à l'entrée, les mains dans les poches et regardant avec enthousiasme les vieux qui se prélassaient sur leurs chaises et les enfants qui jouaient au foot dans un coin d'herbe. J'étais vraiment bouillant pour la course, Morgane m'avait préparé, la sieste m'avait requinqué et la douche m'avait nettoyé. Sur le coup, je n'avais plus qu'une lointaine pensée pour les filles qui m'occupaient l'esprit depuis plusieurs jours. J'arrive à l'entrée et je vois Gégé, un micro à la main, en train de discuter franchouillarment avec quelques vieux, tous la bonne cinquantaine. Quelques personnes sont déjà présentes, en tenue: plusieurs couples, 20 à 30 ans je dirais, et quelques hommes et femmes de divers âges en solitaire. Plusieurs personnes arrivaient et au bout de quelques minutes, l'entrée était pleine de monde. Je finis par me poser discrètement sur un banc près de l'accueil mais rien n'y fait:
" Eh beh ! Mais c'est-y pas notre petit Alex ? Alors Alex, tu vas courir cette aprèm ?
- Ouep. "
Intérieurement j'avais envie de lui envoyer un " devine " moqueur m'enfin.
" Bon eh bah c'est bien ", reprend-il.
Il me laisse et porte son micro à sa bouche:
" Mesdames et messieurs, tout d'abord bonjour à tous ! "
Suivent des bonjours dynamiques et enjoués de tous les participants ou presque.
" Alors voilà, bienvenue au 12ème marathon du camping de la Côte à Mouette ! J'espère que vous êtes en forme car ça va pas être de la tarte, moi j'vous l'dit ! Le parcours est indiqué tous les 25 mètres par des panneaux, des banderoles et tout ce genre de trucs, donc pas de soucis. Vous commencez près de l'entrée, ici donc, et vous arrivez... près de l'entrée ! C'est une boucle, quoi, vous voyez l'truc. On va attendre encore quelques minutes pour des participants de... dernière minute !, finit Gégé, fier de sa blague.
Je regarde à nouveau les participants. Rien de bien folichon, des couples, des vieux, des jeunes de 25 ans, des hommes et femmes de 30 à 40 ans, enfin bref un peu de tout, mais personne de mon âge. De toute façon, à part Lucie et Morgane, y'a pas l'air d'avoir d'autres personnes de 18-20 piges ici... Quelques retardataires arrivent finalement et je distingue alors Lucie et ses parents, en tenue de sport. Elle porte un débardeur vert clair et une jupe blanche qui laisse voir ses jambes dont je ne me lasse pas. Je la regarde arriver mais je ne sais pas du tout si je dois aller l'aborder, vu qu'elle est avec ses parents. Arf, ils m'ont l'air un peu vieille école. Pendant que je réfléchis, à Gégé d'annoncer:
" Eh bien mesdames et messieurs, que le 12ème marathon du camping commence ! Alignez-vous devant l'entrée et je donne le départ. ", conclut-il en buvant une gorgée de bière ".
Tout le monde se place sur la ligne, moi aussi. Je ne pense pas que Lucie m'ait vu. Il fait de plus en plus chaud et je vois que certaines personnes ont amené leur bouteille d'eau. Merde. Alors que nous sommes tous à peu près correctement sur la ligne de départ, Gégé déclare:
" Mesdames et messieurs, bon marathon ! Allez-y ! ", dit-il en s'installant dans une chaise en plastique, sa bière fraîche en main.
Je n'hésite pas une seconde et je me propulse parmi les premiers. Nous sommes une vingtaine en tête de course alors qu'un peloton se forme plus en arrière. Je tourne la tête et j'y vois Lucie, au côté de ses parent. Et elle me voit aussi. On échange un coup d’œil rapide, elle a l'air étonné de me voir. Le début de course se poursuit et je continue ma remontée. Y'en a quand même des très bons qui prennent une grande avance au loin et d'autres que je ne vois même plus, ça va être serré d'arriver sur le podium.
