Note de la fic :
Publié le 25/01/2009 à 00:23:53 par Sultano
*Lucie*
Comme tout le monde, j'avais entendu Thomas crier, et comme tout le monde je m'étais avancé vers l'avion pour connaître la raison de ce cri.
Thomas était tétanisé, là-haut au sommet de son escalier. Il regardait dans le vide, quelque part vers la forêt.
«-Thomas!!! Lui criais-je.
Aucune réponse.
-Thomas!!!!! Répétais-je.
Il avait l'air fasciné par je-ne-sais-quoi là-bas au loin.
-Des...je..., réussit-il à articuler.
-Des quoi? Qu'est-ce qu'il y a?
-Je viens de voir...
-....Oui?
-...Non rien laisse tomber c'était une hallucination, je suis fatigué..»
Puis il disparut dans l'avion, à la recherche de ses affaires.
J'interpellais donc ma soeur.
«-Marie, tu sais ce qui se passe?
-Nan aucune idée, quand je l'ai appelé il s'est tout à coup figé, puis a crié alors qu'il regardait quelque chose là-bas, me dit-elle en montrant la forêt.
-Mmmhh..bizarre...non?
-Je sais pas, je m'en fous.»
Et ceci conclut notre conversation.
M. Roger avertit qu'il allait être temps de partir en route vers le campement. Apparemment, deux heures de marches allaient être nécessaires.
Evidemment, la totalité des élèves commencèrent à se plaindre. Plaintes inutiles car ils allaient être obligés de marcher.
«-M. Roger, on fait quoi pour le pilote? Demanda un élève.
-Bah tiens, on va le porter sur une civière... Ton nom c'est quoi au fait?
-Mathieu.
-Bien Mathieu, Esther et toi le prendrez, et on changera à la mi-parcours ok?
-Euuuhh..je suppose qu'on a pas trop le choix?
-Exact! Allez en route!»
Esther et le dénommé Mathieu allèrent donc prendre le pilote, tandis que je me joignais à ma soeur, Mathilde, Tonton et Elise pour la randonnée. Thomas était lui allé faire la connaissance d'autres gens, le plus loin possible de M. Roger, pour pas être désigné pour porter la civière.
A fond la randonnay!
Alors qu'une longue file indienne se créait, je rallumais mon portable, resté éteint durant le vol, pour ne pas faire disfonctionner les appareils de l'avion.
Hum...pas de réseau... J'ai pourtant un abonnement international...
Bon tant pis, je verrais ça une fois arrivée au campement.
Nous nous engagions donc dans la forêt, ou un semblant de chemin était tracé à travers les arbres. Ceux-ci nous cachaient à moitié le ciel, et tout était donc plus sombre qu'il y a quelques minutes.
La forêt était vraiment dense. Les herbes montaient haut, les arbres était nombreux et très serrés. Parfois, on croisait un ruisseau ou un filet d'eau. Il fallait alors sautiller de rocher en rocher pour éviter de se mouiller les pieds. Je plaignais secrètement Esther et Mathieu de devoir porter le pilote.
Au bout d'une heure de route, je m'avançais pour trouver Mathilde.
«-Dis, tu trouves que le comportement de Thomas a été étrange?
-Mmmmhh..je sais pas comment il est d'habitude, je le connais pas, mais c'est vrai qu'il a réagit bizarrement. A mon avis il a vraiment vu quelque chose dans la forêt, mais préfère se taire.
-Pourquoi?
-Par peur de passer pour un dingue, ou bien de gâcher le peu d'ambiance qu'il reste..
-Hein? Comment ça?
-Et bien notre voyage était supposé être paradisiaque ok?
-Oui..
-Il ne nous arrive que des emmerdes depuis qu'on est partis: Mauvais temps constant, avion cassé, pilote inconscient, Élise qui n'a pas l'air d'aller très bien, élèves qui rouspètent... On est loin du Club Med!
-Oui, t'as pas tort... En parlant de nos malheurs, est-ce que tu as du réseau toi?
-Attends je vérifie....mmmhhh... non. Zéro barre.
-J'en ai pas non plus, tu trouves ça normal?
-Tu sais, il y a des coins reculés qui n'ont pas forcément de réseau, et les nouvelles technologies sont loin d'être parfaites, donc non, je trouve ça très plausible.
