Note de la fic :
La Chimère
Par : Sagedish
Genre : Action, Polar
Statut : C'est compliqué
Chapitre 6 : Sociologie macabre.
Publié le 14/01/2013 à 21:28:01 par Sagedish
Alex déambula dans la rue piétonne Messine, le sourire aux lèvres, le pas assuré et la posture droite. Du haut de son mètre 70, il n'était pas très imposant, sa musculature était au mieux ridicule, et il était loin d'être capable de séduire une femme à la recherche uniquement d'une virilité cliché.
Pourtant, il se dégageait de lui un « je ne sais quoi » qui rendait sa compagnie extrêmement rassurante en terme de sécurité. Il faisait partie de ces hommes qui possédaient une telle assurance qu'il ne lui était jamais arrivé de quelconques incartades contre d'éventuels agresseurs dans la rue. Les femmes appréciaient sa compagnie pour l'humour et la confiance que son visage amical inspirait. Oui, de ses cheveux d'un noir uni très sombre (Le noir étant bien évidemment sombre par nature, mais comme ses camarades aimait à le dire, il y a « noir et noir ») et vêtu de son caban fétiche tout aussi sombre, il dégageait bel et bien ce « truc ».
Oui, Alex était un jeune homme plein de charisme et d'assurance, comme seule la jeunesse et l'insouciance qui en découle savait en produire.
Il était accompagné de deux nouveaux amis fraîchement rencontré en amphithéâtre ; il ne fallait en effet pas beaucoup de temps à Alex pour faire connaissance, quelques blagues passe partout bien senties sur le physique de la prof, ainsi que son éternel sourire suffisait à donner envie à des gens tout aussi seuls que lui en cette rentrée universitaire de lui adresser la parole...
Il était bien, il était content ; Jonathan et Sébastien étaient plutôt sympa, Alex vit sur le visage du premier une enfance assez difficile dû au divorce de ses parents (comme le laissais suggérer sa moue inconsciente à la vue de couples avec enfants), il pratiquait régulièrement du sport, la natation, comme le laissait deviner ses épaules, mais surtout ses traces d'acnés asséchés caractéristiques des pratiquants régulier. Sur celui de Sébastien, il fut plutôt déçu de l'extrême banalité de ce qu'il aperçut ; il avait une vie assez banale au final, bien que la banalité fût en soi une caractéristique à part entière. Rien de particulier ne détenait de son visage. Il avait une vie assez rangée. La seule chose qu'il devina était sa relation houleuse avec sa copine actuelle, qu'il prévoyait de quitter très prochainement.
Oui, le don d'Alex était assez surprenant. Beaucoup prétendent pouvoir rapidement cerner les personnes avec lesquelles ils avaient une conversation. Lui pouvait mettre à jour la personnalité, les envies, les tares, les vices et les buts d'un individu grâce à un simple regard porté sur le visage de cette personne. Pour lui, ce n'était pas un don ; le visage possédait une centaine de muscles, mais l'être humain normal n'avait conscience de l'utilisation que de quelques uns d'entre eux. Pourtant, pour Alex, la différence entre un vrai sourire et un sourire forcé, entre la peur et le ricanement, entre la paresse et la volonté... : Tout simplement, entre la vérité et le mensonge, lui sautait aux yeux, l'agressait visuellement tant ceci était flagrant pour lui.
Il ne fit pas grand bruit de cette qualité, la seule personne auprès duquel il en avait parlé - une psychologue scolaire qui l'avait consulté après un suicide dans sa classe (comme le voulait la procédure, le suicide d'un élève d'une classe devait être suivi par la consultation de tous les enfants de cette section.)- s'était moqué de lui, mais fut réellement apeurée lorsque ce jeune homme sorti de nulle part semblait la connaitre mieux que n'importe quel ami proche. Les détails de la vie de cette quinquagénaire désabusé par son divorce et manifestement en manque de tendresse lui était assez familiers au final : C'était en effet des caractéristiques que de plus en plus de femme présentait.
