Note de la fic :
Le destin d'un agent.
Par : LabyrinthZone
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3 : Dark Caves.
Publié le 27/09/2012 à 21:41:55 par LabyrinthZone
Je ne savais pas par où aller. Partout autour de moi, de longs couloirs tous identiques les uns aux autres, dont les portes qui y étaient posées étaient toutes imbibées d'eau.
Le lac devait se trouver juste au-dessus de moi.
J'espérais juste que le plafond soit assez solide pour ne pas avoir à me baigner dans de l'eau glacée...
Sinon, mon espérance de vie serait raccourcie de plusieurs heures.
Je scrutais chaque recoin, chaque parcelle de ce long chemin sinueux & boueux.
Ma lampe éclairait fortement les environs, aussi je devais parfois m'arrêter quelques secondes si je ne voulais pas que mes yeux explosent à cause du contraste trop puissant.
Lors d'une de mes pauses, je sentais quelque chose courir le long de mon dos.
Sans même réfléchir, la lampe en main, j'écrasais ce corps étranger qui me chatouillait désagréablement le corps. Ce n'était qu'une simple petite araignée, certes...Mais dans un endroit aussi morbide que celui-ci, chaque chose prenait une allure fantomatique, horrifiante, terrifiante, épouvantable; la moindre petit bête vous donnait l'impression d'être sauvagement agressé & vous enlevait toute envie de rester ici.
Ma lampe commençait à perdre de la puissance à mesure que j'avançais. Cela devait une bonne heure que je tournais en rond dans ces corridors étroits, ne savant où aller.
La sensation d'être perdu qui me hantais depuis la veille s'amplifiait à chaque pas que je faisais.
Lorsque je repassais pour la énième fois devant le tas de linge marquant mon point de départ, une idée m'est venue : m'en servir à la manière du Petit Poucet pour ne pas me perdre.
Je saisissais donc le dessus de la pile, un drap. Une chose m'étonnait tout de même, non pas l'état du drap, mais le fait qu'il était déjà attaché au linge suivant, comme si quelqu'un avant moi c'était perdu ici auparavant & avait abandonné tout espoir.
Je partais donc pour la cinquième fois dans la même direction, ma lampe n'éclairant presque plus rien.
N'ayant pas de batterie de secours, je l'éteignais; elle me serait peut-être utile plus tard. Je tâtais désormais les murs pour avancer. Chacun de mes sens était en alerte; je me devais d'être réactif à toute situation, je n'avais pas le droit à l'erreur : un simple faux mouvement me coûterait sûrement la vie en cet endroit lugubre & souterrain, où nul être humain ne pourrait m'entendre si je venais à demander de l'aide.
Mis à part le bruit qu'émettait le plafond par endroits -des gouttes qui en tombèrent avant de s'écraser au sol-, rien ne se faisait entendre, si ce n'est ma respiration.
J'avais de plus en plus de mal à respirer, & pour cause : en plus du froid qui commençait à me paralyser, j'étais en manque de nourriture, de boisson & d'oxygène : je commençais à étouffer. Je me devais de trouver une sortie au plus vite, maintenant ma vie ne tenait plus que sur quelques minutes.
Je refusais de retourner en arrière & donc dans la cabane : ce serait pour moi une façon de dire que j'ai échoué dans ma mission qui est de sortir d'ici vivant.
& puis, qui sait, si ça se trouve, d'autres zombies auraient déjà envahi la petite cabane depuis mon départ, & seraient prêts à se jeter sur moi à peine la trappe levée...
Je ne savais vraiment pas par où aller, & l'égouttement se faisait de plus en plus rapide, comme si le plafond allait céder sous le poids du lac gelé.
La cabane semblant assez vieille, je pense que ce genre de catacombes l'est aussi; par conséquent, le plafond devait avoir résisté à des conditions bien pires que cela.
M'aventurant dans le noir, je tâtais ce qui semblait être un corps humain en décomposition, à en juger par la faute odeur qui se dégageait en cet endroit ainsi que par le bruit de succion qu'on fait mes doigts lorsque je les ai retirés de ce corps étranger.
Je devais faire attention aux endroits que je touchais; s'il y avait des morts-vivants ici, je ne ferais pas long feu : ils ont une endurance illimitée, chose que je n'ai pas.
D'autant plus qu'ils n'ont pas besoin de respirer & ne ressentent pas la douleur, alors que moi, si... Je suis encore un être humain, après tout, & vivant de surcroît.
J'effleurais de plus en plus souvent des corps mous, répugnants, qui sentaient le sang à des mètres à la ronde.
Une odeur de moisissure titillait mon sens de l'odeur, qui m'avait donné plusieurs haut-le-coeur. Ca en devenait insupportable, je devais savoir où je me trouvais.
Rallumant ma lampe torche, je constatais avec horreur que le drap que je tirais depuis un bon quart d'heure était coupé en deux à quelques centimètres de ma main. En y faisant plus attention, je remarquais que ce qui semblait l'avoir coupé possédait plusieurs dents.
Mais pas des dents d'être humain ni d'animal, non... Des dents d'un outil que je ne connaissais que trop bien...