-Ok ok, je voulais juste vérifier.......Hein???
Je venais d'entendre quelque chose.
-...Quoi?
-...
-Qu'est-ce qu'il y a?
-T'as pas entendu????
-entendu quoi???
-J'ai entendu une voix sortir de là-bas, lui dis-je en montrant un point entre deux arbres, sur notre droite.
-Une voix comment?
-Comme un murmure, mais amplifié!!
-Hum...
-Je te jure!!!
-...C'est sûrement quelqu'un du groupe que tu as entendu chuchoter t'inquiètes...on est tous un peu sur les nerfs, t'as dû rêver...»
Mouais, je n'étais pas convaincue. J'étais sûre d'avoir entendu quelqu'un parler au loin. Un chuchotement d'un élève proche de nous ne ferait pas ce bruit.
Nous continuâmes donc notre marche dans le silence, profitant du dépaysement local dont nous étions découvreurs.
Je remarquais que la forêt s'était épaissie au fur et à mesure de notre randonnée. Le peu de rayons de soleil déjà présents avaient quasi-disparus, nous laissant dans une sorte d'obscurité étrange. Étrange, car nous savions qu'il faisait jour quelques mètres au-dessus de nous.
Je demandais à M. Roger quand est-ce que nous allions arriver. Il me répondit qu'une dizaine de minutes étaient encore nécessaires.
Je retournais en arrière, et mis mon écouteurs de MP3 sur mes oreilles.
Peu à peu, les arbres autour de nous s'écartaient, la luminosité augmenta, et une clairière était maintenant visible. Aucun doute, nous étions arrivés.
Des sortes de mini-chalets l'occupaient. Il devait y en avoir une grosse dizaine, placés en ligne sur deux colonnes. Entre ces deux colonnes trônait un sorte de cercle de pierres, contenant des cendres et des bouts de bois calcinés. Pas de doute, il s'agissait d'un ancien feu de camp. Depuis combien de temps personne n'est venu ici? Les chalets ont l'air anciens, inoccupés, et peu adaptés à la vie moderne. M'enfin on va pas se plaindre, tant qu'on a un endroit où dormir...
M.Roger nous demanda de nous réunir autour de lui, de M. Diaz et M. Lecole, les deux autres professeurs nous accompagnant.
«-Bon alors, commença M. Roger. Tout d'abord, nous allons vous parler du séjour.
Nous sommes là pour dix jours. Chaque jour est consacré à une activité particulière. Chaque matin, nous vous dévoilons l'activité que nous allons effectuer dans la journée.
Je passe maintenant la parole à M. Lecole.
-Merci. Je vais vous parler du lieu dans lequel nous sommes. Ceci est une très vieille île, donc ne vous étonnez pas de voir du matériel ancien. Vous avez pu le constater, ces chalets font très vieillots. Il est très important pour vous, je pense, de vous sentir comme un réel habitant de cette endroit, à moitié préservé des évolutions de la société humaine. En parlant d'habitants, lors de notre virée au village vous pourrez constater que ceux-ci vivent très simplement, et n'abusent pas des «bienfaits» de la vie moderne occidentale.
M.Diaz va maintenant terminer notre petit discours.
-Oui, concernant le confort de vie, cela se passe comme je vais vous l'expliquer. Vous serez trois par chalets, garçons ou filles peu importe. Pour vous lavez, il vous suffira de faire quelques pas vers le Nord-est du site pour trouver des cabines de douches, rudimentaires certes, mais n'oubliez pas les paroles de M. Lecole. Les toilettes sont elles situées au Nord-ouest de la clairière.
-Voilà, reprit M. Roger, nous avons terminé. Vous avez quartier libre jusqu'à ce soir, où nous nous réunirons autour d'un feu de camp et où aucune activité ne vous sera imposée. L'humeur sera à la fête!!!
A cette annonce, j'entendis Thomas dire à Mathieu qu'il pourra nous jouer Stairway to Heaven à la flûte de pan.
Comme tout le monde, j'avais entendu Thomas crier, et comme tout le monde je m'étais avancé vers l'avion pour connaître la raison de ce cri.