Alex sourit à cette pensée, ayant l'impression de faire le travail d'un sociologue avec l'efficacité d'un médecin légiste disséquant un cadavre.
Pourtant, il se dégageait de lui un « je ne sais quoi » qui rendait sa compagnie extrêmement rassurante en terme de sécurité. Il faisait partie de ces hommes qui possédaient une telle assurance qu'il ne lui était jamais arrivé de quelconques incartades contre d'éventuels agresseurs dans la rue. Les femmes appréciaient sa compagnie pour l'humour et la confiance que son visage amical inspirait. Oui, de ses cheveux d'un noir uni très sombre (Le noir étant bien évidemment sombre par nature, mais comme ses camarades aimait à le dire, il y a « noir et noir ») et vêtu de son caban fétiche tout aussi sombre, il dégageait bel et bien ce « truc ».
Oui, Alex était un jeune homme plein de charisme et d'assurance, comme seule la jeunesse et l'insouciance qui en découle savait en produire.
Il était accompagné de deux nouveaux amis fraîchement rencontré en amphithéâtre ; il ne fallait en effet pas beaucoup de temps à Alex pour faire connaissance, quelques blagues passe partout bien senties sur le physique de la prof, ainsi que son éternel sourire suffisait à donner envie à des gens tout aussi seuls que lui en cette rentrée universitaire de lui adresser la parole...
Il était bien, il était content ; Jonathan et Sébastien étaient plutôt sympa, Alex vit sur le visage du premier une enfance assez difficile dû au divorce de ses parents (comme le laissais suggérer sa moue inconsciente à la vue de couples avec enfants), il pratiquait régulièrement du sport, la natation, comme le laissait deviner ses épaules, mais surtout ses traces d'acnés asséchés caractéristiques des pratiquants régulier. Sur celui de Sébastien, il fut plutôt déçu de l'extrême banalité de ce qu'il aperçut ; il avait une vie assez banale au final, bien que la banalité fût en soi une caractéristique à part entière. Rien de particulier ne détenait de son visage. Il avait une vie assez rangée. La seule chose qu'il devina était sa relation houleuse avec sa copine actuelle, qu'il prévoyait de quitter très prochainement.
Oui, le don d'Alex était assez surprenant. Beaucoup prétendent pouvoir rapidement cerner les personnes avec lesquelles ils avaient une conversation. Lui pouvait mettre à jour la personnalité, les envies, les tares, les vices et les buts d'un individu grâce à un simple regard porté sur le visage de cette personne. Pour lui, ce n'était pas un don ; le visage possédait une centaine de muscles, mais l'être humain normal n'avait conscience de l'utilisation que de quelques uns d'entre eux. Pourtant, pour Alex, la différence entre un vrai sourire et un sourire forcé, entre la peur et le ricanement, entre la paresse et la volonté... : Tout simplement, entre la vérité et le mensonge, lui sautait aux yeux, l'agressait visuellement tant ceci était flagrant pour lui.
Il ne fit pas grand bruit de cette qualité, la seule personne auprès duquel il en avait parlé - une psychologue scolaire qui l'avait consulté après un suicide dans sa classe (comme le voulait la procédure, le suicide d'un élève d'une classe devait être suivi par la consultation de tous les enfants de cette section.)- s'était moqué de lui, mais fut réellement apeurée lorsque ce jeune homme sorti de nulle part semblait la connaitre mieux que n'importe quel ami proche. Les détails de la vie de cette quinquagénaire désabusé par son divorce et manifestement en manque de tendresse lui était assez familiers au final : C'était en effet des caractéristiques que de plus en plus de femme présentait.
Alex sourit à cette pensée, ayant l'impression de faire le travail d'un sociologue avec l'efficacité d'un médecin légiste disséquant un cadavre.
Commentaires
- Misaki-Senpai
15/01/2013 Ã 20:09:59
"L'éducation sentimentale". Le titre de ce chapitre me rappelle, comment dire ? Une œuvre littéraire célèbre.
Je vais me mettre à lire dans les plus bref délais. :ok