Note de la fic :
Publié le 24/04/2013 à 23:42:20 par Deck
Le repas fut copieux et vraiment bon. Ma mère était peut-être une beauf de base, elle savait ce qu'elle faisait aux fourneaux. Sur une assiette saucée et nettoyé par mes soins à entre blanche, je retourne dans ma tente. La nuit est fraiche et encore ce soir la lune est visible, éclairant le camping de son halo blanchatre. Journée mouvementée, journée frustrante mais une journée qui en annonçait d'autres encore plus palpitantes. Je me remémore nos baisers, nos caresses, nos souffles et toute la sensualité qui se dégageait de l'instant. Les yeux fermés, je me concentre et je distingue à nouveau les jambes superbes de Lucie, sa petite culotte en dentelle et son air enjôleur appelant au viol. Ça me paraissait tout de même rapide, voire trop. À peine trois jours qu'on se connaissait et déjà elle me tombait dans les bras. Il y a vraiment des choses que je ne saisis pas chez elle. Vu sa retenue lors de nos discussions, c'était une évidence. Fatiguè après toutes ces émotions, je décide quand même de faire un tour sur les forums. Une rapide participation au forum Ouya en compagnie d'Agathe, Sipheroth et Penta, puis un petit coup d'oeil rapide sur le 18-25 pour la forme où j'apprends le retour de Meego le tyran et bien sùr le passage obligé sur le 15-18 où je tombe sur un topic de top 40 d'ownages, ce qui occupe le reste de ma soirée à cause de la connexion en carton que j'ai avec la 3G. Je commence à sombrer aux alentours du top 10 et Morphée finit par me laisser succomber dans ses bras, la dernière image m'apparaissant étant le regard de Morgane.
Un bruit insistant me réveille et je me sens mouillé. J'ouvre les yeux et je constate en clignant des yeux que la pluie tombe à grosses gouttes sur le camping. Chouette. Je prie pour qu'elle s'arrête car sinon, connaissant mes parents, ils vont sortir les petits-chevaux, les dames et le scrabble pour occuper cette journée maussade. Qu'à cela ne tienne, je décide dès à présent de m'éclipser en douce quoiqu'il arrive. Pour l'instant, je sors tranquillement du sommeil, en me tenant allongé sur un coude, la tête encore toute ébouriffée. Quelques maigres rayons de soleil essayent de percer au-dessus mais le rideau de nuage proscrit toute tentative. Malgré le mauvais temps, j'apprécie ce temps. Ma tente est surélevée donc aucune mauvaise surprise, et seules quelques gouttes rebelles ont réussi à percer la tente. Du côté des parents, tout a l'air calme, si ce n'est quelques légers bruits. Je vérifie l'heure, assez incertain: 7h30. Putain, je me disais bien que la nuit avait été courte. Pour autant, je me sens quand même reposé et ce n'est pas une vulgaire averse qui va me retenir dans cet espace clôt. La température, elle, est assez fraiche à cause du temps mais rien d'insurmontable. Je risque une sortie en mettant un bras à l'extérieur. Non, décidément, rien de bien méchant. Assez bizarrement, ce temps finit presque par me faire plaisir et j'ai de plus en plus envie d'aller me baigner sous la pluie. Après tout, la mer est à 5 minutes de marche donc pourquoi pas. Exceptionnellement, je décale ma douche pour après ma trempette matinale en eaux salées. Je rassemble une serviette "au cas où" dans un sac plastique bien imperméable, je me change dans ma tente et me voilà fin prêt.
