Note de la fic :
Le destin d'un agent.
Par : LabyrinthZone
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 6 : Hot Dog.
Publié le 09/10/2012 à 20:17:27 par LabyrinthZone
Je me préparais à une attaque qui me semblait évidente & contractais mes muscles au maximum. Je décelais dans le regard du chien en face de moi une lueur noire, malsaine, emplie de rage & de haine. Un étincellement attirait mon regard : dans sa bouche, entre ses crocs acérés, se trouvait une clé qui brillait à la lueur de la lune, ce qui lui donnait des reflets étranges.
En y regardant de plus près, on pouvait voir une sorte de goutte d'eau qui avait donné naissance à une flaque pleine de vibrations.
A peine avais-je eu le temps de remarquer ceci que le chien derrière moi avait atterri sur moi, & je me trouvais désormais à plat ventre. Ne pouvant me dégager de la prise du molosse, je me retournais avec difficulté & lui collais autant de coups de poing que nécessaire.
Sous les coups répétés, il reculait. Pas à cause de la douleur, qu'il ne ressentait pas -la seule partie active de son cerveau était celle qui lui disait de se nourrir, & ce, en permanence- mais parce qu'il était agacé par les coups portés à sa mâchoire.
Sans plus attendre, je me jetais dessus, lui ouvrais la gueule & réussissais à lui planter ma main à l'intérieur, avant de lui tirer la langue, ce qui lui arrachait l'intérieur de son corps cadavérique. Profitant de la situation, je l'enroulais autour de son cou & l'étranglais de toutes mes forces, si bien que je n'avais pas vu le deuxième matou me foncer dessus.
Du coin de l'oeil, je jetais le premier sur le second; ils étaient désormais sonnés tous les deux.
Avant que le situation ne tourne à leur avantage, je finissais mon travail sur celui qui m'avait lâchement attaqué par derrière, en lui écrasant la gueule avec mon pied. Le craquement de ses os me glaçait le sang, & l'impact de ma chaussure de cuir sur ce corps mou en décomposition réveillait quelque peu ma douleur crânienne.
Je me ruais ensuite vers mon second agresseur, saisissant un vase au passage, le cassais contre le mur & lui plantais un morceau de porcelaine qui lui transperçait le crâne.
Je le retirais en lui poussant la gueule avec ma chaussure, ce qui avait pour effet de lui ouvrir la gueule en deux.
Le cerveau tombait au sol dans un terrifiant bruit de succion digne des plus grands films d'horreur. Je ramassais la clé qui était assez imposante & lourde. Tournant à l'angle de ce long corridor lugubre, je m'approchais lentement de la porte.
Qui était, bien sûr, fermée à clef, sinon, ce serait trop facile... En plein milieu de ce barrage de métal se trouvait le même motif que sur la clef. Je m'empressais de la rentrer dans la serrure, la tournais lentement & pénétrais dans cette nouvelle salle. Elle était faiblement éclairée : un unique cierge reposait au centre d'une table, où un spray de premier secours se trouvait. Je courrais vers lui, le prenais fébrilement dans mes mains & m'en vaporisais partout. Toutes les douleurs s'étaient estompées, & je savais que l'effet serait permanent -du moins tant que je ne suis pas blessé une autre fois-. Je m'avançais prudemment dans ce lieu inconnu, cherchant un moindre indice de l'endroit où je me trouvais. Je n'avais pas eu beaucoup plus de temps pour y réfléchir, que mon regard se posait déjà sur une feuille de papier jaunie par le temps. Des notes étaient écrites dessus, dans une couleur bleu roi. J'arrivais à peine à déchiffrer ce qui était écrit dessus : c'était comme si la personne qui avait griffonné ces quelques bribes de mots était pressée.
Cependant, quelques mots se lisaient très facilement :
"...Europe, ... manoir... Spencer... 2005.
Jill...Chris... Wesker."
Mes neurones fonctionnaient à plein régime.
Si mes souvenirs s'avéraient exacts, on m'avait parlé d'une mission que Chris Redfield & Jill Valentine devaient faire dans un manoir perdu dans une forêt en Europe, celui d'Ozwell E. Spencer.
Albert Wesker était aussi de la partie, d'après le rapport de Chris. & ces évènements remontaient à 2005... J'étais donc dans le manoir de Spencer ? Il avait été tué. Je ne me souvenais pas être déjà entré ici... Il ne devait plus rien y avoir à trouver, puisque dans son rapport, Chris avait mentionné l'échec de sa mission, à cause de la perte de Jill, qu'il avait retrouvé quatre ans plus tard en Afrique, ainsi que la fuite de Wesker -il avait emporté Jill avec lui-.
