Note de la fic :
Le destin d'un agent.
Par : LabyrinthZone
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : Blood Chainsaw.
Publié le 28/09/2012 à 19:57:37 par LabyrinthZone
J'avançais prudemment au milieu de cet endroit sombre, morbide, où les odeurs de putréfaction & de moisissure se couplaient pour ne former qu'une seule & même senteur pour le moins repoussante, dégoûtante, me faisant vomir mes tripes.
J'avais à présent le tournis; le froid, le manque d'oxygène couplés à cette immondice, n'arrangeaient pas mon état qui se dégradait à mesure que je posais un pied devant l'autre.
Le stress montait aussi à cause du drap coupé par une tronçonneuse que je n'ai pas entendu un seul instant.
Peut-être le nouveau modèle avec réduction de bruit ? Si c'était le cas, je ne fer...
Je sentais d'un coup un courant d'air glacial sur ma nuque, me stoppant net dans mes pensées. Ce courant d'air était irrégulier, comme s'il était coupé de parts & d'autres, comme s'il était retenu par une mâchoire de métal, remplie de dents tranchantes, prête à se refermer sur mon cou...
Sans plus attendre, je me retournais, rallumais ma lampe torche & ce que je voyais me paralysait sur le coup.
Cette vision d'horreur était insupportable, même pour le meilleur des agents, qu'il soit le plus entraîné au monde ne changeait rien.
Face à moi se trouvait un corps imposant, d'environ deux mètres de haut. Ce qui m'épouvantais sur lui, c'étaient les multitudes de couches de peau superposées & ce, partout sur son corps.
Comme s'il coupait la peau de ses victimes avant de se les coller sur lui, afin de s'en approprier la mort, & ainsi en avoir un trophée "vivant".
J'avais donc devant moi une chose horrible, dont seul l'oeil d'origine était visible. Un oeil noir, rempli de haine, de rage, de soif de chair fraîche & de mort. Je comprenais immédiatement que c'était là son point faible.
Je regardais rapidement derrière ce monstre : le couloir était tellement étroit que je ne pouvais même pas tenter de passer entre ses jambes sous peine de me faire écraser par son poids, ni même passer par le côté, où je risquais de me retrouver tranché par la...
Les tronçonneuses. J'ai connu autrefois des hommes avec une seule tronçonneuse, d'autres avec une double tronçonneuse...
Mais cette...ce truc en possédait deux, une dans chaque main.
& vu la multitude de couches de peau très épaisses,je ne pensais pas un seul instant pouvoir le blesser avec mon ridicule couteau de survie, ni même la hache que j'avais "empruntée" au zombie dans la cabane.
Le temps était compté & je ne pouvais même plus réfléchir que le colosse abattait violemment la première de ses tronçonneuses. Je l'esquivais sans mal, reculant de quelques pas. Suite à ce mouvement, je lui envoyais un coup de pied ravageur dans les soi-disant bijoux de famille, ce qui n'avait eu pour effet que de projeter quelques peaux collées là. Une odeur de sang séché s'en échappait, & je voyais des vers onduler de la plaie que je venais d'occasionner.
Je me saisissais de ma hache, me jetais sur ce monstre & la lui planta à l'emplacement de l'oeil, ce qui ne lui faisais rien. Pas même un hochement de tête, ni rugissement, ni cri de douleur. Ce truc me semblait invincible.
C'est pendant ce court moment de réflexion que je recevais un coup puissant dans le ventre, me projetant quelques mètres en arrière.
J'étais acculé contre le mur, ne savant que faire. Mon heure était venue : je ne pouvais pas battre ce cadavre ambulant & j'étais coincé dans un cul de sac.
Il levait à présent ses deux tronçonneuses, j'ai attrapais une rapidement par la poignée, tant pis si je touchais ses multiples couches pourries.
Les vers commençaient à me monter sur le dos, pendant que je tentais de manipuler la bras gauche de mon adversaire.
Au moment où je lui ai arraché la tronçonneuse, j'entendais un cliquetis de métal : mon couteau de survie venait de tomber au sol. C'était inutile de tenter de le récupérer.
Je levais mon arme de fortune, lacérant violemment l'horreur incarnée.
Dans un hurlement à en glacer le plus chaud des volcans, la chose tombait au sol, inerte. J'en profitais pour lui couper le bras gauche, les jambes ainsi que la tête.
Je me retournais, maintenant tâché de tout ce sang noir, pourri, puant, afin de creuser dans le plafond, tant pis si il allait me tomber dessus : je ne tiendrais pas une minute de plus dans ce cauchemar, sans oxygène. Je ne pouvais même plus respirer.
Je pointais ma lame dentée vers le haut, commençant à creuser ce tombeau fermé. De l'eau commençait à couler de plus en plus abondamment, me glaçant sur place. Je continuais cependant. Jusqu'au moment où j'entendais un sifflement près de mon oreille, qui fut suivi par une atroce douleur au niveau de mon oreille droite. Le plafond céda au même moment, & l'eau s'engouffra par tonnes dans ce tunnel où j'avais failli mourir.
Je voyais à présent le ciel, bien éclairé par un soleil qui m'aveuglait, à cause de cette nuit d'horreur passée dans le noir. Sans comprendre pourquoi, mes yeux se fermaient, refusaient même de s'ouvrir. Je perdais connaissance dans un lac gelé, au bord d'une forêt, avec un monstre sous moi.