Je sors de ma tente. Tout est parfaitement silencieux, en dehors de la pluie qui frappe sans discontinuer les tentes et les camping-cars. Je souris malgré moi. C'est le temps parfait pour être absolument tranquille. Sur ma route, quelques lumières sont visibles ici et là mais ne représentent pas un quart du camping. Idéal, vraiment. Je suis le chemin qui mène à la sortie amenant à la plage, levant les yeux au ciel sur le trajet, admirant ce gris compacte ponctué de blanc qui fait bloc où que je regarde. Toujours en silence, je continue ma marche, me rendant compte tout à coup que je passe devant l'emplacement de Morgane, aux premières loges décidément. Il y a de la lumière à l'intérieur mais je m'y intéresse pas. Le vent ni faible ni trop fort me fait avancer en poussant dans mon dos, mon t-shirt et mon short de bain volent aux vents en direction de la plage. Hors du camping, je me sens encore plus isolé et en réunion avec moi-même. Vive les matins pluvieux en été au camping. Vive le camping ? Non, j'irai pas jusqu'à là . J'arrive à la plage et je mets ma main en casquette pour observer les environs. Je suis seul, à 8h00, et le plage est à moi. Je m'assieds quelques minutes à quelques pas de l'eau, écoutant la pluie tomber lourdement sur les vagues. Cette même pluie m'a d'ores et déjà trempé des pieds à la tête. Je me lève et je m'étire face à la mer et puis je m'avance dans l'eau. Je me retrouve immergé jusqu'au cou, me laissant porter par le courant plus mouvementé que d'habitudes. Quelques vagues sont puissantes et je les prends, tel un body-boarder, me faisant glisser jusqu'au rivage par le mouvement de la vague. Je scrute le ciel, le rivage, l'horizon à droite, à gauche, devant moi quand je regarde la mer. Pour un peu j'aimerais me laisser bercer et m'endormir sans me poser de questions. 20 bonnes minutes passent, et je profite toujours du calme avant la tempête de bruits et de monde que provoquera l'arrivée du soleil, mon ennemi en cette matinée.
Je scrute à nouveau tout autour de moi, essayant de capter les moindres détails de mon champ de vision, quand soudain je vois à l'entrée de la plage, à une centaine de mètre, une silhouette en mouvement. Elle s'arréte sur un promontoir de sable et a l'air de regarder dans ma direction. Intrigué et un peu déçu, je me concentre sur cette nouvelle arrivante et je finis par reconnaître LA nouvelle arrivante qui me fascine depuis quelques jours. Plus elle s'approche, plus je distingue ses formes et ses traits. Ca n'a rien de facile avec les vagues, le vent et la pluie qui me gênent la vue. Morgane, maintenant j'en suis sûr, s'arrêtent au niveau de ses affaires. Elle porte une robe bleue clair. Qu'elle commence à déboutonner par derrière. Nom d'un chien. Je vois peu à peu transparaitre son bikini, de la même couleur que sa robe, contrastant avec son teint pâle. Je crois presque rêver tant la situation me paraî étrange. Elle finit par découvrir le bas de son corps et je reste sans voix pendant son déshabillage. Elle commence à entrer dans l'eau, droit dans ma direction. Je dois être à 15 mètres du bord, j'ai à peine pieds. Elle se rapproche de moi en nageant la brasse gracieusement. De temps à autre, elle me fixe au détour d'une brasse de son regard irréel, teinté de mystère. Elle " m'accoste " et je sens ses jambes passer derrière les miennes, auxquelles elle s'aggrippe. Elle passe ses mains derrière ma nuque et d'une voix sensuelle et assurée:
" Tu permets ? Il y a pas mal de courants... "
A moitié bouleversé, je ne réponds pas de suite, je sens ses pieds chauds contre mes jambes et ses mains fraiches contre ma nuque...
" Oui, ça va. "
Nous ne nous disons rien. Elle se contente de me fixer dans les yeux, moi aussi. Je ne la fixe pas pour ainsi dire, je me noie littéralement dans son regard et je m'y noie volontairement, sans résistance. Ce regard, cette intensité, cette profondeur... C'est tout bonnement et irrésistible et incroyable. Puis, d'un même ton:
" Viens, on se rapproche un peu du bord. Je ne serai pas en train de te noyer à moitié. ", dit-elle en finissant par un petit sourire. Elle me tire en nageant et encore charmé, je bouge à peine. Tout près du bord, alors que nous sommes quasiment à genoux, et que la pluie contribue son harcélement, inlassablement, Morgane me tire devant elle, m'allonge sur le sable et me dit:
" Prends ton souffle. "
Je m'éxécute sans vraiment réfléchir. Elle immerge peu à peu ma tête, en abordant toujours son expression si singulière et en excerçant une pression sur mon torse. Je suis maintenant totalement sous l'eau, la tête contre le sable. Elle, se trouve sur moi, un genoux posé à ma droite et à ma gauche. Elle pose ses mains sur mes bras, eux aussi contre le sable et elle s'avance, doucement, pour finir par s'immerger à son tour. Son visage se rapproche du mien, de plus en plus, mon coeur n'accélère presque pas, détendu comme je me sens. Ses lèvres frolent les miennes, alors que des bulles d'air s'échappent de nos deux bouches. Et soudain elle m'embrasse. Je sens sa langue enfourcher la mienne de la manière la plus langoureuse et sensuelle en même temps. Son ventre se calque au mien. Je suis transporté, vaincu, propulsé dans un état de transe inimaginable et insensé. Cette fille est unique, grandiose, et je ne ressens plus qu'elle, nos lèvres se frottant sous le mouvement de notre baiser. De l'eau s'échappent et s'échangent entre nos deux bouches mais qu'importe, cela participe à la superbe du moment. Sa langue parcours mes lèvres, doucement, ses dents les mordillent à leur tour, sa langue continue sa chevauchée avec la mienne et elle happe ma langue avec sa bouche dans un mouvement de haut en bas exceptionnel. Ce baiser dure depuis au moins une minute trente, je ne ressens pas l'envie d'air, juste l'envie d'elle.