J'ouvrais donc la porte suivante, qui menait à un grand escalier. Au sommet de cet escalier, dont les marches étaient vêtues d'un long tapis rouge en velours, se trouvait une énorme double porte.
Je l'ouvrais précautionneusement, malgré le très mauvais pressentiment qui m'envahissait.
J'entrais dans la salle. Un corps était situé au milieu de cette bibliothèque titanesque. J'étais ébahi : tous les murs étaient recouverts d'étagères, remplies de livres. Jamais je n'avais vu autant de bouquins. Il devait y avoir pour des décennies de lecture au minimum...
Bref, j'avançais vers la dépouille. L'odeur qui s'en dégageait m'était à présent familière : une odeur de cadavre desséché, en putréfaction, dont les vers sortaient des trous de la peau, mangeant chaque millimètre de ce corps froid. Mais cet homme mort tenait quelque chose dans sa main. Un tube dont la forme cylindrique laissait penser à un échantillon de laboratoire. Chris n'avait pas mentionné ça dans son rapport -peut-être l'avait-il oublié, sous le choc de la perte de sa partenaire. Mais Wesker l'aurait vu, à moins que Spencer ne le cachait jusqu'à sa mort...
Je l'attrapais soigneusement, me méfiant de ce corps sans vie. Une petite étiquette était posée dessus, dont les écritures qui se trouvaient dessus me laissaient sans voix.
Ce qui était écrit était terrifiant, aberrant. Je ne respirais plus. Je ne pouvais pas le croire. C'était impossible. Pas un nouveau, non... Il y en avait déjà eu suffisamment comme ça, un de plus mènerait à la fin du monde... L'échantillon était presque vide, il ne restait que quelques gouttes... Quelques grammes de ce produit qui vous tuerait instantanément, qui vous rendrait fou juste avant, & même après votre mort...
Le produit qui se trouvait entre mes mains...
Mes souvenirs revenaient...
Cet échantillon manquant à sa collection...Celui que Wesker cherchait à obtenir afin de devenir le dieu de son nouveau monde...
Je contemplais une nouvelle fois ce qui était écrit sur l'étiquette, la respiration saccadée, l'envie de me tirer de ce cauchemar :
"Echantillon Test-Virus C".
En y regardant de plus près, on pouvait voir une sorte de goutte d'eau qui avait donné naissance à une flaque pleine de vibrations.
A peine avais-je eu le temps de remarquer ceci que le chien derrière moi avait atterri sur moi, & je me trouvais désormais à plat ventre. Ne pouvant me dégager de la prise du molosse, je me retournais avec difficulté & lui collais autant de coups de poing que nécessaire.
Sous les coups répétés, il reculait. Pas à cause de la douleur, qu'il ne ressentait pas -la seule partie active de son cerveau était celle qui lui disait de se nourrir, & ce, en permanence- mais parce qu'il était agacé par les coups portés à sa mâchoire.
Sans plus attendre, je me jetais dessus, lui ouvrais la gueule & réussissais à lui planter ma main à l'intérieur, avant de lui tirer la langue, ce qui lui arrachait l'intérieur de son corps cadavérique. Profitant de la situation, je l'enroulais autour de son cou & l'étranglais de toutes mes forces, si bien que je n'avais pas vu le deuxième matou me foncer dessus.
Du coin de l'oeil, je jetais le premier sur le second; ils étaient désormais sonnés tous les deux.
Avant que le situation ne tourne à leur avantage, je finissais mon travail sur celui qui m'avait lâchement attaqué par derrière, en lui écrasant la gueule avec mon pied. Le craquement de ses os me glaçait le sang, & l'impact de ma chaussure de cuir sur ce corps mou en décomposition réveillait quelque peu ma douleur crânienne.
Je me ruais ensuite vers mon second agresseur, saisissant un vase au passage, le cassais contre le mur & lui plantais un morceau de porcelaine qui lui transperçait le crâne.
Je le retirais en lui poussant la gueule avec ma chaussure, ce qui avait pour effet de lui ouvrir la gueule en deux.
Le cerveau tombait au sol dans un terrifiant bruit de succion digne des plus grands films d'horreur. Je ramassais la clé qui était assez imposante & lourde. Tournant à l'angle de ce long corridor lugubre, je m'approchais lentement de la porte.