Tout ce dont je me souvenais, c'était que la tronçonneuse m'avait glissé des doigts & que j'avais terriblement mal à l'oreille.
J'avais à présent le tournis; le froid, le manque d'oxygène couplés à cette immondice, n'arrangeaient pas mon état qui se dégradait à mesure que je posais un pied devant l'autre.
Le stress montait aussi à cause du drap coupé par une tronçonneuse que je n'ai pas entendu un seul instant.
Peut-être le nouveau modèle avec réduction de bruit ? Si c'était le cas, je ne fer...
Je sentais d'un coup un courant d'air glacial sur ma nuque, me stoppant net dans mes pensées. Ce courant d'air était irrégulier, comme s'il était coupé de parts & d'autres, comme s'il était retenu par une mâchoire de métal, remplie de dents tranchantes, prête à se refermer sur mon cou...
Sans plus attendre, je me retournais, rallumais ma lampe torche & ce que je voyais me paralysait sur le coup.
Cette vision d'horreur était insupportable, même pour le meilleur des agents, qu'il soit le plus entraîné au monde ne changeait rien.
Face à moi se trouvait un corps imposant, d'environ deux mètres de haut. Ce qui m'épouvantais sur lui, c'étaient les multitudes de couches de peau superposées & ce, partout sur son corps.
Comme s'il coupait la peau de ses victimes avant de se les coller sur lui, afin de s'en approprier la mort, & ainsi en avoir un trophée "vivant".
J'avais donc devant moi une chose horrible, dont seul l'oeil d'origine était visible. Un oeil noir, rempli de haine, de rage, de soif de chair fraîche & de mort. Je comprenais immédiatement que c'était là son point faible.
Je regardais rapidement derrière ce monstre : le couloir était tellement étroit que je ne pouvais même pas tenter de passer entre ses jambes sous peine de me faire écraser par son poids, ni même passer par le côté, où je risquais de me retrouver tranché par la...
Les tronçonneuses. J'ai connu autrefois des hommes avec une seule tronçonneuse, d'autres avec une double tronçonneuse...
Mais cette...ce truc en possédait deux, une dans chaque main.
& vu la multitude de couches de peau très épaisses,je ne pensais pas un seul instant pouvoir le blesser avec mon ridicule couteau de survie, ni même la hache que j'avais "empruntée" au zombie dans la cabane.
Le temps était compté & je ne pouvais même plus réfléchir que le colosse abattait violemment la première de ses tronçonneuses. Je l'esquivais sans mal, reculant de quelques pas. Suite à ce mouvement, je lui envoyais un coup de pied ravageur dans les soi-disant bijoux de famille, ce qui n'avait eu pour effet que de projeter quelques peaux collées là. Une odeur de sang séché s'en échappait, & je voyais des vers onduler de la plaie que je venais d'occasionner.
Je me saisissais de ma hache, me jetais sur ce monstre & la lui planta à l'emplacement de l'oeil, ce qui ne lui faisais rien. Pas même un hochement de tête, ni rugissement, ni cri de douleur. Ce truc me semblait invincible.
C'est pendant ce court moment de réflexion que je recevais un coup puissant dans le ventre, me projetant quelques mètres en arrière.
J'étais acculé contre le mur, ne savant que faire. Mon heure était venue : je ne pouvais pas battre ce cadavre ambulant & j'étais coincé dans un cul de sac.
Il levait à présent ses deux tronçonneuses, j'ai attrapais une rapidement par la poignée, tant pis si je touchais ses multiples couches pourries.
Les vers commençaient à me monter sur le dos, pendant que je tentais de manipuler la bras gauche de mon adversaire.
Au moment où je lui ai arraché la tronçonneuse, j'entendais un cliquetis de métal : mon couteau de survie venait de tomber au sol. C'était inutile de tenter de le récupérer.
Je levais mon arme de fortune, lacérant violemment l'horreur incarnée.
Dans un hurlement à en glacer le plus chaud des volcans, la chose tombait au sol, inerte. J'en profitais pour lui couper le bras gauche, les jambes ainsi que la tête.
Je me retournais, maintenant tâché de tout ce sang noir, pourri, puant, afin de creuser dans le plafond, tant pis si il allait me tomber dessus : je ne tiendrais pas une minute de plus dans ce cauchemar, sans oxygène. Je ne pouvais même plus respirer.
Je pointais ma lame dentée vers le haut, commençant à creuser ce tombeau fermé. De l'eau commençait à couler de plus en plus abondamment, me glaçant sur place. Je continuais cependant. Jusqu'au moment où j'entendais un sifflement près de mon oreille, qui fut suivi par une atroce douleur au niveau de mon oreille droite. Le plafond céda au même moment, & l'eau s'engouffra par tonnes dans ce tunnel où j'avais failli mourir.
Je voyais à présent le ciel, bien éclairé par un soleil qui m'aveuglait, à cause de cette nuit d'horreur passée dans le noir. Sans comprendre pourquoi, mes yeux se fermaient, refusaient même de s'ouvrir. Je perdais connaissance dans un lac gelé, au bord d'une forêt, avec un monstre sous moi.
Tout ce dont je me souvenais, c'était que la tronçonneuse m'avait glissé des doigts & que j'avais terriblement mal à l'oreille.