Note de la fic :
Publié le 15/02/2009 à 03:33:24 par Sultano
*Marie*
Bon bah ça y est, Tonton, Esther, Aymeric, Nico et Rodolphe viennent de s'engouffrer dans la forêt. Pour eux la fête est finie.
Pour nous aussi en fait, après ce qui vient de se passer, il est très peu probable que les profs nous laissent continuer ce soir.
A vrai dire, je pense que plus personne n'a envie de s'amuser après ce qui venait de se passer. C'était la cerise sur le gâteau de toutes les emmerdes qui nous arrivent depuis le départ.
Et dire que ceux qui doivent s'amuser le plus en ce moment ce sont les Joyeux Randonneurs de la Forêt.
Rah il m'en faut plus d'habitude pour que j'arrête de boire!! Je motivais les gens.
«-Bon allez les braves! C'est pas parce qu'il y a un abruti pas doué qui s'est tiré dessus qu'il faut arrêter d's'amuser!!!
-...
-...Bah quoi?
-Marie, me dit Mathieu, y'a plus d'ambiance. C'est fini.
-Bon Makeu, c'est bon on s'en fout de l'ambiance il nous reste des BOUTEILLES!
-Ouais...sans moi...»
Face à tant de démotivation j'abandonnais mon idée d'entraîner les autres boire, puis allais m'adosser contre un chalet -celui des profs-, après avoir bien sûr piqué une bouteille de vodka à Toto alors qu'il était occupé à jouer «Highway To Hell» à la flûte de pan.
Ah, ça faisait du bien d'être seule un peu. J'allais pouvoir faire le point sur tout ce qui nous arrivait depuis notre départ.
Je me servais un verre, puis réfléchis.
Alors, on avait plus d'avion, plus de pilote, aucun contact avec l'extérieur, des armes qui apparaissent n'importe où, des gens qui se blessent, et d'autres qui ont des hallucinations.
Pas de chance.
En plus, comme par hasard les profs ont choisi des gens cools pour emmener Rodolphe au village. Ils auraient pas pu choisir des boulets?
Brefouille.
Je portais le gobelet à ma bouche, et me souvenais de ma discussion avec Jean-Côme tout à l'heure.
Il m'avait vite fait dit qu'il y avait une arme dans l'avion, sûrement oubliée.
Bizarre d'oublier des armes dans un avion...
Qu'avait-il dit d'autre?
Je commençais à avoir du mal à réfléchir, l'alcool me montant à la tête.
...Ah oui, cet article de journal qu'Aymeric lui a montré. Ça parlait d'enlèvements liés à une légende locale, un truc du genre..
Depuis combien de temps je suis assise là? Ça fait un petit moment qu'ils sont partis non?
J'entendis alors un bruit, tandis que j'étais sur le point de me resservir un verre de vodka.
Ça venait de l'intérieur du chalet.
Il y avait quelqu'un.
Je me mis péniblement debout, puis me plaça devant la porte de la petite maison.
Je l'ouvrais très lentement. L'obscurité régnait.
J'allumais ma lampe torche et poussais un cri.
Il m'avait fait peur!!!
Devant moi se tenait le pilote de l'avion, Eric Airaman. Il avait l'air groggy.
«-Euh bonsoir monsieur, ça va?
-...O...oui, je suis juste encore un peu dans les vappes... où on est là?
-Au campement, les profs ont dû vous placer dans leur chalet, le temps que vous reposiez.
-Il s'est passé quoi? Me demanda-t-il.
-On a eu un peu de mal à atterrir, et vous êtes restés inconscient depuis ce temps là. On vous a porté jusqu'au campement.
-L'avion, y a pas de casse?
-Si, il faut aller chercher quelques hypothétiques pièces de rechange au village demain.
-Mouais... je crains que ce ne soit plus grave que ça...
-Que voulez-vous dire par là?
-Je vais plutôt parler aux professeurs et à tes camarades, ce sera mieux que tout le monde soit au courant non?
-Ok ok pas de souci, allons-y»
...