Qui était, bien sûr, fermée à clef, sinon, ce serait trop facile... En plein milieu de ce barrage de métal se trouvait le même motif que sur la clef. Je m'empressais de la rentrer dans la serrure, la tournais lentement & pénétrais dans cette nouvelle salle. Elle était faiblement éclairée : un unique cierge reposait au centre d'une table, où un spray de premier secours se trouvait. Je courrais vers lui, le prenais fébrilement dans mes mains & m'en vaporisais partout. Toutes les douleurs s'étaient estompées, & je savais que l'effet serait permanent -du moins tant que je ne suis pas blessé une autre fois-. Je m'avançais prudemment dans ce lieu inconnu, cherchant un moindre indice de l'endroit où je me trouvais. Je n'avais pas eu beaucoup plus de temps pour y réfléchir, que mon regard se posait déjà sur une feuille de papier jaunie par le temps. Des notes étaient écrites dessus, dans une couleur bleu roi. J'arrivais à peine à déchiffrer ce qui était écrit dessus : c'était comme si la personne qui avait griffonné ces quelques bribes de mots était pressée.
Cependant, quelques mots se lisaient très facilement :
"...Europe, ... manoir... Spencer... 2005.
Jill...Chris... Wesker."
Mes neurones fonctionnaient à plein régime.
Si mes souvenirs s'avéraient exacts, on m'avait parlé d'une mission que Chris Redfield & Jill Valentine devaient faire dans un manoir perdu dans une forêt en Europe, celui d'Ozwell E. Spencer.
Albert Wesker était aussi de la partie, d'après le rapport de Chris. & ces évènements remontaient à 2005... J'étais donc dans le manoir de Spencer ? Il avait été tué. Je ne me souvenais pas être déjà entré ici... Il ne devait plus rien y avoir à trouver, puisque dans son rapport, Chris avait mentionné l'échec de sa mission, à cause de la perte de Jill, qu'il avait retrouvé quatre ans plus tard en Afrique, ainsi que la fuite de Wesker -il avait emporté Jill avec lui-.
J'ouvrais donc la porte suivante, qui menait à un grand escalier. Au sommet de cet escalier, dont les marches étaient vêtues d'un long tapis rouge en velours, se trouvait une énorme double porte.
Je l'ouvrais précautionneusement, malgré le très mauvais pressentiment qui m'envahissait.
J'entrais dans la salle. Un corps était situé au milieu de cette bibliothèque titanesque. J'étais ébahi : tous les murs étaient recouverts d'étagères, remplies de livres. Jamais je n'avais vu autant de bouquins. Il devait y avoir pour des décennies de lecture au minimum...
Bref, j'avançais vers la dépouille. L'odeur qui s'en dégageait m'était à présent familière : une odeur de cadavre desséché, en putréfaction, dont les vers sortaient des trous de la peau, mangeant chaque millimètre de ce corps froid. Mais cet homme mort tenait quelque chose dans sa main. Un tube dont la forme cylindrique laissait penser à un échantillon de laboratoire. Chris n'avait pas mentionné ça dans son rapport -peut-être l'avait-il oublié, sous le choc de la perte de sa partenaire. Mais Wesker l'aurait vu, à moins que Spencer ne le cachait jusqu'à sa mort...
Je l'attrapais soigneusement, me méfiant de ce corps sans vie. Une petite étiquette était posée dessus, dont les écritures qui se trouvaient dessus me laissaient sans voix.
Ce qui était écrit était terrifiant, aberrant. Je ne respirais plus. Je ne pouvais pas le croire. C'était impossible. Pas un nouveau, non... Il y en avait déjà eu suffisamment comme ça, un de plus mènerait à la fin du monde... L'échantillon était presque vide, il ne restait que quelques gouttes... Quelques grammes de ce produit qui vous tuerait instantanément, qui vous rendrait fou juste avant, & même après votre mort...
Le produit qui se trouvait entre mes mains...
Mes souvenirs revenaient...
Cet échantillon manquant à sa collection...Celui que Wesker cherchait à obtenir afin de devenir le dieu de son nouveau monde...
Je contemplais une nouvelle fois ce qui était écrit sur l'étiquette, la respiration saccadée, l'envie de me tirer de ce cauchemar :
"Echantillon Test-Virus C".
Commentaires
- Pseudo supprimé
10/10/2012 à 23:11:29
Sweet!