Un bruit insistant me réveille et je me sens mouillé. J'ouvre les yeux et je constate en clignant des yeux que la pluie tombe à grosses gouttes sur le camping. Chouette. Je prie pour qu'elle s'arrête car sinon, connaissant mes parents, ils vont sortir les petits-chevaux, les dames et le scrabble pour occuper cette journée maussade. Qu'à cela ne tienne, je décide dès à présent de m'éclipser en douce quoiqu'il arrive. Pour l'instant, je sors tranquillement du sommeil, en me tenant allongé sur un coude, la tête encore toute ébouriffée. Quelques maigres rayons de soleil essayent de percer au-dessus mais le rideau de nuage proscrit toute tentative. Malgré le mauvais temps, j'apprécie ce temps. Ma tente est surélevée donc aucune mauvaise surprise, et seules quelques gouttes rebelles ont réussi à percer la tente. Du côté des parents, tout a l'air calme, si ce n'est quelques légers bruits. Je vérifie l'heure, assez incertain: 7h30. Putain, je me disais bien que la nuit avait été courte. Pour autant, je me sens quand même reposé et ce n'est pas une vulgaire averse qui va me retenir dans cet espace clôt. La température, elle, est assez fraiche à cause du temps mais rien d'insurmontable. Je risque une sortie en mettant un bras à l'extérieur. Non, décidément, rien de bien méchant. Assez bizarrement, ce temps finit presque par me faire plaisir et j'ai de plus en plus envie d'aller me baigner sous la pluie. Après tout, la mer est à 5 minutes de marche donc pourquoi pas. Exceptionnellement, je décale ma douche pour après ma trempette matinale en eaux salées. Je rassemble une serviette "au cas où" dans un sac plastique bien imperméable, je me change dans ma tente et me voilà fin prêt.
Je sors de ma tente. Tout est parfaitement silencieux, en dehors de la pluie qui frappe sans discontinuer les tentes et les camping-cars. Je souris malgré moi. C'est le temps parfait pour être absolument tranquille. Sur ma route, quelques lumières sont visibles ici et là mais ne représentent pas un quart du camping. Idéal, vraiment. Je suis le chemin qui mène à la sortie amenant à la plage, levant les yeux au ciel sur le trajet, admirant ce gris compacte ponctué de blanc qui fait bloc où que je regarde. Toujours en silence, je continue ma marche, me rendant compte tout à coup que je passe devant l'emplacement de Morgane, aux premières loges décidément. Il y a de la lumière à l'intérieur mais je m'y intéresse pas. Le vent ni faible ni trop fort me fait avancer en poussant dans mon dos, mon t-shirt et mon short de bain volent aux vents en direction de la plage. Hors du camping, je me sens encore plus isolé et en réunion avec moi-même. Vive les matins pluvieux en été au camping. Vive le camping ? Non, j'irai pas jusqu'à là . J'arrive à la plage et je mets ma main en casquette pour observer les environs. Je suis seul, à 8h00, et le plage est à moi. Je m'assieds quelques minutes à quelques pas de l'eau, écoutant la pluie tomber lourdement sur les vagues. Cette même pluie m'a d'ores et déjà trempé des pieds à la tête. Je me lève et je m'étire face à la mer et puis je m'avance dans l'eau. Je me retrouve immergé jusqu'au cou, me laissant porter par le courant plus mouvementé que d'habitudes. Quelques vagues sont puissantes et je les prends, tel un body-boarder, me faisant glisser jusqu'au rivage par le mouvement de la vague. Je scrute le ciel, le rivage, l'horizon à droite, à gauche, devant moi quand je regarde la mer. Pour un peu j'aimerais me laisser bercer et m'endormir sans me poser de questions. 20 bonnes minutes passent, et je profite toujours du calme avant la tempête de bruits et de monde que provoquera l'arrivée du soleil, mon ennemi en cette matinée.