«-...Et nous avons donc perdu le contact avec le village en plein vol. Les instruments de l'appareil se sont déréglés, et quelques uns sont cassés. Irrécupérables. Il nous faudra donc faire plusieurs aller-retours au village pour tenter de réparer ça, en plus du matériel que nous avons besoin. Bien sûr, je ne veux pas entraver votre séjour, c'est pour cela que je propose d'étaler ça sur la semaine. Chaque jour un petit groupe d'élèves ira faire ce qui est prévu au village ok?
Approbation générale.
...Mais j'aurai besoin de quelqu'un ayant des compétences en mécaniques.
-Moi moi!! Lui lança Thomas.
-C'est ça Toto, flambe, le raillais-je.
Le pilote reprit la parole.
-Bon, et pour finir, je voudrais savoir où sont mes hôtesses de l'air.
...
Silence général.
C'est vrai que je ne les avais pas vu après être sortie de l'avion.
-Elles ont dû partir au village une fois descendues de l'avion, lui suggérais-je.
-Oui, je pense que c'est ce qui était prévu, elles ne m'ont rien dit à ce propos. Mais personne ne les a vues?
Aucune réponse
...Bon bref elles doivent être au village.
J'ai donc fini de vous embêter pour ce soir, lança-t-il en s'éloignant.
Des gouttes de pluie commencèrent à tomber.
-D'accord, lança M. Roger. Je pense que tout le monde, pour sa part, à envie d'aller se reposer. Et vu le temps qui s'annonce, ce n'est même plus la peine de rester au coin du feu.
Il s'adressa alors à l'ensemble des personnes présentes.
-Je vous souhaite donc à tous une bonne nuit. Demain, lever à 8h30 pour le début de notre première activité, qui se déroule à partir de 9h30. Je vous dirai à ce moment de quoi il s'agit.»
Profs et élèves se retirèrent alors dans leurs chalets respectifs. Je remettais la bouteille de vodka de Toto à moitié vide dans mon sac, et me dépêchais de rentrer dans le notre en compagnie d'Elise et de Lucie, car la pluie commençait à s'intensifier.
Bon bah ça y est, Tonton, Esther, Aymeric, Nico et Rodolphe viennent de s'engouffrer dans la forêt. Pour eux la fête est finie.
Pour nous aussi en fait, après ce qui vient de se passer, il est très peu probable que les profs nous laissent continuer ce soir.
A vrai dire, je pense que plus personne n'a envie de s'amuser après ce qui venait de se passer. C'était la cerise sur le gâteau de toutes les emmerdes qui nous arrivent depuis le départ.
Et dire que ceux qui doivent s'amuser le plus en ce moment ce sont les Joyeux Randonneurs de la Forêt.
Rah il m'en faut plus d'habitude pour que j'arrête de boire!! Je motivais les gens.
«-Bon allez les braves! C'est pas parce qu'il y a un abruti pas doué qui s'est tiré dessus qu'il faut arrêter d's'amuser!!!
-...
-...Bah quoi?
-Marie, me dit Mathieu, y'a plus d'ambiance. C'est fini.
-Bon Makeu, c'est bon on s'en fout de l'ambiance il nous reste des BOUTEILLES!
-Ouais...sans moi...»
Face à tant de démotivation j'abandonnais mon idée d'entraîner les autres boire, puis allais m'adosser contre un chalet -celui des profs-, après avoir bien sûr piqué une bouteille de vodka à Toto alors qu'il était occupé à jouer «Highway To Hell» à la flûte de pan.
Ah, ça faisait du bien d'être seule un peu. J'allais pouvoir faire le point sur tout ce qui nous arrivait depuis notre départ.
Je me servais un verre, puis réfléchis.
Alors, on avait plus d'avion, plus de pilote, aucun contact avec l'extérieur, des armes qui apparaissent n'importe où, des gens qui se blessent, et d'autres qui ont des hallucinations.
Pas de chance.
En plus, comme par hasard les profs ont choisi des gens cools pour emmener Rodolphe au village. Ils auraient pas pu choisir des boulets?
Brefouille.
Je portais le gobelet à ma bouche, et me souvenais de ma discussion avec Jean-Côme tout à l'heure.