Thomas était tétanisé, là-haut au sommet de son escalier. Il regardait dans le vide, quelque part vers la forêt.
«-Thomas!!! Lui criais-je.
Aucune réponse.
-Thomas!!!!! Répétais-je.
Il avait l'air fasciné par je-ne-sais-quoi là-bas au loin.
-Des...je..., réussit-il à articuler.
-Des quoi? Qu'est-ce qu'il y a?
-Je viens de voir...
-....Oui?
-...Non rien laisse tomber c'était une hallucination, je suis fatigué..»
Puis il disparut dans l'avion, à la recherche de ses affaires.
J'interpellais donc ma soeur.
«-Marie, tu sais ce qui se passe?
-Nan aucune idée, quand je l'ai appelé il s'est tout à coup figé, puis a crié alors qu'il regardait quelque chose là-bas, me dit-elle en montrant la forêt.
-Mmmhh..bizarre...non?
-Je sais pas, je m'en fous.»
Et ceci conclut notre conversation.
M. Roger avertit qu'il allait être temps de partir en route vers le campement. Apparemment, deux heures de marches allaient être nécessaires.
Evidemment, la totalité des élèves commencèrent à se plaindre. Plaintes inutiles car ils allaient être obligés de marcher.
«-M. Roger, on fait quoi pour le pilote? Demanda un élève.
-Bah tiens, on va le porter sur une civière... Ton nom c'est quoi au fait?
-Mathieu.
-Bien Mathieu, Esther et toi le prendrez, et on changera à la mi-parcours ok?
-Euuuhh..je suppose qu'on a pas trop le choix?
-Exact! Allez en route!»
Esther et le dénommé Mathieu allèrent donc prendre le pilote, tandis que je me joignais à ma soeur, Mathilde, Tonton et Elise pour la randonnée. Thomas était lui allé faire la connaissance d'autres gens, le plus loin possible de M. Roger, pour pas être désigné pour porter la civière.
A fond la randonnay!
Alors qu'une longue file indienne se créait, je rallumais mon portable, resté éteint durant le vol, pour ne pas faire disfonctionner les appareils de l'avion.
Hum...pas de réseau... J'ai pourtant un abonnement international...
Bon tant pis, je verrais ça une fois arrivée au campement.
Nous nous engagions donc dans la forêt, ou un semblant de chemin était tracé à travers les arbres. Ceux-ci nous cachaient à moitié le ciel, et tout était donc plus sombre qu'il y a quelques minutes.
La forêt était vraiment dense. Les herbes montaient haut, les arbres était nombreux et très serrés. Parfois, on croisait un ruisseau ou un filet d'eau. Il fallait alors sautiller de rocher en rocher pour éviter de se mouiller les pieds. Je plaignais secrètement Esther et Mathieu de devoir porter le pilote.
Au bout d'une heure de route, je m'avançais pour trouver Mathilde.
«-Dis, tu trouves que le comportement de Thomas a été étrange?
-Mmmmhh..je sais pas comment il est d'habitude, je le connais pas, mais c'est vrai qu'il a réagit bizarrement. A mon avis il a vraiment vu quelque chose dans la forêt, mais préfère se taire.
-Pourquoi?
-Par peur de passer pour un dingue, ou bien de gâcher le peu d'ambiance qu'il reste..
-Hein? Comment ça?
-Et bien notre voyage était supposé être paradisiaque ok?
-Oui..
-Il ne nous arrive que des emmerdes depuis qu'on est partis: Mauvais temps constant, avion cassé, pilote inconscient, Élise qui n'a pas l'air d'aller très bien, élèves qui rouspètent... On est loin du Club Med!
-Oui, t'as pas tort... En parlant de nos malheurs, est-ce que tu as du réseau toi?
-Attends je vérifie....mmmhhh... non. Zéro barre.
-J'en ai pas non plus, tu trouves ça normal?
-Tu sais, il y a des coins reculés qui n'ont pas forcément de réseau, et les nouvelles technologies sont loin d'être parfaites, donc non, je trouve ça très plausible.
-Ok ok, je voulais juste vérifier.......Hein???
Je venais d'entendre quelque chose.
-...Quoi?
-...
-Qu'est-ce qu'il y a?
-T'as pas entendu????
-entendu quoi???