Des dents d'un outil que seul un homme fort, un bûcheron, pouvait maîtriser...
Des dents de métal...Qui tuaient en un coup leur proie...
Des dents de tronçonneuse...
Le lac devait se trouver juste au-dessus de moi.
J'espérais juste que le plafond soit assez solide pour ne pas avoir à me baigner dans de l'eau glacée...
Sinon, mon espérance de vie serait raccourcie de plusieurs heures.
Je scrutais chaque recoin, chaque parcelle de ce long chemin sinueux & boueux.
Ma lampe éclairait fortement les environs, aussi je devais parfois m'arrêter quelques secondes si je ne voulais pas que mes yeux explosent à cause du contraste trop puissant.
Lors d'une de mes pauses, je sentais quelque chose courir le long de mon dos.
Sans même réfléchir, la lampe en main, j'écrasais ce corps étranger qui me chatouillait désagréablement le corps. Ce n'était qu'une simple petite araignée, certes...Mais dans un endroit aussi morbide que celui-ci, chaque chose prenait une allure fantomatique, horrifiante, terrifiante, épouvantable; la moindre petit bête vous donnait l'impression d'être sauvagement agressé & vous enlevait toute envie de rester ici.
Ma lampe commençait à perdre de la puissance à mesure que j'avançais. Cela devait une bonne heure que je tournais en rond dans ces corridors étroits, ne savant où aller.
La sensation d'être perdu qui me hantais depuis la veille s'amplifiait à chaque pas que je faisais.
Lorsque je repassais pour la énième fois devant le tas de linge marquant mon point de départ, une idée m'est venue : m'en servir à la manière du Petit Poucet pour ne pas me perdre.
Je saisissais donc le dessus de la pile, un drap. Une chose m'étonnait tout de même, non pas l'état du drap, mais le fait qu'il était déjà attaché au linge suivant, comme si quelqu'un avant moi c'était perdu ici auparavant & avait abandonné tout espoir.
Je partais donc pour la cinquième fois dans la même direction, ma lampe n'éclairant presque plus rien.
N'ayant pas de batterie de secours, je l'éteignais; elle me serait peut-être utile plus tard. Je tâtais désormais les murs pour avancer. Chacun de mes sens était en alerte; je me devais d'être réactif à toute situation, je n'avais pas le droit à l'erreur : un simple faux mouvement me coûterait sûrement la vie en cet endroit lugubre & souterrain, où nul être humain ne pourrait m'entendre si je venais à demander de l'aide.
Mis à part le bruit qu'émettait le plafond par endroits -des gouttes qui en tombèrent avant de s'écraser au sol-, rien ne se faisait entendre, si ce n'est ma respiration.
J'avais de plus en plus de mal à respirer, & pour cause : en plus du froid qui commençait à me paralyser, j'étais en manque de nourriture, de boisson & d'oxygène : je commençais à étouffer. Je me devais de trouver une sortie au plus vite, maintenant ma vie ne tenait plus que sur quelques minutes.
Je refusais de retourner en arrière & donc dans la cabane : ce serait pour moi une façon de dire que j'ai échoué dans ma mission qui est de sortir d'ici vivant.
& puis, qui sait, si ça se trouve, d'autres zombies auraient déjà envahi la petite cabane depuis mon départ, & seraient prêts à se jeter sur moi à peine la trappe levée...
Je ne savais vraiment pas par où aller, & l'égouttement se faisait de plus en plus rapide, comme si le plafond allait céder sous le poids du lac gelé.
La cabane semblant assez vieille, je pense que ce genre de catacombes l'est aussi; par conséquent, le plafond devait avoir résisté à des conditions bien pires que cela.
M'aventurant dans le noir, je tâtais ce qui semblait être un corps humain en décomposition, à en juger par la faute odeur qui se dégageait en cet endroit ainsi que par le bruit de succion qu'on fait mes doigts lorsque je les ai retirés de ce corps étranger.
Je devais faire attention aux endroits que je touchais; s'il y avait des morts-vivants ici, je ne ferais pas long feu : ils ont une endurance illimitée, chose que je n'ai pas.
D'autant plus qu'ils n'ont pas besoin de respirer & ne ressentent pas la douleur, alors que moi, si... Je suis encore un être humain, après tout, & vivant de surcroît.
J'effleurais de plus en plus souvent des corps mous, répugnants, qui sentaient le sang à des mètres à la ronde.
Une odeur de moisissure titillait mon sens de l'odeur, qui m'avait donné plusieurs haut-le-coeur. Ca en devenait insupportable, je devais savoir où je me trouvais.
Rallumant ma lampe torche, je constatais avec horreur que le drap que je tirais depuis un bon quart d'heure était coupé en deux à quelques centimètres de ma main. En y faisant plus attention, je remarquais que ce qui semblait l'avoir coupé possédait plusieurs dents.
Mais pas des dents d'être humain ni d'animal, non... Des dents d'un outil que je ne connaissais que trop bien...
Des dents d'un outil que seul un homme fort, un bûcheron, pouvait maîtriser...
Des dents de métal...Qui tuaient en un coup leur proie...
Des dents de tronçonneuse...