Il m'avait vite fait dit qu'il y avait une arme dans l'avion, sûrement oubliée.
Bizarre d'oublier des armes dans un avion...
Qu'avait-il dit d'autre?
Je commençais à avoir du mal à réfléchir, l'alcool me montant à la tête.
...Ah oui, cet article de journal qu'Aymeric lui a montré. Ça parlait d'enlèvements liés à une légende locale, un truc du genre..
Depuis combien de temps je suis assise là? Ça fait un petit moment qu'ils sont partis non?
J'entendis alors un bruit, tandis que j'étais sur le point de me resservir un verre de vodka.
Ça venait de l'intérieur du chalet.
Il y avait quelqu'un.
Je me mis péniblement debout, puis me plaça devant la porte de la petite maison.
Je l'ouvrais très lentement. L'obscurité régnait.
J'allumais ma lampe torche et poussais un cri.
Il m'avait fait peur!!!
Devant moi se tenait le pilote de l'avion, Eric Airaman. Il avait l'air groggy.
«-Euh bonsoir monsieur, ça va?
-...O...oui, je suis juste encore un peu dans les vappes... où on est là?
-Au campement, les profs ont dû vous placer dans leur chalet, le temps que vous reposiez.
-Il s'est passé quoi? Me demanda-t-il.
-On a eu un peu de mal à atterrir, et vous êtes restés inconscient depuis ce temps là. On vous a porté jusqu'au campement.
-L'avion, y a pas de casse?
-Si, il faut aller chercher quelques hypothétiques pièces de rechange au village demain.
-Mouais... je crains que ce ne soit plus grave que ça...
-Que voulez-vous dire par là?
-Je vais plutôt parler aux professeurs et à tes camarades, ce sera mieux que tout le monde soit au courant non?
-Ok ok pas de souci, allons-y»
...
«-...Et nous avons donc perdu le contact avec le village en plein vol. Les instruments de l'appareil se sont déréglés, et quelques uns sont cassés. Irrécupérables. Il nous faudra donc faire plusieurs aller-retours au village pour tenter de réparer ça, en plus du matériel que nous avons besoin. Bien sûr, je ne veux pas entraver votre séjour, c'est pour cela que je propose d'étaler ça sur la semaine. Chaque jour un petit groupe d'élèves ira faire ce qui est prévu au village ok?
Approbation générale.
...Mais j'aurai besoin de quelqu'un ayant des compétences en mécaniques.
-Moi moi!! Lui lança Thomas.
-C'est ça Toto, flambe, le raillais-je.
Le pilote reprit la parole.
-Bon, et pour finir, je voudrais savoir où sont mes hôtesses de l'air.
...
Silence général.
C'est vrai que je ne les avais pas vu après être sortie de l'avion.
-Elles ont dû partir au village une fois descendues de l'avion, lui suggérais-je.
-Oui, je pense que c'est ce qui était prévu, elles ne m'ont rien dit à ce propos. Mais personne ne les a vues?
Aucune réponse
...Bon bref elles doivent être au village.
J'ai donc fini de vous embêter pour ce soir, lança-t-il en s'éloignant.
Des gouttes de pluie commencèrent à tomber.
-D'accord, lança M. Roger. Je pense que tout le monde, pour sa part, à envie d'aller se reposer. Et vu le temps qui s'annonce, ce n'est même plus la peine de rester au coin du feu.
Il s'adressa alors à l'ensemble des personnes présentes.
-Je vous souhaite donc à tous une bonne nuit. Demain, lever à 8h30 pour le début de notre première activité, qui se déroule à partir de 9h30. Je vous dirai à ce moment de quoi il s'agit.»
Profs et élèves se retirèrent alors dans leurs chalets respectifs. Je remettais la bouteille de vodka de Toto à moitié vide dans mon sac, et me dépêchais de rentrer dans le notre en compagnie d'Elise et de Lucie, car la pluie commençait à s'intensifier.
Commentaires
- KirKill
15/02/2009 à 18:57:29
Le méchant de la forêt à t-il capturé les hôtesses de l'air pour les violer? Nous le sauront dans le prochain épisode