J'ouvre lentement les yeux. Je sens une chaleur constante m'envelopper. Toujours sans bouger, je remarque que le ciel est bleu pâle, et le soleil brille enfin à ma droite. Je me redresse sur un coude, ma montre indique 13h. Jolie sieste. Et là je remarque soudainement que Morgane n'est plus là. Je me lève complètement, et personne n'est dans l'eau; la plage, elle, est tout aussi vide que ce matin. Elle est probablement rentrée, me laissant pour endormi ici. Je m'étire longuement et je vais à nouveau dans l'eau, d'un pas tranquille. Je me baigne un bon quart d'heure, baignade qui est très agréable grâce au soleil et à l'eau, ni froide, ni chaude mais d'un tiède parfait. Je fais la planche, les yeux vers le ciel et je continue à me détendre encore un peu. J'ai presque l'impression d'avoir rêvé cette matinée enchanteresse. Après ce rafraîchissement, je me sèche, ma serviette n'a pas été trempée. Je finis par reprendre la route du camping sans me presser le moins du monde. Sur le chemin, j'exulte presque, je me sens heureux, confiant. On ne s'est qu'embrassé mais c'était si fort, si puissant. Tout reste à faire, mais c'est Morgane qui m'entraîne et qui décide. Pour être franc je m'en fous, je m'offre à elle s'il le faut. Je ne sais pas comment tout ça a pu arriver. L'on se connaît à peine, juste quelques phrases échangées aux douches et un slow romantique, mais pas plus. Ce qui est sûr, c'est que depuis ce début de vacances, je me sens différent grâce à Lucie et Morgane. Lucie... Je m'en veux soudainement. Je joue sur deux tableaux et pour l'instant, je ne crois pas que l'une soit au courant pour l'autre. Arf, ça risque de partir en cacahuète si je continue comme ça. Mais Lucie et Morgane sont toutes les deux attirantes, désirables, avec chacune leur personnalité propre. Lucie est réservé, sans être timide, et très sympa. Morgane, c'est... Morgane. Elle est difficilement définissable, toujours mystérieuse et silencieuse. La caractéristique qui leurs est propre, c'est qu'elles sont toutes deux terriblement sensuelles et excitantes, chacune à sa façon. Je croise un couple en partance pour la plage alors que je franchis les limites du camping. Me revoilà chez les beaufs, l'instant magique est terminé.
En passant devant l'emplacement de Morgane, j'essaye de la trouver du regard mais aucun signe de vie, leur camping-car est fermé et les stores baissés. Je rejoins notre emplacement, je ne parle que d'une simple baignade matinale à mes parents et je repars aussi sec aux douches. A 13h35, je suis tout beau et je retourne aux tentes. Là, mon père me dit:
" Champion, y'a un marathon organisé par le camping à 14h30, tu voudrais pas représenter la famille, hein ? "
Un marathon... Et alors qu'en situation normale j'aurais dit non:
" Euh ouais, je vais y aller, je me sens en pleine forme.
