Il se prépara à vivre les aventures les plus épiques, tel tous ses héros, armé de son Z et diverses autres choses du même type. Mais il avait également du minimum vital d'équipements à l'usage des rustres et des malpolis.
C'est pourquoi il prit une épée de sa chambre, uns sabre de type plastocal, et après s'être imaginé une aventure dans sa tête, l'a autoproclamée katana du 349 boy.
Pour toaster son épée, il la fit voltiger dans toute sa chambre et la frappa partout, malheureusement celle-ci céda très vite, telle le rasoir des géants du jeu où il y a un ocarina bleu, et le jeune homme se retrouva plus désarmé qu'Harry Potter victime d'impuissance affaibli par un Expeliarmus.

Il se rebricola une autre épée à l'aide du cadavre de l'ancienne et ne fit cette fois pas de test, de peur que la frustration absolue ne l'envahisse devant un autre échec.
Il prépara également quelques pokéballs, car il y avait pas mal de fics Pokémon qui lui avaient fait croire qu'il était un dresseur.
Enfin, son sac fut rempli par son arme la plus meurtrière : son précieux stylo 4 couleurs, qui lui laissait croire qu'il était "Héros de Cisla". Un autre délire de l'âme de notre pauvre jeune homme.

Puis il se rendit compte qu'il ne pouvait errer sans but à la recherche d'aventures. Il lui fallait un idéal à défendre. C'est pourquoi il comprit son objectif, ou plutôt se créa une mission sur cette Terre : poussé par la frénésie du cerveau agonisant sous l'érosion de la lecture de fics et de masturbation intensifs. Jean Exodia, changeant plus vite qu'un Pikachu qui évolué en Raichu sous le délire d'un dresseur qui n'avait rien d'autre à faire que lui faire manger une pierre à haute tension, devint Jean Quichonche du Limousin, noeliste errant.

Pour achever tout à fait son passage de l'état d'homme soumis mais normal à jeune taré mais soumis, Jean Quichonche dut se trouver une Muse pour qui combattre. Mais l'affaire fut brève : il avait déjà Marie Onéguine. Son stade de folie suprême l'avait conduit à imaginer qu'il était avec elle, que leur amour était fort, et toutes les banalités pseudo romantiques de l'homme qui croit être amoureux mais fantasme juste de manière excessive. Evidemment, il n'en était rien, et il n'avait jamais parlé à la fille, si ce n'est, comme nous l'avons évoqué tantôt, lorsque la jeune succube s'amusait avec ses amis à victimiser le petit puceau.
Dès lors, Marie Onéguine était devenu sa raison d'être, celle pour qui il se battait, celle pour qui il devait se couvrir de gloire, celle pour qu'il voyagerait, celle vers qui il se tournerait lorsqu'il serait à deux doigts de l'humiliation suprême, celle pour qui qui, celle pour qui tout.

Ainsi commence l'épopée de Jean Quichonche du Limousin.