-J'ai entendu une voix sortir de là-bas, lui dis-je en montrant un point entre deux arbres, sur notre droite.
-Une voix comment?
-Comme un murmure, mais amplifié!!
-Hum...
-Je te jure!!!
-...C'est sûrement quelqu'un du groupe que tu as entendu chuchoter t'inquiètes...on est tous un peu sur les nerfs, t'as dû rêver...»
Mouais, je n'étais pas convaincue. J'étais sûre d'avoir entendu quelqu'un parler au loin. Un chuchotement d'un élève proche de nous ne ferait pas ce bruit.
Nous continuâmes donc notre marche dans le silence, profitant du dépaysement local dont nous étions découvreurs.
Je remarquais que la forêt s'était épaissie au fur et à mesure de notre randonnée. Le peu de rayons de soleil déjà présents avaient quasi-disparus, nous laissant dans une sorte d'obscurité étrange. Étrange, car nous savions qu'il faisait jour quelques mètres au-dessus de nous.
Je demandais à M. Roger quand est-ce que nous allions arriver. Il me répondit qu'une dizaine de minutes étaient encore nécessaires.
Je retournais en arrière, et mis mon écouteurs de MP3 sur mes oreilles.
Peu à peu, les arbres autour de nous s'écartaient, la luminosité augmenta, et une clairière était maintenant visible. Aucun doute, nous étions arrivés.
Des sortes de mini-chalets l'occupaient. Il devait y en avoir une grosse dizaine, placés en ligne sur deux colonnes. Entre ces deux colonnes trônait un sorte de cercle de pierres, contenant des cendres et des bouts de bois calcinés. Pas de doute, il s'agissait d'un ancien feu de camp. Depuis combien de temps personne n'est venu ici? Les chalets ont l'air anciens, inoccupés, et peu adaptés à la vie moderne. M'enfin on va pas se plaindre, tant qu'on a un endroit où dormir...
M.Roger nous demanda de nous réunir autour de lui, de M. Diaz et M. Lecole, les deux autres professeurs nous accompagnant.
«-Bon alors, commença M. Roger. Tout d'abord, nous allons vous parler du séjour.
Nous sommes là pour dix jours. Chaque jour est consacré à une activité particulière. Chaque matin, nous vous dévoilons l'activité que nous allons effectuer dans la journée.
Je passe maintenant la parole à M. Lecole.
-Merci. Je vais vous parler du lieu dans lequel nous sommes. Ceci est une très vieille île, donc ne vous étonnez pas de voir du matériel ancien. Vous avez pu le constater, ces chalets font très vieillots. Il est très important pour vous, je pense, de vous sentir comme un réel habitant de cette endroit, à moitié préservé des évolutions de la société humaine. En parlant d'habitants, lors de notre virée au village vous pourrez constater que ceux-ci vivent très simplement, et n'abusent pas des «bienfaits» de la vie moderne occidentale.
M.Diaz va maintenant terminer notre petit discours.
-Oui, concernant le confort de vie, cela se passe comme je vais vous l'expliquer. Vous serez trois par chalets, garçons ou filles peu importe. Pour vous lavez, il vous suffira de faire quelques pas vers le Nord-est du site pour trouver des cabines de douches, rudimentaires certes, mais n'oubliez pas les paroles de M. Lecole. Les toilettes sont elles situées au Nord-ouest de la clairière.
-Voilà, reprit M. Roger, nous avons terminé. Vous avez quartier libre jusqu'à ce soir, où nous nous réunirons autour d'un feu de camp et où aucune activité ne vous sera imposée. L'humeur sera à la fête!!!
A cette annonce, j'entendis Thomas dire à Mathieu qu'il pourra nous jouer Stairway to Heaven à la flûte de pan.
Commentaires
- KirKill
28/01/2009 à 01:30:22
Je te fait confiance mon cher, je suis ton plus grand fan m'voyez?
Je m'occuperais d'owned by ta fic comme tu peux pas le faire toi-même ^^
Donc, Owned by ville de sauvages - Sultano
25/01/2009 à 03:39:49
Je suis dans l'écriture du chapitre 14 là
- KirKill
25/01/2009 à 02:21:34
J'ai hâte de voir ce que ça va donnay cette fic