- Ok, super ! Tu nous ramènes une petite médaille j'espère ! "
C'est vrai que je me sentais vraiment en forme, la sieste de tout à l'heure m'avait complètement requinqué. Et un petit marathon, finalement, me disait bien. Je me prépare rapidement: short, t-shirt bleu marin léger et chaussures de sport que j'avais amené au cas-où nous ferions du sport. Eh bien la chose allait être faite. Je me pose quelques minutes dans ma tente, et je décide de me mettre en condition avec quelques musiques de motivation, en premier lieu j'écoute Row Row, qui me met toujours en excellentes conditions:
Je me sens de plus en plus emporté par la musique et je sens que je vais torcher ce marathon comme jamais. Je fixe le toit de ma tente, les yeux déterminés et un petit sourire aux lèvres, finalement je décide de sortir pour rejoindre le lieu de la course. Row Row résonne toujours et je marche dans ma rangée jusqu'à l'allée principale, de là je remonte lentement jusqu'à l'entrée, les mains dans les poches et regardant avec enthousiasme les vieux qui se prélassaient sur leurs chaises et les enfants qui jouaient au foot dans un coin d'herbe. J'étais vraiment bouillant pour la course, Morgane m'avait préparé, la sieste m'avait requinqué et la douche m'avait nettoyé. Sur le coup, je n'avais plus qu'une lointaine pensée pour les filles qui m'occupaient l'esprit depuis plusieurs jours. J'arrive à l'entrée et je vois Gégé, un micro à la main, en train de discuter franchouillarment avec quelques vieux, tous la bonne cinquantaine. Quelques personnes sont déjà présentes, en tenue: plusieurs couples, 20 à 30 ans je dirais, et quelques hommes et femmes de divers âges en solitaire. Plusieurs personnes arrivaient et au bout de quelques minutes, l'entrée était pleine de monde. Je finis par me poser discrètement sur un banc près de l'accueil mais rien n'y fait:
" Eh beh ! Mais c'est-y pas notre petit Alex ? Alors Alex, tu vas courir cette aprèm ?
- Ouep. "
Intérieurement j'avais envie de lui envoyer un " devine " moqueur m'enfin.
" Bon eh bah c'est bien ", reprend-il.
Il me laisse et porte son micro à sa bouche:
" Mesdames et messieurs, tout d'abord bonjour à tous ! "
Suivent des bonjours dynamiques et enjoués de tous les participants ou presque.
" Alors voilà, bienvenue au 12ème marathon du camping de la Côte à Mouette ! J'espère que vous êtes en forme car ça va pas être de la tarte, moi j'vous l'dit ! Le parcours est indiqué tous les 25 mètres par des panneaux, des banderoles et tout ce genre de trucs, donc pas de soucis. Vous commencez près de l'entrée, ici donc, et vous arrivez... près de l'entrée ! C'est une boucle, quoi, vous voyez l'truc. On va attendre encore quelques minutes pour des participants de... dernière minute !, finit Gégé, fier de sa blague.
Je regarde à nouveau les participants. Rien de bien folichon, des couples, des vieux, des jeunes de 25 ans, des hommes et femmes de 30 à 40 ans, enfin bref un peu de tout, mais personne de mon âge. De toute façon, à part Lucie et Morgane, y'a pas l'air d'avoir d'autres personnes de 18-20 piges ici... Quelques retardataires arrivent finalement et je distingue alors Lucie et ses parents, en tenue de sport. Elle porte un débardeur vert clair et une jupe blanche qui laisse voir ses jambes dont je ne me lasse pas. Je la regarde arriver mais je ne sais pas du tout si je dois aller l'aborder, vu qu'elle est avec ses parents. Arf, ils m'ont l'air un peu vieille école. Pendant que je réfléchis, à Gégé d'annoncer:
" Eh bien mesdames et messieurs, que le 12ème marathon du camping commence ! Alignez-vous devant l'entrée et je donne le départ. ", conclut-il en buvant une gorgée de bière ".
Tout le monde se place sur la ligne, moi aussi. Je ne pense pas que Lucie m'ait vu. Il fait de plus en plus chaud et je vois que certaines personnes ont amené leur bouteille d'eau. Merde. Alors que nous sommes tous à peu près correctement sur la ligne de départ, Gégé déclare:
" Mesdames et messieurs, bon marathon ! Allez-y ! ", dit-il en s'installant dans une chaise en plastique, sa bière fraîche en main.
Je n'hésite pas une seconde et je me propulse parmi les premiers. Nous sommes une vingtaine en tête de course alors qu'un peloton se forme plus en arrière. Je tourne la tête et j'y vois Lucie, au côté de ses parent. Et elle me voit aussi. On échange un coup d’œil rapide, elle a l'air étonné de me voir. Le début de course se poursuit et je continue ma remontée. Y'en a quand même des très bons qui prennent une grande avance au loin et d'autres que je ne vois même plus, ça va être serré d'arriver sur le podium.