Je scrute à nouveau tout autour de moi, essayant de capter les moindres détails de mon champ de vision, quand soudain je vois à l'entrée de la plage, à une centaine de mètre, une silhouette en mouvement. Elle s'arréte sur un promontoir de sable et a l'air de regarder dans ma direction. Intrigué et un peu déçu, je me concentre sur cette nouvelle arrivante et je finis par reconnaître LA nouvelle arrivante qui me fascine depuis quelques jours. Plus elle s'approche, plus je distingue ses formes et ses traits. Ca n'a rien de facile avec les vagues, le vent et la pluie qui me gênent la vue. Morgane, maintenant j'en suis sûr, s'arrêtent au niveau de ses affaires. Elle porte une robe bleue clair. Qu'elle commence à déboutonner par derrière. Nom d'un chien. Je vois peu à peu transparaitre son bikini, de la même couleur que sa robe, contrastant avec son teint pâle. Je crois presque rêver tant la situation me paraî étrange. Elle finit par découvrir le bas de son corps et je reste sans voix pendant son déshabillage. Elle commence à entrer dans l'eau, droit dans ma direction. Je dois être à 15 mètres du bord, j'ai à peine pieds. Elle se rapproche de moi en nageant la brasse gracieusement. De temps à autre, elle me fixe au détour d'une brasse de son regard irréel, teinté de mystère. Elle " m'accoste " et je sens ses jambes passer derrière les miennes, auxquelles elle s'aggrippe. Elle passe ses mains derrière ma nuque et d'une voix sensuelle et assurée:
" Tu permets ? Il y a pas mal de courants... "
A moitié bouleversé, je ne réponds pas de suite, je sens ses pieds chauds contre mes jambes et ses mains fraiches contre ma nuque...
" Oui, ça va. "
Nous ne nous disons rien. Elle se contente de me fixer dans les yeux, moi aussi. Je ne la fixe pas pour ainsi dire, je me noie littéralement dans son regard et je m'y noie volontairement, sans résistance. Ce regard, cette intensité, cette profondeur... C'est tout bonnement et irrésistible et incroyable. Puis, d'un même ton:
" Viens, on se rapproche un peu du bord. Je ne serai pas en train de te noyer à moitié. ", dit-elle en finissant par un petit sourire. Elle me tire en nageant et encore charmé, je bouge à peine. Tout près du bord, alors que nous sommes quasiment à genoux, et que la pluie contribue son harcélement, inlassablement, Morgane me tire devant elle, m'allonge sur le sable et me dit:
" Prends ton souffle. "
Je m'éxécute sans vraiment réfléchir. Elle immerge peu à peu ma tête, en abordant toujours son expression si singulière et en excerçant une pression sur mon torse. Je suis maintenant totalement sous l'eau, la tête contre le sable. Elle, se trouve sur moi, un genoux posé à ma droite et à ma gauche. Elle pose ses mains sur mes bras, eux aussi contre le sable et elle s'avance, doucement, pour finir par s'immerger à son tour. Son visage se rapproche du mien, de plus en plus, mon coeur n'accélère presque pas, détendu comme je me sens. Ses lèvres frolent les miennes, alors que des bulles d'air s'échappent de nos deux bouches. Et soudain elle m'embrasse. Je sens sa langue enfourcher la mienne de la manière la plus langoureuse et sensuelle en même temps. Son ventre se calque au mien. Je suis transporté, vaincu, propulsé dans un état de transe inimaginable et insensé. Cette fille est unique, grandiose, et je ne ressens plus qu'elle, nos lèvres se frottant sous le mouvement de notre baiser. De l'eau s'échappent et s'échangent entre nos deux bouches mais qu'importe, cela participe à la superbe du moment. Sa langue parcours mes lèvres, doucement, ses dents les mordillent à leur tour, sa langue continue sa chevauchée avec la mienne et elle happe ma langue avec sa bouche dans un mouvement de haut en bas exceptionnel. Ce baiser dure depuis au moins une minute trente, je ne ressens pas l'envie d'air, juste l'envie d'elle.
Commentaires
- Pseudo supprimé
09/06/2013 Ã 14:13:43
Fake, s'embrasser sous l'eau c'est carrément impossible, j'ai déjà essayé